Concours des enseignants : absences et sujets «médiocres»
Le concours de recrutement des enseignants est entaché de plusieurs anomalies, selon le chargé de communication de Fédération nationale de l’éducation, affiliée au syndicat autonome Snapap, qui cite plusieurs cas d’absences et parle de «mauvaise organisation», au niveau notamment de l’accueil et du déroulement des examens. Premier couac, selon ce syndicaliste : la programmation du concours un jour de week-end a entraîné l’absence remarquée de nombreux gardiens des établissements retenus pour abriter ces examens. Deuxième désagrément : le nombre jugé élevé de matières prévues dans les épreuves (quatre dans la journée) qui, selon le syndicaliste, a perturbé de nombreux candidats, dont certains ont parcouru plus de 100 km pour rejoindre les lieux d’examen. A cela s’ajoutent «les mesures de rétorsion» appliquées aux candidats retardataires, ce qui a empêché plusieurs d’entre eux de passer le concours, toujours d’après le chargé de communication de la fédération de l’éducation. Par ailleurs, d’aucuns ont relevé la médiocrité des sujets proposés aux candidats. En matière d’organisation, le syndicaliste pointe une certaine anarchie dans l’inscription des candidats, puisque, d’après lui, plusieurs d’entre eux ont été inscrits au niveau du même centre plus d’une fois. Enfin, le syndicaliste dénonce le regroupement de tous les enseignants contractuels qui avaient participé au mouvement de contestation dans un seul centre, tout en se demandant si cette mesure ne participait pas d’un traitement sélectif.
R. Mahmoudi