L’Algérie et la France affichent leur volonté pour une «nouvelle phase qualitative» de leurs relations
L’Algérie et la France ont souligné leur volonté de faire évoluer leurs relations bilatérales vers une «nouvelle phase qualitative» en «adéquation» avec les orientations des chefs d’Etat des deux pays, a indiqué, lundi à Alger, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Hassen Rabehi. A l’issue d’une réunion de travail avec son homologue français, Christian Masset, M. Rabehi a déclaré que les deux parties ont affirmé leur «attachement à faire évoluer les relations bilatérales vers une phase qualitative nouvelle en adéquation avec les orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et de son homologue français, François Hollande». Il expliqué avoir présidé avec son homologue français les travaux de la 3e session du comité de suivi du Comité intergouvernemental de haut niveau et du dialogue stratégique entre l’Algérie et la France. «Cette rencontre s’avère un cadre très approprié pour faire le point sur l’évolution de la coopération bilatérale dans tous les domaines et pour évoquer le calendrier des rencontres et les projets de coopération qui demandent à être conclus à l’avenir», a-t-il ajouté. Il a relevé, en outre, avoir abordé les questions régionales et internationales d’intérêt commun «en faisant valoir les principes, notamment de la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays, du respect de la légalité internationale et du recours aux voies pacifique pour le règlement des conflits». «Nous sommes très satisfaits des résultats qui ont sanctionné nos discussions empreintes de franchise et marquées par une disponibilité sincère à approfondir, à consolider et à densifier les relations entre les deux pays amis», a-t-il affirmé. De son côté, le secrétaire général du ministère français des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a qualifié les relations avec l’Algérie d’«extraordinairement vastes», précisant avoir évoqué la coopération bilatérale en matière d’emploi, la circulation des personnes, la santé, l’éducation, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. «Nous avons une relation unique et extrêmement productive», a-t-il dit, affirmant que cette coopération est en «plein essor» depuis la visite d’Etat du président Hollande en Algérie en 2012.
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