FCE : création du club d’affaires algéro-italien
Le Forum des chefs d’entreprises poursuit son objectif visant le développement de partenariats économiques. Aujourd’hui mercredi, à l’hôtel Al-Aurassi, une assemblée générale constituante a été organisée par le FCE et l’ambassade d’Italie à Alger pour la création du club d’affaires algéro-italien. En marge de cette assemblée, qui s’est tenue à huis clos, le président du Forum s’est félicité de la création de ce premier club, en précisant que c’était une idée remise au goût du jour. «Ce club a été créé pour renforcer les relations entre les Algériens et les Italiens. Il donne un nouveau souffle à une situation un peu difficile», a-t-il déclaré en expliquant qu’à cause de cette situation de crise où le pétrole n’est plus à 120 dollars, «nous devons aller vers d’autres activités et vers la moyenne et petite entreprise». L’Italie détient près de trois millions de PME et TPE. Pour le patron du FCE, «nous pouvons copier ce modèle qui fait vivre toute l’Italie». «Les Italiens ont une économie diversifiée. Ils ne sont pas comme nous qui comptons uniquement sur le pétrole», a-t-il indiqué. Selon Ali Haddad, ce club permettra la création d’autres partenariats entre opérateurs nationaux et leurs homologues italiens pour développer «notre tissu industriel». «Nous leur avons dit qu’aujourd’hui, l’Algérien est mature et capable de travailler avec qui que ce soit, à condition que ce soit gagnant-gagnant», a-t-il affirmé, en notant que pour diversifier l’économie algérienne, «nous devons nous imposer devant nos partenaires méditerranéens, en particulier les Italiens, en termes de plus-value et de productivité». Il a souligné que tout ce monde qui se bouscule en Algérie est intéressé par le marché africain avant tout, chose qui est, également, l’objectif du FCE, tout en regrettant ne pas l’exploiter assez. «Avec les Italiens, nous pourrons avoir des produits de qualité que nous imposerons à l’échelle internationale», a-t-il avancé. De son côté, Mme Ferrero Graziella, femme d’affaires et présidente du club d’affaires algéro-italien, a déclaré que ce nouveau pas dans les relations entre l’Algérie et l’Italie «apportera» les connaissances aux entreprises des deux pays, afin de «construire nos deux pays». Elle a fait savoir qu’après la guerre, l’Italie n’a créé que des PME et PMI, qui ont aujourd’hui beaucoup d’expérience. «Nous espérons construire un bon réseau de partenariat et un bon tissu industriel avec les entreprises algériennes», a-t-elle indiqué.
Pour elle, sans transfert technologique, rien ne pourra se faire, ni du côté algérien ni du côté italien, l’objectif étant le travail. «Nous avons besoin de travailler. Nous voudrions que cette collaboration réussisse et que le travail soit bien établi. Nous avons des familles qui comptent sur nous, donc, des salaires à payer, notamment dans la conjoncture économique actuelle». Pour Mehdi Bendimerad, vice-président du FCE et président de la commission relations internationales, ce club est l’occasion de passer à une nouvelle étape économique entre l’Algérie et l’Italie. «Nous concrétisons, finalement, un relationnel économique fort entre les entreprises des deux pays», a-t-il déclaré en notant que ce que «nous recherchons, c’est leur savoir-faire et leurs compétences. Si les entreprises italiennes peuvent investir avec nous pour cela, elles nous permettront de hisser le niveau qualitatif de nos entreprises».
Houneïda Acil
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