La CIA ranime les Contras

Par R. Mahmoudi – Après la destitution de la présidente brésilienne, le tour est-il venu pour le président du Venezuela ? Dans le pays d’Hugo Chavez, l’opposition de droite, traditionnellement proche des compagnies pétrolières américaines, aiguise ses armes pour tenter de pousser l’actuel chef de l’Etat, Nicolas Maduros, à la sortie, en mobilisant la rue à travers l’arsenal médiatique qu’elle détient et la ribambelle de partis et d’associations qu’elle pilote. Moins populaire que son charismatique prédécesseur, mais aussi pugnace, Maduros réunit aujourd’hui toutes ses forces pour faire face à cette offensive féroce. Il vient de rejeter une demande des partis de droite d’organiser un référendum populaire, un piège, devant fixer son sort à la tête de l’Etat. Il est clair que le temps des coups d’Etat contre les régimes anti-impérialistes en Amérique latine est de retour. Dans les années 1970, la CIA soutenait ouvertement des rébellions pro-américaines pour renverser par la force des armes les démocraties populaires naissantes. Le souvenir des Contras, les contre-révolutionnaires, montés contre le président nicaraguayen, Anastasio Somoza, est encore vivace dans les esprits dans de nombreux pays. La même méthode est utilisée de nos jours, notamment en Syrie, avec les phalanges islamistes armées et financées par Washington et ses alliés arabes et Ankara. Il s’en trouve, hélas !, toujours chez nous, qui présentent l’exemple brésilien comme un modèle de pratique démocratique, où des députés retirent la confiance à une présidente de la République par un vote solennel et transparent. Les médias internationaux, relayés machinalement par les nôtres, se chargent du reste : présidente impopulaire, un pays au bord de la faillite, gangrené par la corruption, le chômage et la violence…
R. M.

Comment (9)

    raselkhit
    19 mai 2016 - 15 h 04 min

    Par Buck John. (non vérifié)
    Par Buck John. (non vérifié) | 19. mai 2016 – 7:24 Il est vrai que pour comprendre les buts de la révolution algérienne il faut être algérien pas seulement par carte nationale d’identité mais comprendre la portée de « Novembre 1954 « lire ou relire les documents de la déclaration de la charte de Tripoli lire ou relire l’histoire du peuple Algérien et les 132 ans de souffrance peut être lire juste les écrits de Olivier Le Cour Grandmaison au lieu de annone des inepties à vouloir justifier l’injustifiable et surtout à se faire la serpillère des impérialistes Américains à leur lécher les bottes (pour rester poli)Les USA N’ont pas besoin des esclaves pour dispenser leur idéologie et leur esprit colonialiste Le peuple Algérien mérite encore plus ne serait-ce que de se venger du sort que lui a fait subir 132 ans durant les colons racistes

    mohamed El Maadi
    19 mai 2016 - 14 h 53 min

    Dire qu’au pays vous nous
    Dire qu’au pays vous nous emmerder avec nos service de sécurité .
    Vos amis américain sont sans scrupule pour défendre leur intérêt et vous au pays vous nous sortir la bible des droits et autre foutaises démocratiques.
    Comment avez-vous pu au pays croire au baliverne occidental ? Ce sont des prédateurs sans pitié .
    Nous aussi en Algerie nous avons le droit de faire des coup tordus et si le peule n’est pas content on lui apprendra les bonnes manières.

    Rien-ne-va-plus
    19 mai 2016 - 14 h 46 min

    Et d’un (le Brésil) !? … Qui
    Et d’un (le Brésil) !? … Qui sera la prochaine proie du renard américain et de ses renardeaux européens irrespectueux des règles et lois internationales? Naïf est celui qui croit aux engagements en cachette ou officiels des américains ; ces hommes blancs assassins de millions de morts indiens peaux rouges et spoliateurs de leurs territoires. Ne sont-ils pas la cause des malheurs qui frappent l’humanité toute entière depuis qu’ils ont été sacrés première puissance du monde ?
    La destitution de la présidente brésilienne, par la Cia et le Mossad, est tout simplement l’exécution d’un plan minutieusement élaboré pour mettre hors d’état de nuire l’un après l’autre les pays du Brics. Pendant ce temps les Russes et leurs alliés du Brics agissent comme de bons élèves respectueux des lois internationales… jusqu’à mort s’en suive.
    Il s’agit également d’un échec, cuisant au préjudice du Service des renseignements extérieurs de la Fédération de Russie (SVR), et celui du reste des autres pays du Brics frappés d‘une somnolence étrange.
    La Russie de Poutine « leaders » du Brics ne cesse ces dernières années – malgré ses démonstrations de force – d’accumuler d’autres revers aussi au Moyen-Orient notamment en Irak, Syrie etc… et ce grâce aux savoir-faire du renard américain, et à l’incapacité des Russes et ses alliés de réagir efficacement devant la duplicité congénitale yankee.
    Le renard de la maison blanche a recouvré donc son caractère de hors la loi en dehors du conseil de sécurité de l’Onu pour continuer de semer la mort et la désolation et détruire comme bon lui semble sur tous les fronts y compris celui des pays du Brics. Le brésil en tête du sigle (Brics) vient de faire les frais de la naïveté Russe et chinoise à défendre ensemble leurs intérêts collectifs extérieurs.
    Comme si : Le renard américain et ses renardeaux européens débusquent puis dévorent à crocs ouverts leur proie soit dit l’un des pays du Brics pendant que ces derniers assistent comme des zèbres assommés dans une jungle où naturellement le plus farouche extermine le plus apprivoisé « aux lois et règles internationales ».

    Anonyme
    19 mai 2016 - 13 h 35 min

    Chassez le naturel, il
    Chassez le naturel, il revient au galop !

    Abou Stroff
    19 mai 2016 - 9 h 59 min

    « Le souvenir des Contras, les
    « Le souvenir des Contras, les contre-révolutionnaires, montés contre le président nicaraguayen, Anastasio Somoza, est encore vivace dans les esprits dans de nombreux pays. » dixit R. M..
    il y a, à mon avis, une confusion dans ces propos.
    en effet, les contras ont combattu le gouvernement sandiniste du Nicaragua et ce sont les sandinistes qui déposèrent le dictateur et serviteur de l’impérialisme américain, le tristement célèbre samoza.
    quant au retour des « contras », en général, il me semble qu’après avoir fait le dos rond juste après la crise de 2007, le capital financier mondial et son idéologie (le néolibéralisme) sont en train de récupérer le terrain perdu, au suscitant et en soutenant la contrerévolution dans toutes les formations sociales où des forces essaient de bâtir des économies moins dépendantes du marché mondial capitaliste.
    moralité de l’histoire: je persiste et signe l’islamisme est un allié objectif et subject de l’impérialisme

    Anonyme
    19 mai 2016 - 9 h 35 min

    N’oubliez pas mes chers amis
    N’oubliez pas mes chers amis que la corruption fait rage dans ce pays qui ressemble étrangement au notre, c’est le premier pays producteur de petrol au monde et dans les recette part en fumée?! mais la ba ils ont un peuple des citoyens et une vrai opposition l’intérêt public passe avant l’intérêt prive, il arrive ce qu’il arrive au moins ils ont agi et ils vont au paradis.

    TheBraiN
    19 mai 2016 - 8 h 32 min

    Comme ils ne trouveront pas
    Comme ils ne trouveront pas d’islamistes là-bas ils se contenteront des « contras » un terme bien connu en Amérique latine ou ces « ancêtres » d’Al Qaida et de DAEESH ont , à leur « actif » , quelques millions de victimes .

    Anonyme
    19 mai 2016 - 8 h 11 min

    C’est très dur pour le
    C’est très dur pour le président MADUROs mais la stratégie de déstabilisation n’a pas mobiliser les foules pour le moment.
    M. MADUROS est sauvé pour le moment…

    Buck John.
    19 mai 2016 - 6 h 24 min

    C’est le juste retour de
    C’est le juste retour de bâton ,Chavez puis Maduros ont gouverné avec comme ligne de conduite ,le populisme le plus grossier ,avec les milliards de dollars apportés par les ressources du pétrole ils ont par démagogie et absence de vision assouvi les désirs immédiats d’une frange de la population ,quand l’eau est gratuite ,réparez vous les robinets qui fuient !Au lieu d’utiliser l’argent pour les infrastructures importantes ,l’investissement dans une industrie performante ,une agriculture couvrant les besoins du pays ,on a dilapidé la manne au profit de projets de consommation immédiate ‘la Cigale et la Fourmi’ une situation proche malheureusement de celle de l’Algérie ou l’on importait ses conteneurs de vaisselle en mauvais plastique .

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