Hommage au défunt Abderrahmane Zakad – Ah ! Fanon, si tu voyais ce qui se passe !(*)
Algeriepatriotique republie une des nombreuses et précieuses contributions de notre ami l’urbaniste et écrivain de talent Abderrahmane Zakad, qui vient de nous quitter des suites d’une maladie.
Depuis quelques années, on a vu fleurir, se faner pour ensuite disparaître des prix littéraires qui ont eu l’existence éphémère d’un papillon : «Prix des libraires», «Prix des éditeurs», «Prix du livre jeunesse», «Prix de la bande dessinée», prix de ceci et cela. Auraient-ils eu une longue vie ? Je souhaite qu’ils réapparaissent, attendons pour voir. On a même vu un prix instauré par un libraire, éditeur, animateur et comploteur qui, comme sidna Ali, sabre au poing, décidait lui seul du prix et du lauréat, comme à la bataille de Sifine, le Coran au bout de l’épée des belligérants, parce que le chef a dit. On a, ainsi, constaté que ces prix littéraires étaient entachés de magouilles et de malhonnêteté flagrante, et pas seulement chez nous. Les prix ne sont pas remis aux œuvres reconnues majeures et aux écrivains qui le méritent. Quand ce n’est pas pour une affaire commerciale, c’est d’ordre politique et on désigne le lauréat selon les contingences et la conjoncture. Dans le jury, toujours les mêmes. Une bande de copains et de coquins qui commencent à avoir une bedaine proéminente et le rictus à la Louis Jouvet, l’acteur de «Le docteur Knock». Ces gens-là «Knoquent» dans toutes écuelles argentées du budget de l’Etat. On trouve également dans nos sambas culturelles toutes sortes d’inventions juteuses : modérateurs, organisateurs, lecteurs, correcteurs, traducteurs, conseillers… On improvise, on innove et souvent par manque de compétence, on trouve de tout, comme à la décharge d’Oued Smar. Tu pioches dans le tas et tu me trouves quelqu’un !
Les décideurs incompétents et les manipulateurs chargent, donc, le clerc de service de mettre en place la symphonie de la magouille en rapport avec l’animation culturelle. Ces pseudo-intellectuels liés également à certains journaux, magazines culturels et autres tartufferies font dans le copier-coller et se croient anoblis et utiles. Ils savent tout, connaissent tout et sans eux point de salut. Ils détiennent le pouvoir terrible de décider si un roman est bon ou non, que tel auteur est mieux que l’autre, que telle maison d’édition est plus crédible qu’une autre, etc. Par inconscience, et surtout par intérêt, ils sabotent notre champ culturel en se mettant au service des renégats, au service des maisons d’édition algériennes et françaises, et aussi au service de professeurs d’universités françaises (Toulouse, Aix, Lyon, Paris, bien sûr), s’ils ne le font pas pour les officines. Les services de l’Otan et de l’UE sont organisés de manière à capter et attirer toutes les élites. Ils lisent tout, rien ne leur échappe, de la petite annonce publicitaire jusqu’au roman à l’eau de rose. Nos clercs de service engagent leur personnalité et le nif tout en faisant fi du patriotisme qui aurait gardé l’Algérie un peu respectable. De nombreux étrangers me le susurrent. Honte à nous ! Ils vendraient tout pour de l’argent, une bourse pour leurs enfants, un voyage en France avec visa permanent quand il ne s’agit pas d’acquérir la nationalité française, quitte à vendre «son âme au diable». Par politesse et par déontologie, je tairai le nom de quelques-uns qui, soudain, apparaissent comme les piliers de la littérature algérienne.
De pseudo-«immenses écrivains, traducteurs, poètes, nouvellistes, professeurs» se laissent capter de la sorte. On dénigre nos anciens – Mouloud Mammeri et Kaddour M’hamsadji – et, pour eux, je suis de la SM ou du DRS. «Tu vois partout des complots», m’a dit l’un d’eux. Oui, cher ami, je vois des «complots» dans notre champ culturel. Oui, nous voyons tous la corruption et nombreux sont ceux qui baignent dans la «complotite» pour les postes, pour l’argent, pour faire partie d’un jury, pour la modération dans les cafés littéraires, qui sont plus cafés de commerce que littéraires. Quand on est un homme fier, quand on est un homme de culture, on n’entre pas dans le cloaque en connaissant les tenants et les aboutissants. Dans un passé récent, il me revient que ces écrivains avaient perçu de l’argent mis dans une enveloppe pour avoir lu un poème lors d’une rencontre organisée par le PEN/International. Oui, de l’argent, remis en catimini, de main à main autour d’un buffet ! Je l’ai vu, de mes yeux vu ! J’ai protesté auprès du représentant de PEN/ International, à qui, d’ailleurs, j’ai adressé une lettre afin qu’il mette fin à ces pratiques maffieuses. Verba volant, scripta manent. J’ai protesté auprès de Mme N. S., chargée de remettre quelques enveloppes et d’inviter au «lunch», qui était plutôt un lynchage de nos clercs.
L’écrivaine Nacira Belloula en était témoin ; elle était scandalisée. Se rendent-ils compte, ces clercs, qu’ils entachent leur réputation ainsi que celle de la fonction publique parce qu’ils sont fonctionnaires ? Qu’ont-ils à fleureter avec des boîtes maffieuses et des organismes étrangers en tendant la main comme des mendiants. Qui pour un visa, qui pour une prise en charge de leur fils à l’étranger, qui pour de la documentation, qui peut-être pour offrir ses services. On les voit dans les ambassades, chez les maisons d’édition étrangères, chez Harmattan chez qui ils mendient une publication en payant pour se faire éditer, en suppliant et en crachant le prix de la honte. Ils dénigrent leur pays, leur culture, mettent bas leur identité pourvu qu’Harmattan les édite. Sans compter les informations qu’ils donnent pour recevoir l’amana de la rue des Ecoles, à Paris, où sont installées les maisons d’édition spécialement faites pour les bougnoules.
Pourquoi un prix Assia Djebar et pas Mouloud Mammeri ?
Ah ! Fanon, si tu voyais ce qui se passe ! On les voit, nos écrivains, se bousculer dans les salons où s’organisent des rencontres littéraires en langue française : Centre culturel français, Centre de l’Union européenne, PEN/International, Centre Cervantès, Centre diocésain et dans divers endroits où les concurrents de l’Algérie les appellent. Ils accourent comme des caniches vers la potée ! Et ils ne se rendent pas compte qu’on les utilise à la périphérie de la francophonie, chère à Assia Djebar, Allah yarhamouha. Nombreux sont ceux qui gravitent autour de cette nébuleuse pour des gains éphémères, des avantages en «piston» et en nature, récoltant des salissures. Leur ambition ? L’inscription de leurs enfants dans les écoles françaises.
La liste des enfants algériens inscrits par piston dans les écoles et universités françaises, américaines et anglaises, existe. Il n’y a qu’à cliquer sur le web, université par université. Vous serez surpris ! L’affaire Khalifa et celle de Constantine le montrent. Pour quand l’affaire «Tempête dans le désert de la culture» ? Voilà maintenant que nos clercs sont captés pour des prix bidon et autres tchaqlalates. Hé ! Ils trouvent une autre mamelle, pardi ! Je connaissais Assia Djebar, je la respecte et j’ai lu ses œuvres que j’ai citées dans plusieurs de mes écrits consacrés à Zoulikha Oudai, entre autres (voir El Watan du 2.11.2008). Le problème est qu’Assia Djebar a choisi d’être française et de surcroît élue académicienne, ce qui conforte sa nouvelle nationalité de substitution aux dépens de celle algérienne qu’elle a certainement gardée. C’est certain qu’elle était inhibée par son identité et qu’elle avait l’Algérie au cœur comme MM. Pierre Chevènement, Roger Hanin et Enrico Macias qui ont eux aussi l’Algérie au cœur.
Ils l’ont dit. Quand il y a du fric, qui n’a pas l’Algérie au cœur ? Zinedine Zidane a lui aussi l’Algérie au cœur, son fils s’appelle Lucas, pas Mohamed ou Akli. C’est important un prénom. Ça indique le sens du vent. Revenons à ce prix Assia Djebar. A-t-on consulté un juriste pour déterminer, dans ce cas précis, si sa création peut porter le nom d’une personne de nationalité étrangère et si cela est conforme à l’esprit de la loi, à l’éthique de notre culture et à l’éthique nationale ? Les initiateurs de ce prix et les membres du jury se sont-ils posé la question ? Si on se met à aduler tous ceux qui ont l’Algérie au cœur, nous, nous l’avons dans les gencives ! Les seuls qui avaient l’Algérie au cœur sont les chouhada. Que savons-nous des Algériens absents depuis plus de trente ans et qui travaillent ou enseignent dans les universités étrangères et ailleurs pour les raisons qui les concernent ? Avons-nous gardé le contact avec eux ? Savons-nous ce qu’ils font, ce qu’ils deviennent ? L’Otan et l’UE le savent. Par ailleurs, pour cette question de nationalité, je dénonce cette pratique instituée par les Etats-Unis et les Occidentaux pour attirer les meilleurs cadres des pays sous-développés afin de les appauvrir encore plus. N’avez-vous pas compris, yâ nâs ? On ne peut être tchadien et français, on ne peut être japonais et français.
Ou c’est jaune ou c’est blanc. Comme on ne peut être demi-vierge, on est vierge ou on ne l’est pas. Et puis, c’est quoi cette habitude que nous avons d’honorer les nôtres qu’une fois décédés ? Vivante, on ne parlait d’Assia Djebar que quand il s’agissait de remplir les journaux et les magazines parce qu’on n’avait rien à dire. On n’a parlé ni d’Arkoun – on le découvre qu’une fois décédé –, ni de Mouloud Mammeri, ni de Sid-Ali Kouiret. La personne, une fois décédée, on lui organise des funérailles solennelles, on donne un pécule à sa famille, on lui régularise la situation pour la retraite et les assurances, et on boit beaucoup d’eau pour la fonction lacrymale. Ensuite, comme des récipiendaires, on se rend au cimetière pour les affaires ! Tiens, pourquoi ne pas avoir créé un prix Mouloud Mammeri plutôt qu’Assia Djebar ? Dérangerait-il ? N’a-t-il pas été l’un des créateurs et le premier président de l’Union des écrivains algériens en 1963, avec Sénac comme secrétaire général, Kaddour M’hamsadji, adjoint, et Mourad Bourboune, assesseur ? N’a-t-il pas produit des œuvres de haut niveau et fait des recherches sur notre identité berbère et algérienne ? Après son accident, lui avait-on rendu les honneurs officiels comme on l’a fait pour Assia Djebar ? Pourquoi oublier également Sadek Hadjerès, le militant sincère et fidèle, le combattant, l’homme de bien qui a écrit «Culture, indépendance et révolution en Algérie, 1880-1980» ? Pourquoi ne parle-t-on pas de lui avant qu’il ne disparaisse ? Et le chahid Abderrahmane Taleb, étudiant à l’université d’Alger, ne mérite-t-il pas qu’on l’honore par respect à notre jeunesse parce qu’il est mort jeune ? Pourquoi ne lui attribue-t-on pas un prix de littérature scientifique ? En plus, la famille d’Assia Djebar s’est opposée à ce que des honneurs lui soient rendus, en catimini, sur l’esplanade. Elle aurait voulu recevoir la défunte en primauté. Hélas !, comme toujours, des interventions sont venues d’en haut pour qu’une cérémonie se déroulât. Sincérité ? Folklore ? Appropriation ? Animation culturelle ? C’est bien d’honorer Assia Djebar, mais à qui a-t-on demandé la faisabilité de l’opération ?
C’est dommageable pour la réputation d’Assia Djebar, pour celle de notre pays surveillé de près et toujours soumis à des critiques négatives par des adversaires à l’affût de tout événement qui porte atteinte à notre dignité et à notre réputation déjà fortement entamée. Cette précipitation est peut-être due à un coup de téléphone. Ce genre d’opération-manipulation existe particulièrement chez les sociétés vulnérables, rongées par la prédation, vénales et malmenées par la corruption ! Vous verrez, un jour, du haut de l’«oppidum» de l’Académie française, on criera : «Nous avons une académicienne honorée en Algérie.» Et chah fina ! Elle est à eux, elle n’est plus à nous. C’est ce qu’ils pensent. Le comble, c’est que nous applaudirons comme on avait applaudi les festivités de «L’année de l’Algérie en France» en décembre 2003, où toute une faune se bousculait sur le tarmac de l’aéroport. Y a bon Banania ! Au crépuscule de sa vie, la même faune qui grenouille toujours et qui fréquente les bars ira ensuite au minbar après une omra rédemptrice. C’est de mode.
Juge et partie
Quelle expérience possède l’Anep pour se lancer dans l’organisation d’un prix littéraire qui se veut national ? A-t-on consulté un avocat d’affaires ? L’Anep, maison d’édition et de publicité, ne serait-elle pas intéressée par ce prix en présentant un de ses auteurs ? Elle serait alors juge et partie, ce qui fausse au départ ce projet. Un auteur de l’Anep, tutelle du prix, peut-il concourir ? L’Anep peut-elle s’attribuer son propre prix ? Mystère. Si c’est non, une œuvre de valeur qu’elle aurait éditée pourrait être alors discriminée. Pour éviter le délit d’initié, un prix doit être neutre, en dehors de toute institution nationale ou privée. De quelle ligne budgétaire dans son plan comptable sortent les 500 000 DA du prix ? Si le prix Assia Djebar est soumis au copyright, a-t-on associé la famille de la défunte ? Et que disent l’Onda et le ministère de la Culture ? On ne le sait pas. Personnellement, j’aurai «vendu» mon nom pour très cher, puisqu’il appartiendra à l’Anep ! Rassurez-vous, je ne laisserai jamais un directeur d’entreprise accaparer mon nom. C’est celui de mes aïeux de Boussaâda, ils se retourneraient dans leur tombe. J’ai relevé une contradiction surprenante. Il est écrit dans le préambule des statuts publiés par l’Anep que le prix récompense «une œuvre de fiction en prose».
D’abord, qu’est-ce qu’une œuvre de fiction en prose ? Pour quel type de roman ? Si le prix récompense une œuvre de fiction et de fiction seulement, comme il est écrit dans le préambule des statuts, pourquoi lit-on immédiatement après : «L’esprit Assia Djebar, c’est la quête de l’identité, l’authenticité du terroir, la pluralité linguistique du Maghreb et ses richesses, le travail sur la mémoire et le patrimoine, les méfaits de la colonisation…» ? Tout cela, c’est de l’ethnologie, du réalisme et non pas de la fiction. Sincèrement, je ne comprends pas et je ne vois pas comment ces messieurs du jury vont s’en sortir. Il va y avoir des palabres à ne plus finir. Une autretchekhtchoukha. Le prix est décerné à une œuvre en trois langues : arabe, français, tamazight. Dans le jury, il y a sept juges. Qui va lire en arabe, qui va lire en français et qui va lire en tamazight ? Des palabres là encore et peut-être des bagarres. Pourquoi ne pas avoir créé trois prix distincts avec une appellation différente et un jury différent pour chaque prix, les trois prix étalés sur l’année ? Un prix Mouloud Mammeri trouverait sa raison d’être, n’est-ce pas ? Ou encore Malek Bennabi, Taos Amrouche, Djamila Debèche.
Pour l’arabe, j’imagine un prix Moufdi Zakaria, Khalifa Mohamed Laid, poète réformateur, ou encore Abdelhafid Benchehida, bilingue. Pourquoi ne pas instaurer également un prix pour la littérature scientifique dont je verrais le chahid Taleb Abderrahmane ou d’autres chahids, nombreux, dont le docteur Damerdji, par exemple ? Tout cela aurait nécessité des débats pour savoir ce qu’en pense le peuple algérien représenté par son élite. Le professeur Abdellali Merdaci aurait dû être consulté pour donner un avis, lui qui, au moyen de ses recherches, connaît le monde des écrivains et de la littérature algérienne pré et post-indépendance. Je suis vraiment inquiet. Le travail sérieux se fait dans le calme, sans précipitation. Ce n’est pas parce que quelqu’un décède qu’on se lance à chaud dans une entreprise qui risque de capoter ou de disparaître pour des raisons quelconques. Une autre chose importante semble avoir échappé aux géniteurs de ce prix. Dans ce qui est paru et publié par l’Anep, tous les éditeurs peuvent adresser le nombre de titres qu’ils souhaitent. Comme il existe 200 éditeurs, si chacun adressait trois titres, cela en fera 600 ! Bon appétit, messieurs du jury. Qui va lire ces ouvrages, sont-ce seulement les sept membres du jury ? Et si moi, éditeur, pour vous compliquer la tâche, je vous envoie 50 titres, les accepteriez-vous ? Je porterai plainte si vous les refusez. Les statuts le précisent.
Ce qui m’inquiète également, ce n’est pas le comportement des clercs de service, mais l’indifférence des écrivains, des jeunes auteurs honnêtes et des lecteurs lambda qui ne se sont pas manifestés pour donner un avis. L’Algérie ne nous appartient pas, nous les anciens, elle appartient aux jeunes dont l’énergie est vigoureuse, et à la moindre de leur toux, ils nous feraient tomber, tellement nous chancelons. Dans le domaine de la culture, de la littérature et des langues, devrons-nous rester les porte-drapeaux de la France ou de ses sous-traitants en nous soumettant pieds et poings liés à ce qu’elle manigance pour ses intérêts ? Non, je ne voudrais pas d’un prix littéraire concocté en catimini. Je souhaite un billet de reconnaissance tel celui adressé par notre aîné Kaddour M’hamsadji à Amine Zaoui (L’Expression du 13 mai 2015). Il vaut tous les prix littéraires, car venant de notre plus ancien homme de lettres, un homme de bien qu’on n’a pas pensé à honorer de son vivant. Attendons sa mort en lui souhaitant de vivre (de survivre !) encore longtemps. Un homme auprès duquel je voudrais être enterré… pour encore apprendre de lui. Je termine ce texte avec de la peine au cœur. Et Allah Seul sait
Abderrahmane Zakad
Ancien officier de l’ALN/ANP, ingénieur, urbaniste
(*) Le titre est de la rédaction.
Note : le texte tel qu’il est écrit dans les statuts : «Le prix Assia Djebar est créé pour promouvoir la littérature algérienne, il vise à donner à celle-ci une audience internationale. Il récompense une œuvre de fiction en prose (roman, nouvelle, récit), qui se distingue par son originalité ou par son style. L’esprit Assia Djebar, c’est la quête de l’identité, l’authenticité du terroir, la pluralité linguistique du Maghreb et ses richesses, les voix féminines, le travail sur la mémoire et le patrimoine, les méfaits de la colonisation, le respect des valeurs humaines et l’ouverture sur l’universalité, la beauté de l’écriture. L’œuvre d’Assia Djebar est imprégnée des héritages et tréfonds berbères, de culture arabomusulmane, de legs andalou et de français ; elle reflète cette algérianité qui s’exprime sans rejet, sans chauvinisme et sans complexe.»
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