Scandale Volkswagen : des soupçons sur d’autres constructeurs en France

Le constructeur allemand est accusé d’avoir installé sur ses moteurs un logiciel permettant de tricher lors des tests antipollution. Nouvelles révélations dans l’affaire des moteurs truqués de Volkswagen. Le constructeur allemand ne serait pas le seul à équiper ses véhicules de logiciels destinés à tricher lors des tests antipollution, permettant ainsi d’afficher des valeurs inférieures à la pollution du véhicule. Des soupçons se portent sur d’autres constructeurs, c’est ce que révèle le rapport final de la Commission Royal, mise en place par la ministre de l’Environnement suite au scandale Volkswagen.

Dans son rapport, la commission réclame davantage d’investigations sur certains véhicules, et parle même d’un retrait d’homologation. Le groupe Volkswagen, qui comporte aussi Audi, Skoda et Seat, a recensé près d’un million de véhicules (948 064) équipé d’un tel logiciel. Plusieurs clients ont déposé plainte, mais la situation met du temps à se décanter en France, alors qu’aux Etats-Unis, le constructeur allemand va verser 5 000 dollars (4 500 euros) à chaque utilisateur concerné, afin d’éviter un procès.