Ces sondages qui trompent l’opinion

Par R. Mahmoudi – Encore une fois, les instituts de sondage ont été démentis, et de la plus belle manière, par le choix des électeurs. Après l’élection américaine, où les sondages avaient pendant de longues semaines donné Hilary Clinton largement en tête, les résultats du premier tour de la primaire de droite en France viennent d’asséner un coup aussi cinglant à ces instituts, appuyés systématiquement par des faiseurs d’opinion toujours plus suffisants, qui avaient placé Nicolas Sarkozy au moins en deuxième position derrière Alain Juppé, et recalé le grand vainqueur, François Fillon, à la troisième place. Ces instituts n’avaient perçu la montée de ce dernier que pendant les derniers jours ; et encore, aucun n’avait pressenti cette déferlante de vote en faveur de l’ex-Premier ministre de Sarkozy. 

Ces échec à répétition montre à la fois les limites de ces «régulateurs» d’opinion et leur anachronisme dans un monde qui aspire au changement, et leur incapacité à prendre la mesure de cette aspiration qui traverse les sociétés contemporaines qui se détachent péniblement d’une longue mainmise des médias traditionnels par des lobbies politico-financiers ou groupes industriels liés au système politique.

L’avènement des média alternatifs et l’usage de plus en plus important des nouvelles technologies de communication, semble jouer un rôle prépondérant dans l’apparition de ces nouvelles orientations et modes de pensées qui bousculent l’ordre établi. 

Ce désaveu est aussi, à vrai dire, celui, avant tout, d’une classe dirigeante qui, aux Etats-Unis, en France et partout ailleurs en Occident, est aujourd’hui prise de panique à l’idée que l’effet Trump puisse gagner d’autres pays. Pour limiter les dégâts, les mêmes faiseurs d’opinion, aidés par les instituts de sondage dominants, préviennent – mais tardivement – contre une vague brune qui menacerait l’Europe d’une régression fatale. 

R. M.

Comment (3)

    OMAR
    22 novembre 2016 - 13 h 04 min

    Chez les dirigeants arabes
    Chez les dirigeants arabes ce sont les cerveaux qui sont bourréS!!!

    Pour preuves / des citoyens et des enfants manifestants en SYRIE

    Ce sont les mitraillages sans pitié!!! P as de discussions avec le peuple!!!!!!

    Avons nous vu un dirigeant arabe aller discuter avec le peuple dans les douars,les cités etc

    WAAAALOU!!!!

    Rien que les ripostes assassines!!!!

    SYRIE/LYBIE/EGYPTE/IRAK…

    CES DIRIGEANTS MALADES DE POUVOIR ONT TOUS MAL FINIS ET SONT TOMBES DANS LES PIEGES

    TENDUS PAR LES SPECIALISTES ETRANGERS!!!!

    QUANT A SARKO IL NE FINIRA PAS SOUS LE KARCHER DE FILLON!!!

    IL A TOUJOURS CETTE FIERETE ET ARROGANCE ET IL LUI SUFFIRAIT PEUT ETRE D UNE PHRASE

    CASSE TOI PAUVRE CON/ POUR ETRE PRESIDENT QQE PART!!!

    A QUAND LES PRIMAIRES CHEZ NOUS??? EN 2050 PEUT ETRE!!!!!!

    go

    Thidhet
    21 novembre 2016 - 8 h 56 min

    Manips
    Ce qui se passe en Occident est tellement rafraîchissant et montre que le projet de stérilisation du monde n’a pas fonctionné. Quand certains disent que les instituts de sondage sont de mèche avec l’establishement dans sa manipulation de l’opinion publique, d’autres les traitent de « conspirationistes ». Le mensonge pouvait durer tant que les gros moyens d’information pouvaient être placés sous leur coupe. Avec l’explosion des réseaux sociaux nous sommes revenus aux origines, à l’époque où l’opinion publique avec toute sa spontanéité, était insaisissable parce que vivante et en perpétuelle mutation. Les masques tombent facilement et les mensonges ne tiennent plus. Les causes justes, si elles sont portées par des hommes sincères, tiennent là une l’occasion de se faire entendre et de triompher. Que les Sahraouis (et les Palestiniens) se le disent.

    TheBraiN
    21 novembre 2016 - 8 h 50 min

    Bourrage de crânes
    Goebbels disait qu’un mensonge finissait toujours par devenir une vérité à force d’être répété .
    Cette devise , appliquée depuis la fin de la seconde guerre mondiale par une MAFIA politico-financière en occident , a vu une vertigineuse amplification au début de cette décennie avec notamment le « printemps arabe » et aussi le « printemps de Kiev » .
    A force de répéter que Kadhafi était un fou qui allait exterminer son peuple , l’opinion publique occidentale (et même certains « intellectuels de chez nous ») y avait cru !
    A force de répéter que Bachar Assad était un tyran qui bombardait son peuple avec des gaz chimiques , l’opinion publique occidentale (et même certains « intellectuels de chez nous ») y avait cru aussi !
    A force de répéter que le président Ukrainien légitime (il avait été élu dans une élection libre et transparente sous supervision Onusienne) était un méchant agent du KGB qui voulait réintégrer la Grande Russie …..
    Sur les instituts de sondage , ils font partie de la même MAFIA , les résultats qu’ils « dévoilent » sont tout sauf les résultats réels (qu’ils envoient , par contre , aux services secrets respectif) et rentrent tous dans le cadre du bourrage de crânes et de la manipulation de masses , voire l’asservissement total des peuples occidentaux tel que préconisé par « les protocoles des sages de Sion » .
    Les vrais résultats des sondages Américains donnaient Trump mais eux « vendaient » la victoire de Clinton .
    Les vrais résultats des sondages Britanniques donnaient le YES mais eux vendaient le « No » .
    Les vrais résultats des sondages Français donnaient la victoire à Fillon pour les primaires de droite , eux vendaient un duel « Juppé-Sarkozy » .
    Ils avaient même poussé le cynisme manipulatoire jusqu’à « imposer (à force de mentir , on finit par faire croire au mensonge !!!!) un second tour à 4 hypothèses (Le Pen-Juppé, Le Pen-Sarkozy, Le Pen-Vals et Le Pen-Hollande)
    pour faire avaliser les résultats voulus des 2 primaires (droite et gauche) .
    Sur ce , je ne suis pas tout à fait d’accord avec M Mahmoudi qui parle d’erreurs dans les sondages moi je dis clairement qu’on ne peut pas se tromper avec une erreur de 300 pour cent !!

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