Amnesty International : «L’Algérie a toujours joué un rôle actif contre la peine de mort»
Amnesty International a souligné, dans un communiqué annonçant la tenue d’une conférence-débat sur la peine de mort, que «l’Algérie a toujours joué un rôle actif au niveau international en vue d’inciter les pays à cesser de recourir à la peine capitale». L’ONG rappelle, à juste titre, que «l’Etat algérien applique, depuis 1993, un moratoire sur les exécutions, ce qui est en soi une importante avancée vers l’abolition». Amnesty International, d’habitude très sévère dans ses jugements sur la situation des droits de l’Homme dans notre pays, note que «les kidnappings et assassinats d’enfants ces derniers mois ont relancé le débat sur l’application de la peine de mort» en Algérie, alors qu’«actuellement, dans le monde, les pays qui ont encore recours à ce châtiment sont de plus en plus isolés et minoritaires». «Aujourd’hui, relève encore l’ONG, Amnesty International, qui s’oppose à la peine de mort en toutes circonstances, estime que l’Algérie devrait franchir le dernier pas vers l’abolition de la peine capitale afin de devenir le premier pays abolitionniste du Maghreb».
Pour rappel, Amnesty International organise une conférence-débat sur la peine de mort en Algérie, ce lundi 10 octobre à 11h00, à l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort. L’événement qui aura lieu à l’hôtel Sofitel, à Alger, verra la participation de Kamel Chekkat, membre de l’association des Oulema musulmans algériens, de Saïd Djabelkhir, islamologue et chercheur en soufisme, d’Ammar Khababa, avocat et militant des droits de l’Homme et de Hassina Oussedik, directrice d’Amnesty International Algérie.
Sarah L.
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