L’«Ecole verte», une expérience à étendre l’an prochain à d’autres wilayas
Depuis son ouverture début août courant, l’«Ecole verte», située au parc d’attractions de Ben Aknoun, accueille près de 120 enfants par jour, d’où la nécessité pour les responsables de cet espace d’étendre cette expérience à d’autres wilayas, selon le réseau Nada de défense des droits de l’enfant.
L’«Ecole verte», qui accueille près de 120 enfants par jour, conforte la conviction des responsables de cet espace éducatif et ludique d’étendre l’année prochaine cette expérience à d’autres wilayas, a indiqué, samedi, Abderrahmane Aaraar, président du réseau Nada. Aaraar a affirmé à ce propos que le réseau s’emploiera à étendre cette expérience aux enfants d’autres wilayas au regard de l’importance de tels espaces éducatifs qui constituent «un milieu positif» entre les familles. Il a précisé également que cette école «prend ainsi en charge une préoccupation parentale liée à l’occupation des enfants notamment durant l’été».
Cette préoccupation devient de plus en plus grande chez les parents qui ont des enfants souffrant d’un handicap, a-t-il relevé avant de dire que l’école verte est considérée comme la première du genre au niveau de la wilaya d’Alger qui accueille une tranche d’âge allant de 5 à 16 ans. Pour sa part, la psychologue Mekkaoui Ines, chargée du suivi des cas difficiles au niveau de cet espace, a souligné l’existence de plusieurs cas d’hyperactivité, d’agressivité et de sensibilité excessive. Elle a estimé, d’autre part, que les adolescents souffraient de «troubles cognitifs» et plus précisément d’idées négatives qui entravent leur épanouissement dans la vie, jugeant impératif un «suivi psychologique cognitif».
Par ailleurs, le programme «Nous sommes à l’écoute» (33.30), lancé par le réseau Nada, a permis de prendre contact avec un nombre d’enfants et d’adolescents nécessitant une prise en charge particulière pour les inviter à profiter de cet espace, a-t-elle ajouté.
Khaldi Lilya, chargée de l’administration au niveau de cette école pilote, a expliqué que celle-ci représente «un espace dirigé pour les enfants non scolarisés souffrant de maladies qui empêchent leur évolution cognitive normale», rappelant que des cours de rattrapage ont été programmés au niveau de cette école.
Concernant le mois de sensibilisation organisé à l’occasion des vacances d’été sur le droit de l’enfant, elle a cité 22 animateurs dont la principale mission était d’accompagner les enfants tout au long de la journée en leur proposant des travaux de dessin et de modelage à réaliser, des jeux de divertissement, des cours de musique et des séances de natation.