La Fondation Amirouche lancée officiellement le 5 novembre prochain
La Fondation Amirouche, du nom du chef de la Wilaya III historique durant la guerre de Libération nationale, verra le jour de manière officielle le 5 novembre prochain, a-t-on appris de source sûre. La cérémonie du lancement officiel aura lieu au Musée du moudjahid, dans la ville de Tizi Ouzou. Il s’agit de l’aboutissement d’un travail de longue haleine afin de mettre en place cette organisation dédiée à l’Histoire et à la mémoire. Un travail mené par le comité pour la création de la Fondation Amirouche, qui avait mis en place 10 ateliers pour définir les grands axes autour desquels la Fondation va activer. Le chargé de la communication, Athmane Bessalem, avait affirmé récemment que la Fondation va travailler notamment sur les défis et l’impact de la mondialisation sur la cohésion sociale et l’héritage commun en Algérie et sur la réforme éducative en termes d’enseignement de l’histoire.
Il est à souligner que des jeunes, des comités de villages et le mouvement associatif régional ont contribué à la création de cette Fondation à laquelle les initiateurs veulent lui donner une dimension populaire et citoyenne. Le premier objectif de la Fondation Amirouche est, nous dit-on, de «revaloriser les valeurs ancestrales d’une société inclusive et d’une démocratie participative». A travers cette Fondation, il vise à «recentrer le débat sur les valeurs de la révolution algérienne qui sont la dignité humaine, la stabilité et l’unité nationale, l’égalité sociale et le respect des libertés individuelles». Cette Fondation est aussi un acte qui vise à honorer la mémoire de ceux qui ont consenti au sacrifice suprême pour une Algérie libérée du joug colonial.
Le colonel Amirouche, surnommé par les Français le «Loup de l’Akfadou», est officiellement mort au combat au sud de Boussaâda, un certain 28 mars 1959. Son fils Amrane Aït Hamouda dit Nordine, est devenu un homme politique et une figure importante de l’opposition.
Sonia Baker
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