Opep : encore des divergences sur l’Iran et l’Irak
Les experts de l’Opep réunis à Vienne en vue d’un projet d’accord sur la réduction de la production pétrolière avant la réunion ministérielle de mercredi n’ont pas réussi à aplanir leurs divergences concernant les niveaux de production de l’Iran et de l’Irak, a déclaré lundi une source au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. Les ministres du cartel doivent se réunir mercredi dans la capitale autrichienne pour débattre de l’encadrement de la production afin de soutenir les cours du brut. Ceux-ci sont repartis à la hausse lundi après des déclarations de délégués faisant état de progrès dans les discussions.
L’Opep, qui représente un tiers de la production mondiale, était parvenue en septembre à un accord de principe pour ramener sa production dans une fourchette comprise entre 32,5 et 33 millions de barils par jour (bpj), contre 33,64 millions bpj actuellement. L’annonce de cet accord de principe avait donné un coup de fouet aux cours mais les investisseurs commencent à se demander s’il sera effectivement finalisé. L’Irak et l’Iran, respectivement deuxième et troisième producteurs de l’Opep, ont exprimé des réserves sur leur contribution à ces baisses et Ryad s’est dit sceptique sur la volonté de Moscou de diminuer sa production.
L’Arabie Saoudite a contribué à semer le doute en disant dimanche que le marché se rééquilibrerait de lui-même l’an prochain même sans intervention des pays producteurs.
R. E.