Saisie de plus de 220 tonnes de résine de cannabis en 5 ans (sûreté nationale)
Les services de sécurité ont saisi plus de 220 tonnes de résine de cannabis durant les cinq dernières années, a précisé le commissaire principal, Djamel Guissoum, chef de service au centre de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes à la DGSN. Lors d’une conférence de presse organisée par la DGSN à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la drogue, le même responsable a affirmé que «deux millions de comprimés psychotrope ont été saisis durant la même période». Plus de 15 tonnes de résine de cannabis et 1 kg d’héroïne ont été saisis durant le premier semestre de l’année 2016 par les éléments de la police nationale, a ajouté le même responsable. Dans ce cadre, le commissaire principal, Guissoum, a rappelé qu’un réseau international, composé de 5 femmes tunisiennes, activant dans plusieurs pays, dont le Brésil et les Emirats Arabes Unis (Dubaï), avait été démantelé par les éléments de Sureté de la wilaya d’Alger. Le même responsable a indiqué que l’origine principale de ces drogues «reste les frontières ouest du pays», soulignant que le Maroc «dispose de 145.000 hectares qui produisent annuellement 5 000 tonnes de résine de cannabis». Les réseaux de trafic de drogue s’organisent et se développent régulièrement, a précisé le même responsable qui a salué «la disponibilité et la technicité» acquises par les services de sécurité chargés de lutter contre ce fléau et qui travaillent, a-t-il dis, dans le cadre «de la loi et du respect des droits de l’homme». De son côté, la Directrice de la communication et de la prévention à l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie, Ghania Kaddache, a évoqué les objectifs de la stratégie nationale de prévention 2011-2015. L’objectif de cette stratégie est de «réduire la demande sur les stupéfiants, ainsi que la maîtrise de ce marché illégal». En évaluant cette stratégie, l’intervenante a fait état de «39 centres médicaux de désintoxication, alors que la stratégie prévoyait la création de 54 centres».