Le Monde : «Une mesure inédite pour éviter les fuites au bac en Algérie»
Le journal français Le Monde s’est intéressé au baccalauréat algérien dans un article sur les fuites qui ont entaché la session de cette année et les mesures drastiques adoptées par les autorités pour y parer durant la session de «rattrapage». «Les autorités algériennes ont bloqué temporairement l’accès aux réseaux sociaux pour empêcher de nouvelles fuites de sujets du baccalauréat, dont près de la moitié des candidats doivent repasser l’examen à partir de dimanche, a annoncé samedi 18 juin au soir l’agence Algérie Presse Service», écrit Le Monde, qui semble s’étonner de cette démarche radicale des pouvoirs publics en Algérie. «Depuis samedi à 20 heures (21 heures en France), les réseaux sociaux, notamment Facebook et Twitter, étaient inaccessibles pour les internautes algériens, selon cette source.» L’ampleur du scandale des fuites des sujets au bac, dont des milieux islamistes sont accusés d’en être les principaux initiateurs, est telle que ce média étranger s’en est fait l’écho. D’autres pays, comme l’Egypte et le Maroc, ont vécu une situation similaire, mais à une échelle qui n’a, semble-t-il, pas nécessité que les épreuves soient repassées. En France, les méthodes appliquées pour réussir un déroulement sans imprévus des examens du baccalauréat minimisent les risques. De même que les techniques de correction sont à la pointe de la technologie, lesquelles techniques sont également adoptées au lycée français Alexandre-Dumas en Algérie. Les solutions adoptées par les autorités publiques pour éviter de nouvelles fuites ne pourront pas être reconduites à l’avenir. Le gouvernement algérien devra moderniser le «processus» en amont et en aval en s’inspirant – pourquoi pas – des méthodes suivies par les pays plus en avance sur nous.
Lina S.
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