1 600 cheminots menacent d’une démission collective
Les travailleurs de la Société nationale des chemins de fer (SNTF) poursuivent leur mouvement de grève en haussant le ton. Selon des sources syndicales, les travailleurs grévistes menacent d’une démission collective si la direction générale refuse d’accéder au plus tôt à leurs revendications. Ils seraient plus de 1 600 cheminots à faire partie de ce bras de fer qui oppose le syndicat à la direction générale. Les travailleurs sont en grève depuis plusieurs jours pour dénoncer les conditions de travail et réclamer des droits socioprofessionnels. Depuis le déclenchement de la grève, le trafic ferroviaire est fortement perturbé. Une table de négociations a regroupé les concernés par cette grève et leur tutelle. En vain. Les trains assurant la liaison Oran-Alger ont été bloqués à la gare ferroviaire de Chlef par des conducteurs et mécaniciens grévistes. Toutefois, le service minimum a été assuré par les travailleurs pour ne pas paralyser le transport ferroviaire, souligne l'un des grévistes. Même topo à Constantine. Les tractionnaires sont, eux aussi, en grève pour exiger une revalorisation de leurs échelons et grades professionnels. Il est à souligner que les négociations engagées entre la direction générale et les représentants des travailleurs buttent sur le point relatif au reclassement des mécaniciens. Aujourd’hui encore, la grève se poursuit. L’intervention du ministre des Transports pour trouver une issue à ce bras de fer est attendue.
Sonia Baker