Immeubles anciens à Alger : un programme de réparation de plus de 700 ascenseurs
La mise en œuvre du programme de réparation des ascenseurs des immeubles anciens d’Alger-centre est en cours avec la remise en marche d’ores et déjà de huit ascenseurs de bâtiments sis à la rue Larbi Ben M’hidi sur un total de 788 ascenseurs devant être réparés dans un premier temps, a-t-on appris auprès des services de la wilaya d’Alger. La wilaya d’Alger a dégagé un budget initial de 100 milliards de centimes pour remettre en marche ces ascenseurs en panne depuis plusieurs années, selon le conseiller du wali d’Alger, Maachouk Mohamed. Le budget est mobilisé par la wilaya d’Alger à travers le Fonds spécial pour la réhabilitation du parc immobilier des communes de la wilaya dont les recettes sont constituées par l’apport des communes «riches» et le produit de la taxe d’habitation. Il est géré par la Direction de l’aménagement et de la restructuration des quartiers de la wilaya d’Alger. Le budget a été affecté, dans un premier temps, à la remise en marche de 168 ascenseurs sur un total de 788 ascenseurs en panne, la priorité étant accordée par les services concernés aux immeubles de plus de neuf étages, a souligné le responsable, précisant que les huit ascenseurs d’ores et déjà remis en fonction se trouvent dans des immeubles de ce type. Indépendamment des ascenseurs des bâtiments AADL, la wilaya d’Alger compte 882 ascenseurs en panne, répartis sur huit circonscriptions administratives, soit 24 communes, a précisé Maachouk, ajoutant que 34 ascenseurs étaient fonctionnels à Alger. L’intervenant a, par ailleurs, indiqué que les services concernés de la wilaya d’Alger avaient désigné, il y a six mois de cela, des comités de quartier pour superviser la gestion des ascenseurs remis en marche. Les présidents des comités de quartier ont également été chargés de collecter les fonds pour régler la facture de consommation d’électricité, dans la mesure où ils se sont engagés à inscrire les compteurs des ascenseurs en leur nom. Maachouk a reconnu que la réparation des ascenseurs dans la capitale prendra le temps qu’il faudra car, a-t-il dit, l’Entreprise nationale d’ascenseurs (ENASC) qui est chargée de l’opération ne pourra pas répondre seule à la forte demande. Il a, à cet égard, souligné l’importance de la participation de micro-entreprises au projet de remise en marche des ascenseurs pour appuyer l’entreprise publique.