Crise au FFS : un conseil national sous haute tension
La crise qui couve au FFS depuis quelques semaines risque d’éclater au grand jour le week-end prochain, à l’occasion de la réunion du conseil national du parti qui devrait trancher, comme annoncé, pour la participation aux élections législatives. Nous apprenons que plusieurs militants de ce parti se préparent à contester la décision d’exclusion en cours de Rachid Halet, député et membre du présidium. Selon nos informations, la décision de radiation de ce membre encombrant de l’instance présidentielle du FFS pourrait survenir ce mardi, après deux appels à comparaître devant la commission de règlement des conflits auxquels le concerné n’a pas répondu. Le député de Tizi Ouzou est, selon des indiscrétions, accusé de n’avoir pas rapporté fidèlement, dans une déclaration, les propos du chef historique du FFS, Hocine Aït Ahmed, à propos de l’arrêt du processus électoral.
Mais il s’agirait, d’après nos sources, d’un simple prétexte brandi par les dirigeants du patri pour écarter un homme qu’on dit peu enthousiaste pour la participation de son parti aux prochaines élections législatives. D’où cette urgence de le mettre hors course avant l’engagement officiel du parti dans ces joutes électorales. On prête aussi au député de Tizi Ouzou son hostilité au rapprochement de son parti avec le pouvoir depuis quelques années, à travers son projet de «construction d’un consensus national». D’ailleurs, Rachid Halet est très peu associé, comme on peut le constater, aux nombreux meetings animés par les différents membres du présidium, aux côtés du premier secrétaire du parti.
R. Mahmoudi
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