Projets Ansej : le taux de diplomés universitaires faible

Mourad Zemali, directeur général de l'Ansej. New Press

La moitié des quelque 363 000 projets financés de création de microentreprises dans le cadre de l’Agence nationale de soutien à l’emploi de jeunes (Ansej) sont portés par des diplômés, a appris l’APS auprès de cette agence. «Sur les 363 577 projets financés depuis le lancement du dispositif Ansej en 1996 au 31 mai de l’année en cours, 50% sont portés par des diplômés du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels, ainsi que de l’enseignement supérieur», a-t-on précisé de même source.

Selon un bilan établi par l’agence, 35% des jeunes diplômés porteurs de projets financés pour la création des microentreprises, durant la même période de référence, sont issus du secteur de la formation professionnelle, alors que 15% de diplômés des universités. Durant les cinq premiers mois de l’année en cours (janvier-mai), 6 859 projets ont été financés au profit de la création des microentreprises dans le cadre de l’Ansej, dont 63% porteurs de ces projets sont des diplômés du secteur de la formation professionnelle et 16% des diplômés universitaires.

Bien que cette tendance démontre l’évolution du taux des diplômés porteurs de projets financés, elle révèle aussi que le taux des diplômés universitaires «reste faible». Sur la totalité (363 577) des projets financés dans le cadre de l’Ansej, 216 215 l’ont été durant la période 2011-2015, soit un taux de 59%. «Le pic est enregistré en 2012 suite à la mise en œuvre des nouvelles mesures décidées lors du conseil interministériel du 22 février 2011 et à la modification du décret exécutif fixant les conditions et le niveau d’aide apportée aux jeunes promoteurs», selon des responsables de l’Ansej.

R. E.

Comment (6)

    Anonymous
    9 juillet 2016 - 11 h 54 min

    Prets planifiés, étudiés,
    Prets planifiés, étudiés, calculés, ciblés,et voulus pour plus tard faire chanter, et faire pressions à ces désoeuvrés
     » potentiellement dangereux » pour la stabilité du pays, il faut quelques choses pour les distraire, pour les contenir,
    pour les maitriser, et pour les gérer à moyen et à long termes,…..ils seront les futurs alliées,…..

    Une anomalie dans la lutte des classes, et ses conséquences sur la politique des revenus
    (distribution juste, et équitable), et de la croissance en Algérie,…..?!
    Leurs prédécesseurs  » les barons des mafias algériennes » ont déjà montré ,……la voie,….. ?!

    Mais comment peut-on faire décoller l’économie algérienne, sans justice dans la politique des revenus
    basée sur le travail, la création, la production des richesses matérielles, et une démocratisation , une justice,et transparence dans la gestion des affaires de l’état: malheureusement c’est une chimère, une utopie, une schizophrénie que de croire à un salut, et un sursaut pour le pays

    Anonymous
    9 juillet 2016 - 11 h 39 min

    Je n’y crois pas ! C’est de
    Je n’y crois pas ! C’est de la propagande pour ne pas dire mensonge !
    Annoncer : « 15% de diplômés des universités » pour conclure que « le taux des diplômés universitaires «reste faible» » est de la tromperie!
    – 15% de diplômés des universités est le taux possible par rapport à l’ensemble des non diplômés de toute l’Algérie !
    Reprendre la même proportion est l’appliquer sur le total des chômeurs ayant validé leurs projets à l’ANSEJ quand on sait que le taux de chômage parmi les diplômés universitaires ne dépasse pas les 30%, c’est quelque part dire que c’est une réussite !
    Le taux des diplômés universitaires ne dépasse pas le 1% des jeunes ayant sollicité l’ANSEJ ou la CNAC et ce en connaissance de cause !
    Il y a toujours de la bureaucratie, de l’incompétence, de la paresse et de la corruption à l’ANSEJ et à la CNAC !
    Qu’ils nous donnent le nombre réel de projet en activité et non le nombre de projet « financés de création de microentreprises »….Ils ne dépassent pas les 25/30%

    verité
    9 juillet 2016 - 10 h 56 min

    DU FESTI PUR

    DU FESTI PUR
    L’argent de de l’ANSEJ A profité surtout aux voyous, ils ont acquis en grande majorité des véhicules, on leur a facilité toute sorte de trafic à travers l’octroi de ces voitures (drogue- Alcool et autres saletés) , argent pari en fumée
    Ne nous prenez pas pouOIL0r des imbéciles l’ANSEJ n’a été créé que pour acheter du silence de ces jeunes désœuvrés voilà la vérité et seule vérité, avouez
    Des milliards paris en fumée voilà la vérité
    J’espère qu’un de ces jours viendra un homme fhel vous demander des comptes pour dilapidation d’argent de tout un peuple

    YIDDIR
    9 juillet 2016 - 7 h 30 min

    UN VERITABLE GACHIS, DU
    UN VERITABLE GACHIS, DU POPULISME ET UN NON SENS ECONOMIQUE.
    QUEL IMBECILE DONNERAIT UN MILLIARD A UN JEUNE QUI N’A JAMAIS EU 1000 DA DANS SA PÖCHE ET ENCORE MOINS A GERER SI CE N’EST SA PROPRE OISIVETE ?
    C’était, grosso modo, la réaction de tous les gens sensés quand cette idée saugrenue a germé dans la tête de nos gouvernants éclairés. Des idées fusèrent et ont circulé dans les institutions en charge pour suggérer, entre autres, de donner ces fonds à des porteurs de projets expérimentés avec obligation de recruter des jeunes chômeurs, de mettre en place annuellement un concours national pour sélectionner les meilleurs projets (1000, 10 0000, etc. TPE et PME). MAIS C’ETAIT COMPTER sans la démagogie et la GABEGIE. LA SUITE ON L’A CONNAIT.

    med
    9 juillet 2016 - 3 h 33 min

    C t une belle opportunité
    C t une belle opportunité pour les ingrnieurs les artisans.mais elle ne fut pas exploité .ca sera dur a lavenir de creer une enteeprise.piur un pauvre.on ne parle plus de largent cobsomme dans le pnr.agticulture. c dommage tant docxasions ratees

    ki fech
    8 juillet 2016 - 21 h 42 min

    si vous appelez le permis de
    si vous appelez le permis de conduire un diplôme ..alors oui

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