Le Figaro revient sur les origines algériennes du candidat socialiste Arnaud Montebourg
Candidat à la primaire du Parti socialiste pour la prochaine présidentielle, Arnaud Montebourg effectuera une visite à Alger les 10 et 11 décembre prochain. Ce n’est pas la première fois que l’ancien ministre se rend en Algérie, lui qui crie haut et fort sa fierté d’avoir du sang algérien dans les veines. Mais son prochain voyage, croit savoir le quotidien Le Figaro, revêt un cachet particulier en ce sens que ce poids lourd du Parti socialiste sera en pleine campagne pour la primaire du parti actuellement au pouvoir en France. Selon le journal de droite, Montebourg va mettre l’accent «sur ses racines familiales», précisant que l’ancien ministre du Redressement productif «est, en effet, le fils de Michel Montebourg, originaire du Morvan, et de Leïla Ould Cadi, née à Oran en 1939. Son grand-père, Khermiche Ould Cadi, vient d’une famille berbère d’Algérie», rappelle Le Figaro qui se réfère au passage le 9 octobre dernier d’Arnaud Montebourg sur la chaîne de télévision M6 lors duquel il est revenu sur son histoire familiale et ses origines algériennes qu’il assume pleinement et avec fierté.
«C’était un Arabe qui s’était engagé dans l’armée française avant la guerre, dans les années trente. Il avait été envoyé en France et il y a épousé une femme française, une blonde aux yeux bleus», a raconté Arnaud Montebourg, non sans humour, en parlant de son grand-père, qui «était à l’en croire un homme fort». «Il mangeait de tout. La religion pour nous, c’était quelque chose qui n’existait pas. C’était un homme qui n’avait pas besoin de Dieu pour se suffire à lui-même», a souligné Arnaud Montebourg tel que rapporté par Le Figaro. Le journal poursuit en affirmant qu’il a hérité de la voix forte de son grand-père. «Il était fort, il avait une voix forte, il était un peu exubérant. Il m’a transmis le goût de la voix forte qui porte», a encore souligné Montebourg dont le grand-père a vécu la guerre d’Algérie comme «une épreuve dure», a-t-il encore dit.
«Moi, quand je l’ai connu, il portait le béret. C’était un peu curieux comme mélange. Il avait choisi la France ; moi, je me sens des deux rives», a soutenu Arnaud Montebourg.
Sonia Baker
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