Des P/APC et des élus suspendus par le wali d’Alger
Plusieurs élus et des présidents d’Assemblée populaire communale ont été suspendus par le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh. Selon des informations rapportées par le quotidien El-Watan, ces suspensions seraient intiment liées à la «mauvaise gestion» dont ont été responsables ces élus et P/APC. Ainsi, ces responsables seraient impliqués dans des détournements de logements ou dans la délivrance de licences et décisions de complaisance à des particuliers. Les décisions de suspensions concernent, entre autres, le P/APC de Kouba et celui de Bologhine. Ce dernier, d’après la même source, serait même en fuite à l’étranger de crainte de finir en prison. La suspension, en revanche, du P/APC de Kouba serait liée à l’affaire de la construction du siège d’El-Watan, un projet implanté dans la commune de Kouba.
La wilaya d’Alger avait interdit l’occupation de ce siège par le personnel de ce média en mettant en avant des réserves relatives à «l’empiétement sur un terrain public pour l’aménagement d’un parking en plein air» et la surélévation d’un étage par rapport au plan contenu dans le permis de construire délivré par l’APC. Pour certains, ces suspensions d’élus ont une arrière-pensée politique. Pour d’autres, elles sont liées au bilan de gestion de ces élus. Le wali veut-il réellement donner un véritable coup de balai dans les communes ?
Va-t-il étendre cette opération à tous les responsables au niveau des APC impliqués dans divers trafics ? S’agit-il d’une opération temporaire foncièrement politique ? On le saura bientôt. Les décisions de suspensions prononcées par le wali sont motivées par des dispositions prévues dans le nouveau code communal qui donnent le pouvoir au wali de mettre fin aux fonctions d’un P/APC et de suspendre un élu.
Sonia B.
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