La langue arabe a repris sa place d’une manière manifeste
Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a indiqué jeudi à Alger que la langue arabe avait repris sa place d’une façon manifeste et dans tous les domaines en Algérie.
Dans une réponse lue en son nom par la ministre des relations avec le parlement Eddalia Ghania à une question orale du député du parti FLN en séance plénière de l’assemblée populaire nationale (APN), le Premier ministre a affirmé que la langue arabe a repris sa place d’une manière manifeste non seulement au niveau des administrations et institutions publiques mais dans toute la sphère nationale conformément aux dispositions législatives et règlementaires la consacrant dans ce domaine et en reconnaissance pour sa valeur nationale.
«Les pouvoirs publics ont consentis d’importants efforts pour la généralisation de l’utilisation de l’Arabe dans divers domaines en consacrant son utilisation dans les administrations, institutions et entreprises nationales notamment suite à la promulgation de la loi 05-91 du 16 janvier 1991 portant généralisation de l’utilisation de la langue arabe et ses différents amendements», a rappelé Sellal. Il a mis en avant l’importance que la constitution accorde à la langue arabe.
«La constitutionnalisation de l’Arabe est la meilleur preuve de l’intérêt que l’Etat accorde à cette langue», a-t-il soutenu citant l’institutionnalisation du haut conseil de la langue arabe, créé auprès du président de la République et chargé d’œuvrer à l’épanouissement de la langue arabe et à la généralisation de son utilisation dans les domaines scientifiques et technologiques ainsi qu’à l’encouragement de la traduction vers cette langue.
Il a également évoque l’académie algérienne de langue arabe placée sous le haut patronage du président de la République, «une autre preuve matérielle du renforcement de la place de l’Arabe au sein des institutions de l’Etat».
Sellal a fait également état de grandes avancées dans la concrétisation de l’utilisation de la langue arabe au niveau de l’administration centrale et locale d’autant plus, a-t-il expliqué que cette dernière a été dotée de cadres et agents publics maîtrisant l’Arabe.
Evaluant les progrès réalisés dans l’utilisation de la langue arabe sur la base de résultats concrétisés sur le terrain, le Premier ministre a fait savoir que les rapports sectoriels élaborés à cet effet faisaient ressortir que toutes les publications de l’administration centrale et locale étaient en langue arabe.
Il s’agit, a-t-il expliqué de toutes les opérations liées à la gestions de la vie professionnelle des fonctionnaires au niveau des administrations publiques et celles relatives à la gestion administrative, financière et techniques interne de l’administration publique ou encore celle portant les réponses aux doléances des citoyens, le règlement des contentieux administratifs et des litiges professionnels et tout document en relation comme les recours, les opérations de formation, de mise à niveau, d’évaluation, d’élaboration de textes et décisions, à l’instar des circulaires, des directives et des autorisations administratives diverses.
Les cellules d’arabisation mises en place dans nombreuses entreprises et institutions publiques supervisent le processus d’arabisation des documents officiels rédigés en langue étrangère et l’élaboration de glossaires relatifs à chaque secteur.
Il a estimé par ailleurs que les cadres ou administrations et entreprises publiques qui contrevenaient à cette règle faisaient «exception» et que leur nombre enregistrait une baisse constante dans le sillage des directives qui leurs sont adressées.
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