Dernier jour de grève de l’intersyndicale : suivi modeste dans l’éducation et la santé
L’appel à la grève lancé par 13 syndicats autonomes de secteurs relevant de la Fonction publique, pour les 21, 22 et 23 novembre, afin de réclamer notamment le retrait du projet de loi relatif à la retraite, a enregistré à son troisième et dernier jour un suivi modeste dans les établissements d’éducation nationale et de santé, a-t-on constaté.
Ainsi, à Alger, lors d’une tournée de l’APS dans des établissements de l’enseignement des cycles primaire, moyen et secondaire, il a été relevé un fonctionnement normal de la scolarité, hormis quelques établissements où le mot d’ordre de grève a été suivi par quelques enseignants, à l’instar des personnels enseignants du lycée de Grand-Rocher, à Aïn Benian, de l’école de la cité Céleste à Bouzaréah, du lycée Béjaoui et du CEM Moufdi-Zakaria dans la commune d’El Madania et du lycée El Idrissi à Sidi M’hamed.
Dans le secteur de la santé, les praticiens ont exercé normalement au niveau des établissements publics de santé de proximité, à l’instar de ceux d’Oued Koreich, El Biar, El Madania, alors que les polycliniques d’Aïn Naâdja et Krim-Belkacem (Alger-Centre) ont enregistré des débrayages au niveau des services de chirurgie dentaire.
L’intersyndicale avait avancé des taux de 64% de suivi de l’appel à la grève pour les fonctionnaires des communes, 22% pour les personnels de l’enseignement supérieur, 17% pour les enseignants et fonctionnaires de la formation professionnelle, 12% pour les commerçants, 55% pour les personnels de la santé, 64,80% pour tous les corps du secteur de l’éducation nationale, 60,43% pour les praticiens de la santé publique, 55% pour la formation professionnelle et 10% pour les personnels de l’électricité et du gaz.
L’intersyndicale, regroupant 13 syndicats des secteurs de l’éducation, de la santé et de l’administration publique, avait appelé à une grève de trois jours, à partir du 21 novembre, pour revendiquer l’annulation du nouveau projet de loi relatif à la retraite proportionnelle et sans condition d’âge, rappelle-t-on. Ce mouvement de protestation initié les 17 et 18 octobre a été renouvelé les 24 et 25 du même mois.
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