Mali : Keita sollicite la poursuite des efforts de l’Algérie
Le chef de l’Etat malien a fait part à l’Algérie des «difficultés auxquelles fait face la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation issu du processus d’Alger» et a «sollicité la poursuite des efforts de l’Algérie, en tant que chef de file de la médiation et président du comité de suivi, en vue de les surmonter», indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères parvenu à la rédaction. Le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita, recevait le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, en marge des travaux de la 71e session de l’Assemblée générale des Nations unies. Le président malien a réitéré, à cette occasion, sa «profonde gratitude» à l’égard de l’Algérie pour l’«appui continu qu’il accorde au peuple malien». Il a, également, mis l’accent sur l’«importance des prochains rendez-vous bilatéraux dans le cadre du partenariat qui existe entre les deux pays». Au cours de cette audience, les questions relatives à la coopération bilatérale, à la sécurité au Sahel et les prochaines échéances à l’agenda de l’Union africaine ont été discutées.
Une réunion ministérielle sur le Mali s’est tenue ce vendredi à New York, dans l’objectif d’accélérer la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation, issu du processus d’Alger. La réunion de haut niveau à laquelle a pris part Ramtane Lamamra, a été coprésidée par l’Algérie et le Mali aux cotés de l’ONU. La rencontre vise essentiellement à renforcer «l’engagement de la communauté internationale» et à «accélérer la mise en œuvre de l’accord, dont l’établissement de certaines mesures tarde à se concrétiser, rendant difficile l’atteinte d’une paix durable», selon la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma).
R. I.
Comment (5)