La triste réalité sénégalaise
Par Diaspora Saharaui – Le Sénégal, un pays qui nage sur une vague différente de celle de ses frères africains. Le pays dont les choix sont contraires à ceux des autres pays d’Afrique. En s’alignant avec ses maîtres de l’Elysée, le Sénégal s’oppose au retrait des pays africains de la Cour pénale internationale (CPI). Pis encore, Dakar entraîne avec lui des Etats africains pour s’opposer à un retrait du Statut de Rome. Tout comme il tente d’entraîner à sa suite d’autres pays africains pour conspirer contre la République arabe sahraouie démocratique, pays membre à part entière de l’Union africaine depuis 1984.
Pour défendre les intérêts du Maroc dans le conflit du Sahara Occidental, le Sénégal tourne le dos encore une fois aux positions de l’Union africaine, tout en foulant aux pieds le principe sacro-saint de l’inviolabilité des frontières héritées de l’époque coloniale. Les raisons de ce positionnement sénégalais contre ses frères africains se trouvent dans le besoin économiques. Le pays qui s’est engagé pour l’expulsion de la RASD est en fait poussé par la misère à embrasser ce genre de choix. Sa situation sociale est scandaleuse. Ses citoyens sont obligés à l’esclavage au Maroc et en Arabie Saoudite. Pis encore, l’esclavage est pratiqué à l’intérieur du sol sénégalais. Un type d’esclavage moderne dont vient se faire écho l’émission «Envoyé spécial» de France 2, la chaîne de service public française.
Au Maroc, personne n’a rendu justice au jeune Charles Ndour. En Arabie Saoudite, Mbayang Diop risque d’être décapitée parce qu’elle s’est soulevée contre son esclavage. A Dakar, plus de 30 000 enfants talibés sont exploités, maltraités et affamés, et soumis à l’esclavage. Entre-temps, Macky Sall et sa clique ne pensent qu’à se remplir les poches même s’il faut vendre le sol sénégalais aux Français et aux Américains pour installer leurs bases militaires.
D. S.
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