«Hocine Benmaâlam s’est pleinement acquitté de son devoir avant et après l’indépendance» (président Bouteflika)
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message de condoléances à la famille de feu Hocine Benmaâlam, dans lequel il a affirmé que le défunt s’était pleinement acquitté de son devoir, tant durant la Révolution que dans la bataille d’édification du pays.
«J’ai appris avec affliction que le moudjahid et frère Hocine Benmaâlam nous a quittés après s’être pleinement acquitté de son devoir tant durant la guerre de Libération nationale que dans la bataille d’édification et de développement du pays», a écrit le président de la République dans son message. «Le défunt comptait parmi cette élite d’étudiants qui, à l’appel du Front de libération nationale le 19 mai 1956, ont rejoint leur frères combattants et lutté farouchement contre l’injustice et la tyrannie, confiants qu’ils étaient que la justice triompherait de la machine de guerre dévastatrice mise en marche par l’occupant et de ses procédés criminels et terroristes», a poursuivi le chef de l’Etat.
«Une fois l’assaillant vaincu et la liberté recouvrée sur l’ensemble du territoire national, le défunt a poursuivi son combat en contribuant à l’édification du jeune Etat au sein de l’Armée nationale populaire où il a fait montre d’une haute compétence qui lui a valu d’être promu aux plus hauts grades et de se voir confier de grandes missions militaires et civiles», a ajouté le président Bouteflika. «Les grades dont il a été décoré et les postes qu’il a occupés ne l’ont pas empêché de demeurer un homme modeste et affable, pourvu d’une volonté de fer et d’une intégrité parfaite», a poursuivi le président Bouteflika, ajoutant que le défunt était «de ces hommes pétris de loyauté et de probité, un militant entier et un moudjahid sincère et franc. Ses mémoires, une œuvre valeureuse intitulée Un jeune homme dans la guerre, qui restitue aux générations les étapes importantes de l’histoire de notre glorieuse Révolution, témoignent de son illustre parcours».
«Je prie le Tout-Puissant d’accorder au défunt Sa Sainte Miséricorde et de l’accueillir en Son Vaste Paradis aux côtés de ceux qu’Il a comblés de Ses Bienfaits et entourés de Sa Grâce éternelle», a écrit le chef de l’Etat. «Je tiens à présenter mes condoléances les plus attristées à la famille du défunt et à ses compagnons, priant Dieu de les assister en cette douloureuse épreuve, de leur accorder sérénité et quiétude et de leur donner la force et la capacité de transcender cette peine», conclut le président de la République.