La qualité de service du transport public à Alger «en deçà» des exigences des usagers (responsable)
Les transports publics dans la wilaya d’Alger offrent une qualité de service «en deçà» des exigences des usagers, a indiqué mardi le directeur général de l’Autorité organisatrice des transports urbains d’Alger (AOTU-A), Mourad Khoukhi. «Même si nous avons plusieurs modes de transport, les transports publics offrent une qualité de service en deçà des exigences des usagers, ce qui doit appeler à leur intégration physique et à une intervention de l’autorité pour mettre de l’ordre», a souligné M. Khoukhi lors de journées nationales sur l’économie sociale organisées à Alger par le Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (Cread). Il a ajouté que l’un des premiers pas vers la restructuration du transport dans la wilaya d’Alger a été l’entrée en vigueur, depuis février dernier, d’un abonnement mensuel unique pour plusieurs modes de transport public urbain. Selon lui, l’abonnement mensuel permet aux passagers d’utiliser ces modes de transport d’une façon illimitée durant toute la période de sa validité. Ainsi, les usagers des bus de l’Entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger (Etusa), du métro, du tramway et du téléphérique peuvent emprunter ces modes de transport avec un seul abonnement, a expliqué le même responsable. M. Khoukhi a aussi signalé que les 3 400 opérateurs de transport public à Alger subissent un contrôle pour s’assurer de la conformité avec les dispositions du cahier des charges en matière de respect d’itinéraire et d’horaire. Un pacte d’actionnaires avait été signé en juin dernier à Alger pour la création d’une société algéro-espagnole chargée de la mise en place d’un système de régulation de la circulation routière et de l’éclairage public dans la capitale. Baptisé «Mobilité, éclairage d’Alger», ce pacte a été signé par deux établissements publics à caractère industriel et commercial (Epic) de la wilaya d’Alger et deux entreprises espagnoles activant dans les systèmes de régulation de la circulation, selon la règle 51/49 régissant les investissements mixtes.
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