Deuxième session du baccalauréat : un dispositif exceptionnel mis en place
Le ministère de l’Education nationale met en place un dispositif draconien pour éviter de nouvelles fuites de sujets du baccalauréat lors de la deuxième session qui aura lieu du 19 au 23 juin courant. Le secrétaire général de ce département ministériel, Abdelhakim Belabed, assure que des mesures exceptionnelles ont été prises pour que les épreuves partielles du baccalauréat se déroulent dans de meilleures conditions. Des épreuves qui concernent 557 000 candidats contraints de repasser certains examens dont les sujets ont fuité lors de la session organisée du 30 mai au 2 juin. Intervenant aujourd’hui sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, M. Belabed assure que les élèves concernés par cette nouvelle session peuvent récupérer dès aujourd’hui leur convocation sur le site de l’Office national des examens et concours. «Tous les moyens humains et matériels sont mobilisés et toutes les mesures ont été prises pour la réussite de cette session partielle», a affirmé M. Belabed, assurant que le dispositif a été revu de bout en bout. «L’organisation est mise en place avec des mesures nouvelles draconiennes, ainsi que la logistique et les précautions qu’il faut pour aller vers le risque zéro fuite», a-t-il insisté. Beaucoup d’intervenants dans l’organisation traditionnelle ont été mis à l’écart. Les sujets seront imprimés au niveau de limprimerie de l’armée. Ils seront également acheminés dans les quelque 2 000 centres d’examen par des troupes de l’ANP et de la Gendarmerie nationale. L’Onec va jouer un rôle secondaire. Il se chargera de délivrer les convocations et publier les résultats. Pour le secrétaire général du ministère, «les risques de fraude sont très réduits pour cette session». La raison est que «le gouvernement est décidé à préserver l’intégrité et la crédibilité du baccalauréat». Il a rappelé dans ce sillage qu’il est strictement interdit pour les candidats d’avoir le téléphone portable dans les salles d’examen. «Tous ceux qui seront en possession de téléphones à l’intérieur des centres d’examen seront considérés comme étant en état de fraude», a-t-il prévenu. M. Belabed a souligné que le calendrier des examens partiels «est très aéré» de manière à permettre aux élèves de passer leurs examens dans les meilleures conditions. Il précise que les candidats repasseront les épreuves dans les mêmes établissements où ils étaient affectés la première fois. Le ministère mise, ainsi, sur la crédibilité de cet examen. Il n’est donc pas question de courir le moindre risque d’un remake de la précédente session.
Sonia Baker
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