Développement économique : l’appel de Bouteflika à la jeunesse

Le président Abdelaziz Bouteflika estime que les jeunes doivent fortement contribuer à l’effort consenti par l’Etat pour faire sortir l’Algérie de sa dépendance excessive des hydrocarbures. Dans un message rendu public aujourd'hui à l’occasion de la Journée nationale de l’étudiant qui correspond au 19 mai de chaque année, le président de la République a exhorté la jeunesse à «se mobiliser pour une économie affranchie de la dépendance aux hydrocarbures». Il considère impératif qu’ils soient impliqués dans l’édification d’une économie affranchie de la dépendance excessive aux hydrocarbures et dans la poursuite du processus de développement socio-économique. «Aujourd'hui plus que jamais, il est temps que notre jeunesse, en général, et notre élite, en particulier, se mobilisent pour être à l'avant-garde de l'édification d'une économie affranchie de la dépendance excessive aux hydrocarbures et pour que nous puissions assurer la poursuite du processus de développement socio-économique qui a franchi jusque-là un parcours remarquable», a-t-il soutenu, espérant ainsi que les jeunes vont réagir «dans un même élan que leurs ancêtres durant la victorieuse Guerre de libération, et être déterminés à relever ce défi au mieux de (votre) avenir et au service de la prospérité de (votre) peuple, la préservation de l’indépendance de (votre) patrie». Pour le chef de l’Etat, la consolidation et la préservation de l’indépendance de l’Algérie «passent par l’autonomie financière et surtout humaine». Abdelaziz Bouteflika a en outre insisté sur l’attachement de l’Algérie indépendante à la priorité de l’acquisition du savoir et des sciences par ses enfants. C’est, selon lui, un défi en tête de ses priorités afin d’armer les générations futures de sciences et de savoir pour leur permettre de contribuer amplement dans la grande bataille, celle de l’édification et du développement. «La plus grande réalisation de l'Algérie indépendante demeure la formation dispensée à ses enfants tout au long des décennies depuis son indépendance», a-t-il relevé, considérant que «la fréquentation des écoles, instituts, centres de formation et universités au quotidien par un quart de sa population, en dépit de la conjoncture financière difficile qu’elle traverse du fait de la baisse considérable des cours du pétrole sur le marché international, en est la preuve la plus éloquente». Il affirme donc que l’enseignement gratuit est un acquis historique.
Hani Abdi
 

Pas de commentaires! Soyez le premier.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.