Bouchouareb : «Il n’y aura pas d’importation de véhicules de moins de trois ans»
Le ministre de l’Industrie, Abdesselam Bouchouareb, clôt définitivement la question du retour à l’importation des véhicules de moins de trois ans. S’exprimant aujourd’hui en marge de l’inauguration du Salon international de la récupération et de la valorisation des déchets à Alger, M. Bouchouareb exclut toute nouvelle autorisation de l’importation de cette catégorie de véhicules. Ainsi, après avoir laissé entendre il y a une semaine que le gouvernement allait se pencher sur une formule permettant le retour contrôlé des véhicules de moins de trois ans en limitant leur importation aux concessionnaires automobiles, le ministre de l’Industrie se montre catégorique en précisant qu’il n’y aura pas le retour de ces importations.
Pour lui, le marché local recèle déjà un «grand potentiel» de véhicules d’occasion qui demande à être organisé et qu’il n’y a donc pas besoin d’importer ce genre de véhicules. Il souligne que le gouvernement est déterminé à remettre de l’ordre dans le marché de véhicules d’occasion. Ainsi, il parle de l’organisation de ce marché à travers un cahier des charges visant à instaurer la traçabilité et la sécurité. «Le cahier des charges qui va réguler le marché des véhicules d’occasion est en cours d’élaboration. Des équipes sont en train de travailler dessus et on annoncera ses conditions dès qu’il sera prêt», a précisé M. Bouchouareb selon lequel ce cahier des charges va permettre de créer un véritable marché de la voiture d’occasion.
En effet, il affirme qu’il y aura des spécialistes qu’on va orienter et qui vont s’impliquer. «Ainsi, lorsqu’un client veut acheter un véhicule, il aura la traçabilité et un minimum de garantie pour sa sécurité et son intérêt financier, tout comme on le fait pour les véhicules neufs», a-t-il assuré, refusant de donner la formule retenue pour l’organisation de ce marché. Le ministre ne dit pas si cette activité sera donnée aux concessionnaires implantés localement, se contentant d’affirmer que «c’est le cahier des charges qui va déterminer ces aspects».
Sonia Baker
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