Bouraada oublié par la délégation : y a-t-il un malaise à Rio ?
Si l’on se fie au site algérien «La Gazette du Fennec», beaucoup de choses ne tournent pas rond au sein de la délégation algérienne à Rio, notamment les spécialistes de l’athlétisme. Ledit site évoque le cas de l’athlète algérien Larbi Bouraada qui a été ignoré par la délégation : «Engagé dans le décathlon après une journée harassante où il a disputé 5 épreuves jusque tard dans la soirée Larbi Bourrada a vécu un calvaire pour rentrer au village olympique à la fin de sa compétition. Oublié par les officiels algériens qui bénéficient pourtant de 5 voitures mises à disposition pour les athlètes le malheureux Bourrada, exténué par la fatigue, à regagner son lieu d’hébergement situé à 40 minutes par bus comme un vagabond».
Comment expliquer ce qu’il vient de se passer pour un athlète toujours en course pour une médaille. Plus loin, «La Gazette du Fennec» ajoute «Alors que sa compétition se déroule sur 2 jours, Larbi Bourrada n’a même pas eu droit à un petit privilège de par son statut de 5ème mondial et recordman d’Afrique toujours en course pour décrocher une médaille à Rio. En effet, d’après notre photographe présent à Rio et qui a couvert toutes les épreuves du champion algérien celui-ci s’est retrouvé abandonné à son sort à la fin de ses épreuves malgré la demande établie par son coach de bénéficier d’une voiture pour gagner un maximum de temps au niveau de la récupération. Personne de la délégation n’a souhaité le raccompagner à son hôtel. Les 5 voitures des officiels étaient réservées dans la journée pour une visite chez l’ambassadeur et pour d’autres motifs inconnus. Après une longue attente Bouraada est rentré en bus très fatigué avec ses entraineurs Dadi et Mohamed comme un athlète lambda. Ça faisait de la peine à voir !», explique le correspondant du site à Rio qui atteste que «le Président de la FAA Amar Bouras était dans tous ses états en criant au sabotage».
En plus, ce même correspondant relève un malaise au sein de la délégation algérienne particulièrement ceux de l’athlétisme qui se sentent « négligés, marginalisés de la part des responsables algériens en conflit avec de nombreux entraineurs ou responsables de fédérations. Une ambiance nauséabonde confirmée par Taoufik Makhloufi avec qui nous avons longuement discuté hier soir lors de sa journée de repos et qui promet des révélations fracassantes lors de son retour à Alger sur les conditions pénibles que vivent tous les athlètes».
Toujours selon ce média, certains athlètes auraient sollicité Taoufik Makhloufi pour qu’il intervienne pour «dénoncer les pratiques anormales qui se passent en athlétisme.»
Réda B.
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