Bouteflika exhorte les Algériens à partager l’effort face aux difficultés financières
Le président Bouteflika a affirmé ce lundi, que le redressement de la situation économique et financière est «à notre portée», tout en appelant à une mobilisation nationale pour «partager l’effort» face aux difficultés financières conjoncturelles. «De fait, le redressement de notre situation économique et financière est à notre portée. Le nouveau modèle de croissance adopté récemment permettra une mise en valeur plus intense de nos riches potentialités pour bâtir une économie plus diversifiée, capable de répondre aux besoins de notre jeunesse en emplois, et à même de pérenniser nos options sociales», a assuré le président Bouteflika dans son message adressé à l’occasion de la commémoration du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954. «C’est donc, là, un motif supplémentaire d’en appeler à une mobilisation nationale pour partager l’effort que nous imposent nos difficultés financières conjoncturelles, afin de poursuivre notre processus prometteur de développement», a-t-il souligné.
Dans son message, le Président a abordé le défi du développement économique et social qui doit être, a-t-il insisté, poursuivi et intensifié. En ce domaine, il a rappelé que durant près de deux décennies, «des efforts gigantesques ont été investis et des résultats remarquables ont été atteints. Des centaines de milliards de dollars de revenus pétroliers ont été mobilisés, notamment pour la construction des écoles, des universités, des hôpitaux, des logements, des amenées d’énergie et d’eau courante, ainsi que dans les infrastructures de base». Cette dynamique, a renchéri le chef de l’Etat, «a concouru aussi au recul du chômage et à l’amélioration des conditions de vie de larges couches de la population». «De plus, a-t-il relevé, ces réalisations, même si elles demeurent insuffisantes au regard de l’importance des besoins, sont une affirmation palpable de l’attachement de l’Etat à la justice sociale et à la solidarité nationale».
Cependant, a observé le président Bouteflika, l’Algérie fait face, depuis deux années, «à une brutale détérioration de ses revenus, comme c’est le cas des autres pays producteurs de pétrole». Mais il a encore rappelé que les mesures prises ces dernières années, dont le remboursement anticipé de la dette extérieure et une gestion prudente des réserves de change, «nous permettent aujourd’hui de préserver notre indépendance de décision économique».
R. N.
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