Bouchouareb : «Tous les nouveaux projets seront livrés fin 2018»
Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a effectué aujourd’hui une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Béchar où il a notamment donné le coup d’envoi des travaux de réalisation de la nouvelle cimenterie de la Saoura du groupe GICA, d’une capacité de 1 000 000 de tonnes/an. Le ministre a également présidé la cérémonie de signature d’un partenariat algéro-chinois entre le groupe minier Manal SPA (26%) et le groupe industriel Imetal (25%) pour la partie algérienne et la société chinoise Shaolin Mines (49%) pour la production de concentré de manganèse à Guettara et du manganèse métal à Béchar. Le premier projet a trait à l’exploitation du gisement de manganèse ainsi que la construction d’une usine pour la production de manganèse métallique. Le second concerne le développement et la valorisation du gisement de barytine de Draïssa. Dans son allocution, le ministre a déclaré que Béchar et Tindouf sont destinés à devenir «un pôle minier complémentaire de rang mondial». «La relance des mines, ajoutera-t-il, s’accompagne d’un processus d’industrialisation. Nous le faisons pour le phosphate et le minerai de fer, nous le ferons pour le baryte et le manganèse», a-t-il précisé. Sur sa lancée, Abdesselam Bouchouareb affirme avoir donné instruction à ce que tous les projets lancés ou qui seront lancés incessamment dans le secteur des mines «soient livrés fin 2018». Et de soutenir que d’ici 2019, «non seulement nous n’importerons plus ses substances mais nous en exporterons les excédents». Il se réjouit que le secteur des mines n’ait jamais eu «autant de projets en cours de réalisation simultanément». Et d’insister que sans les mines, «il n’y a pas d’industrie solide» et qu’«il n’y a pas d’ambition industrielle tout court». Par ailleurs, le ministre a évoqué, lors de sa visite de quelques unités privées dans l’agroalimentaire et les matériaux de construction, sa nouvelle approche de pénétration des marchés de l’Afrique subsaharienne. «Ce qui autrefois était perçu comme une faiblesse, expliquera-t-il, est désormais une force que nous allons valoriser. Toutes les wilayas du grand sud et les wilayas frontalières vont se mettre dans le mouvement», rassure Bouchouareb.
R. M.
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