Un rédacteur en chef de France 2 avoue être au service d’Israël lors d’un échange avec un journaliste algérien
Le rédacteur en chef adjoint de la chaîne publique française France 2 s’est fendu d’un tweet dans lequel il défend bec et ongles le polémiste Eric Zemmour, dont les propos racistes et antimusulmans s’acidifient de jour en jour. Olivier Siou a réagi au tweet d’un journaliste algérien indépendant qui lui recommandait ironiquement de «travailler plutôt à BFMTV ou iTélé», vu ses penchants pro-israéliens, en assénant : «On devrait vous poursuivre pour incitation à la haine raciale.» Le journaliste algérien n’avait pourtant fait qu’exprimer son opinion sur les chroniques d’Eric Zemmour dont il a dit qu’il «ne fera jamais partie de l’action française» et sur le régime marocain «sous influence sioniste». Des réactions qui n’ont assurément pas plu au rédacteur en chef adjoint de France 2 qui a laissé libre cours à sa rancœur, trahissant ainsi son appartenance à la secte que dirige le faux philosophe Bernard-Henri Lévy. «Ta place est en prison, sale vermine antisémite !» s’est-il emporté. Le journaliste algérien, ne voulant pas répondre à la provocation de son confrère français, a simplement rétorqué que son interlocuteur se rendait ainsi coupable d’«insultes, de menaces et de diffamation caractérisée», car, a-t-il expliqué calmement, «rien dans mon écrit ni ma pensée n’est antisémite».
Peu connu du grand public, le rédacteur en chef adjoint de France 2 est néanmoins réputé dans la «twittosphère» pour ses messages provocateurs. Le journaliste d’investigation indépendant Hicham Hamza, fondateur du site Panamza et fin connaisseur de l’internationale sioniste, décrit Olivier Siou comme «un rouage important de la machine médiatique institutionnelle» qui «peu présent à l’antenne, se rattrape [néanmoins] sur le réseau social Tweeter où il n’hésite pas à sortir de sa réserve et à exposer franchement ses orientations politiques, culturelles et sexuelles». Hicham Hamza raconte comment ce même Olivier Siou s’est opposé à un sujet sur la face cachée des attentats du 11 septembre à New York et l’implication d’Israël dans cette attaque exécutée par les éléments d’Al-Qaïda.
Cela s’est passé en 2008 au siège du CFJ, le centre de formation des journalistes, à Paris, explique le fondateur de Panamza. Olivier Siou était un des principaux responsables de la formation, lors de cette session. Le journaliste avait présenté un sujet sur l’architecte américain Richard Gage qui conteste la version officielle de l’administration Bush à propos des attentats. Olivier Siou avait alors pris la parole «pour déclarer, sur un ton presque solennel, qu’il déplorait ce type de choix», relève Hicham Hamza. Le rédacteur en chef adjoint de France 2 avait justifié sa réprobation par le fait que «les jeunes journalistes ne peuvent pas travailler sur le 11-Septembre car il faut, comme pour la Shoah, du recul et de l’expérience».
Voilà qui est clair.
Karim Bouali
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