Le Maroc : un modèle en termes de faux-fuyants

Par Boudjemaa Selimia Le Maroc qui s’était engagé dans un grand projet en trompe-l’œil de réforme après le «printemps arabe», est en train de glisser vers un régime autocratique impitoyable. Malgré le grand tapage ayant accompagné l’introduction du projet de la nouvelle constitution en 2011, la marginalisation économique continue. Le manque de transparence et les abus commis par les forces de sécurité ont conduit les citoyens à investir la rue pour la première fois en cinq ans pour exprimer leur colère et leur désarroi face aux injustices et aux politiques infructueuses du gouvernement.

Les observateurs et les organisations de défense des droits de l’Homme affirment que les sbires du Makhzen, pris de panique, recourent à la violence sauvage pour mater toute action exprimant une quelconque forme de mécontentement, allant jusqu’à s’interposer pour stopper toute tentative de prise de parole dans l’espace public, entraver la liberté de la presse, en adoptant la stratégie du tout sécuritaire pour empêcher un nouveau mouvement de protestation de gagner du terrain.

Le Maroc, constate The Christian Science Monitor (CSM), est un cas d’école dans le monde arabe en termes de faux-fuyants, car il ne suffit pas de changer les lois sur le papier sans réformer les institutions qui légifèrent pour prétendre que le changement opéré est profond. En tout cas, pour le cas du Maroc rien n’a réellement changé. Les institutions restent de plus en plus opaques dans leur mode de fonctionnement, alors que l’absence de transparence à tous les niveaux accentue la suprématie du monarque et sa cour.

Aujourd’hui, et de l’avis de tous les experts, les indicateurs sont au rouge dans la monarchie alaouite, le taux de chômage se situe toujours autour de 10%, alors que le chômage des jeunes a doublé depuis le lancement des réformes, atteignant 39% dans les zones urbaines. Depuis les réformes, la liberté d’expression a largement reculé. L’Etat marocain contrôle drastiquement les réseaux sociaux, les supports de communication digitale, tels que les appels vocaux via Skype, Facebook, Messenger et WhatsApp, pour protéger les entreprises de télécommunications de la concurrence dite déloyale. Le Makhzen, qui tente de soigner son image à l’étranger, notamment dans le domaine des libertés et du respect des droits fondamentaux, a procédé récemment, relève CSM, à une série d’arrestations ciblant des journalistes de haut niveau et des militants des droits de l’Homme. En juin, le pouvoir judiciaire a entamé un procès contre sept militants des droits de l’Homme pour avoir lancé un projet de formation de journalistes citoyens via une application de téléphonie mobile.

C’est dans ce climat donc d’atteinte aux libertés et de méfiance envers l’Etat que des manifestations ont éclaté le mois octobre dernier, suite à la mort du marchand de poisson Mouhcine Fikri. Ce dernier a été écrasé par un camion alors qu’il tentait de récupérer plus de 11 000 dollars d’espadon confisqué par les autorités. Suite à cet incident, le mouvement de protestation a gagné toute la région natale de Fikri, Al-Hoceima, une région traditionnellement marginalisée du Rif. Les manifestations se sont répandues même dans la capitale Rabat. Depuis plusieurs jours, la tension a atteint son comble dans la rue marocaine, la colère a été visible parmi les manifestants qui dénonçaient la répression démesurée des forces de sécurité et des troupes d’élite agissant sous les ordres du palais. Ce malaise, qui a fait bouger la rue marocaine, montre à quel point, concluent les analystes du Christian Science Monitor, les réformes tant acclamées par le Maroc restent juste la vitrine d’un changement superficiel du fonctionnement des institutions du Makhzen, considérées par l’ensemble des observateurs comme de la poudre aux yeux. Mais l’avenir nous en dira plus.

B. S.
(Londres)

Comment (41)

    Tamenfoust
    14 décembre 2016 - 15 h 03 min

    Au début des événements qui
    Au début des événements qui ont secoué le monde arabe et appelés « Printemps arabe », le gourou marocain a fait une fuite en avant en organisant des législatives anticipées afin de faire élire les islamistes du PJD soumis au Makhzen donnant à ses sujets l’illusion du changement. Avec l’avènement de ces islamistes makhzeniens au pouvoir sous les ordres du gourou Momo ben el Glaoui, la prostitution et le trafic de drogue n’ont jamais été aussi florissants au Maroc….ce qui démontre cette fuite en avant n’était qu’une feinte de pouvoir pour mieux endormir,es sujets de sidhoum.

    thagaste
    13 décembre 2016 - 20 h 45 min

    la différence entre l
    la différence entre l algerie et le Maroc, c’est que le Maroc se prend pour un pays d européen, ou tout est permis, tout ça pour plaire à la voix de son maître. l algerie reste maître de ces décisions et ça dérange. les chiens aboient et l algerie passe

      Milev
      14 décembre 2016 - 15 h 14 min

      Les serviles qui sont soumis
      Les serviles qui sont soumis à l’Arabie saoudite et à la France sont dérangés par la souveraineté algérienne. En réalité ils jalousent notre esprit indépendant, mais ils ne peuvent pas faire comme nous, ils manquent de courage et ont les mains liées.

    JeanBoucane
    12 décembre 2016 - 9 h 42 min

    Vous savez que les
    Vous savez que les entreprises marocaines n’ont pas de capitaux marocains… Maroc Telecom appartient aux emirati, les cimenteries du Maroc appartient aux Italiens, la rafinnerie Samir appartenait au saoudiens, ils vont vendre Roual Air Maroc au Qatar, etc… meme le plis grand hotel du Maroc qui est a Marrakech appartient au moyen orientaux… ils sont en train de se moquer de qui? Quel est leur modele? La vente de toute leur compagnie? Apparemment ils sont bon qu’a servir des thés

      Tahar Ben Jelloun
      12 décembre 2016 - 14 h 43 min

      Surtout ne pas oublier que
      Surtout ne pas oublier que toutes ces entreprises soit disant marocaines mais qui appartiennent effectivement aux etrangers, la famille royale detient des actions jusqu’a hauteur de 40%. Ceci fait dire aux analystes que le Maroc appartient aux etrangers mais aussi a cette predatrice famille allaouite allochtone.

      ANTI MAKHNEZ
      12 décembre 2016 - 15 h 11 min

      en y ajoutant les terres, les
      en y ajoutant les terres, les luxueuses résidences ou riads et toutes les propriétés foncier.
      le roi salmane d’ibn yahoud posséde a lui seul 19 résidences ou palais au royaume de la narcomonarchie du plus grand ……………………a ciel ouvert, sans compter les grands patrons du cac 40, du showbiz, les grandes personnalités politique francaise (sarkocu, kouchner, fabius, chirac et autres….), et évidemment israel.
      tout le marokistan est hypothéqué, quant aux sujets soumis mokokos il leur restent la culture et le trafique de drogue, et la prostitution.

        Anonymous
        12 décembre 2016 - 22 h 09 min

        LA CULTURE ET LE TRAFIC DE
        LA CULTURE ET LE TRAFIC DE DROGUE ? NON LA CULTURE DU CANNABIS VOILA TOUT!
        QUESTION CULTURE ILS COPIENT L’ALGERIE EN TOUT

    Anonymous
    12 décembre 2016 - 3 h 32 min

    Une proposition pour notre
    Une proposition pour notre ministère de l’éducation: ne plus appeler le Maroc المغرب en arabe, mais المروك. Ou alors, il faut abondonner l’appelation Maghreb et la remplacer par Afrique du Nord. Ceci pour éviter le mélange des genres. Les serviettes sont des serviettes, les torchons des torchons.

      Fouedz
      12 décembre 2016 - 14 h 54 min

      Tres bonne idee surtout quand
      Tres bonne idee surtout quand on sait que le mot ‘Maghreb » (qui veut dire maroc en arabe) est un suibterfuge du Glaoui H2 pour faire entrer dans le sub-conscient des Gouvernements des pays d’Afrique du Nord ce concept d’insiration sioniste a l;effet de faire valoir son idee de « grand maroc » base sur des consideration pseudo-historiques au detriment du droit international Israel defent son « grand israel » sur le meme concept.

      Ceci dit, il faut savoir que le terme ‘Maghreb Aarabe » devant definir la region Afrique du Nord n’existe dans aucun lexique des Organisations (ONU….) et Institutions intertionales (FMI – OCDE….) qui parlent plutot de Region MENA (Meddle East and North Africa) au lieu es place de cette coquille vide de l’UMA (Union du Makhreb Arabe).

      La meme chose en 1926 qiand les trois pays ont cree l’ENA (Etoile Nord Africaine).

        AOMAR
        12 décembre 2016 - 15 h 07 min

        @Fouedz

        @Fouedz

        C’EST CERTAINEMENT SUR LA BASE DE CE SUBTERFUGE QUE LA NARCO-MONARCHIE N’A PAS RECONNU L’INDEPENDANCE DE LA MAURITANIE EN 1961, A ENVAHI L’ALGERIE EN 1963 ET COLONISE LE SAHARA OCCIDENTAL EN 1975.

        C’EST AUSSI CERTAINEMENT UNE FACON DE FAIRE DETOURNER L ATTENTION DES MAROCAINS DE LEUR MISERE ENDEMIQUE REPUTEE A TRAVERS LE MONDE ENTIER

    Moroccoleaks
    11 décembre 2016 - 20 h 37 min

    D’Al-Qaïda à Daech: le nombre
    D’Al-Qaïda à Daech: le nombre de recrues marocaines multiplié par six.

    Kiosque360. Le nombre de jihadistes marocains a été multiplié par six entre la naissance de la nébuleuse Al-Qaïda et celle de l’organisation terroriste Daech. La majorité des nouvelles recrues est issue des villes de Fès, Tétouan et Tanger.

    Les jihadistes marocains étaient au nombre de 360 dans les rangs de la nébuleuse terroriste Al-Qaïda, tandis que l’organisation Daech en compte aujourd’hui plus de 2540.

    Les jhadistes qui avaient rejoint Al-Qaïda étaient principalement issus de quatre villes marocaines, notamment de la capitale économique du pays, Casablanca, alors que ceux qui combattent dans les rangs de Daech sont issus de 63 villes.

    Ces données viennent d’être rendues publiques par le Centre de lutte contre le terrorisme relevant de l’Académie militaire américaine, après examen des documents saisis en Irak chez Al-Qaïda ou encore de ceux divulgués par un ancien jihadiste au sein de Daech.

    Les données en question ont révélé que Casablanca était le principal «fournisseur» de jihadistes pour la nébuleuse Al-Qaïda au niveau du Maroc, avec un taux de 65%. Ainsi, 170 jihadistes sur un total de 250 membres identifiés sur les documents d’Al-Qaïda en Irak étaient issus de Casablanca.

    Par contre, aujourd’hui, la ville de Casablanca ne fournit que 4.5% des jihadistes marocains combattant dans les rangs de l’organisation terroriste Daech, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition du 12-13 décembre, ajoutant que la ville de Fès, deuxième grande agglomération du royaume, arrive en tête avec 15%, soit 370 recrues.

    Mais le grand changement a été relevé au niveau du nord du royaume avec 320 jihadistes issus de Tétouan et 230 autres de Tanger. En plus de ces villes, les données du Centre de lutte contre le terrorisme ont révélé que les régions qui «alimentent» Daech sont Beni Mellal, Settat, Al Gharb, Rabat, Al Hoceima, l’Oriental, Marrakech-Tansifte et Souss-Massa.

    De même, les données ont révélé que 91.7% des recrues marocaines dans les rangs d’Al-Qaïda avaient trouvé la mort dans des attentats-terroristes, tandis que 400 recrues marocaines sur un total de 2470, soit 16.2%, ont servi de kamikazes dans les rangs de Daech.

    ALI
    11 décembre 2016 - 20 h 25 min

    LE JOUR OU QUELQU’UN POURRA
    LE JOUR OU QUELQU’UN POURRA NOUS EXPLIQUER POURQUOI LES 7 MILLIONS DE PROSTITUEES MAROCAINES EXERCANT AU MAROC ET A L’EXTERIEUR FONT LEUR CINQ PRIERES DE FACON REGULIERE ET AVEC ASSIDUITE ON AURA PEUT ETRE COMPRIS UN PEU LA PSYCHOLOGIE DE CETTE PEUPLADE DE SCHRIZOPHRENES QUI CONTINUE A CROIRE QUE L’ALGERIE EST A L’ORIGINE DE TOUT LEURS PROBLEMES COMME LE LEUR FAIT CROIRE LEUR ROITELET M6 ET SE SBIRES DU MAKHNEZ SANS JAMAIS PENSER QUE C’EST PLUTOT LA SENTANCE DE ALLLAH FACE A LEUR COMPORTEMENT PERVERS QUI N’A RIN A VOIR AVEC L’ISLAM

      Illetre
      12 décembre 2016 - 9 h 45 min

      BIEN DIT SI ALI, ET IL NE
      BIEN DIT SI ALI, ET IL NE FAUT PAS OUBLIER AUSSI QUE LE ROITELET MAROCOTRAFIQUANT, AMIR EL~MOUDMININE, EST LE PRINCIPAL PRODUCTEUR ET DEALER MONDIAL DU CANNABIS. MAINTENANT QU’IL S’EST DECLARE DEPUIS MADAGASCAR  » COMMANDEUR DE TOUS LES CROYANTS DE TOUTES LES RELIGIONS », SON ALTESSE IMPERIEUSE EST DENONCEE PAR UN JOURNAL AMERICAIN, The Christian Science Monitor, DU FAIT DE SA CONFUSION ENTRE MONOTHEISME ET MOMOTHESIME. LE PAUVRE, IL N’AVAIT PAS BIEN LU QU’ILY A UN N AU LIEU DE M.

      Elies
      12 décembre 2016 - 15 h 00 min

      @ALI

      @ALI

      C’est cela « l’islam tolerant » made in Maghnez que le Roitelet M6 prone a ses sujets soumis sous la banniere d’auto[-proclame « Emir El Mouminie:

      Le drame est que les marocains et marocaines y croit naivement d’ou la place de la prostitution dans la societe marocaine

    Moroccoleaks
    11 décembre 2016 - 20 h 17 min

    Maroc : aux sources des
    Maroc : aux sources des faillites des entreprises (Source : Afrik.com).

    Le Maroc va connaître une année meurtrière. Je ne parle pas de morts d’hommes. Néanmoins, le Royaume enregistre de nouveau une avalanche sans précédent de faillites d’entreprises. Après les 10% de hausse en 2014, les 15% en 2015, rebelote avec une hausse de 10% de faillites prévues pour 2016.

    Alors, la majorité d’entre vous pensera que cette cascade de faillites est un simple phénomène conjoncturel dû, d’une part, à la faiblesse de la croissance nationale, autour de 1% cette année, et d’autre part, à la mollesse de croissance chez nos principaux partenaires européens, particulièrement la France. Néanmoins, le mal est plus profond, et il est entretenu par des dysfonctionnements structurels.

    En effet, cette tendance dure depuis la crise de 2008 et s’est accélérée depuis 2011. Par ailleurs, le nombre de défaillances est sans doute sous-estimé, puisque plusieurs chefs d’entreprises préfèrent mettre leur société en veilleuse plutôt que de déposer le bilan. Au moins 120.000 entreprises seraient concernées selon Inforisk. Aujourd’hui, même si le rythme de croissance des faillites va légèrement ralentir, il ne faudrait pas oublier que leur nombre sera cinq fois supérieur à la moyenne mondiale. A qui la faute ?

    Une réduction des investissements publics

    D’abord, à la volatilité des politiques publiques. En effet, l’examen des chiffres montre que le gros des défaillances est enregistré dans le secteur des BTP et de l’immobilier. Cela prouve que plusieurs faillites sont liées à l’essoufflement du cycle immobilier. Après une décennie marquée par une politique étatique de grands travaux, l’ajustement budgétaire et la réduction des budgets dédiés à l’investissement public ont touché de plein fouet les entreprises, notamment les PME, pour lesquelles les marchés publics constituent plus de 85% de leur chiffre d’affaires. Ce revirement dans la politique budgétaire a mis en difficulté tout l’écosystème opérant dans l’immobilier et les BTP. Preuve, si besoin en est, que l’Etat, via sa pression réglementaire et fiscales d’abord, et sa politique budgétaire expansionniste ensuite, n’a fait que promouvoir un secteur assisté, incapable d’être autonome et de vivre en dehors de la perfusion étatique. Et quand on sait que le tissu entrepreneurial marocain est dominé souvent par le manque de compétitivité, la faible diversification, et la propension au mimétisme, il n’est pas étonnant que cela conduise à la saturation de certains secteurs comme le textile, le métal, la promotion immobilière, etc. D’où la tendance structurelle à l’augmentation des défaillances.

    Retard de remboursement de la dette intérieure

    Et quand bien même, les entreprises marocaines ont des commandes, elles se font longuement baladées avant d’être payées, ce qui leur crée des difficultés de trésorerie. D’ailleurs, 25% des cas de faillites sont dues à l’allongement anormal des délais de paiement. Les petites structures sont les plus affectées par le phénomène. Les délais-clients se sont établis en moyenne à 279 jours pour les TPE et 144 jours pour les PME, alors que le gouvernement avait porté à 60 jours au maximum le délai de paiement des dépenses relatives aux commandes publiques. Ironie du sort, c’est l’Etat qui demeure le plus mauvais payeur du royaume, puisque ce sont les entreprises publiques qui sont à l’origine d’une masse importante des impayés.

    Un financement difficile

    Avec ce handicap de liquidité, les entreprises marocaines, en particulier les petites structures, se trouvent démunies surtout face à la frilosité des banques qui distribuent les crédits au compte-gouttes. La capacité de financement et donc de résilience des entreprises marocaines s’en trouve substantiellement amoindrie, surtout si l’on sait qu’elles sont souvent victimes de la volatilité de la demande domestique. La crise de liquidité des entreprises est amplifiée par le manque d’alternatives de financement. Elles doivent utiliser souvent leurs fonds propres ou compter sur le financement informel en raison de la faiblesse du marché financier et du capital risque. Bien évidemment, la Banque centrale marocaine a abaissé le taux directeur à deux reprises, mais c’était un coup d’épée dans l’eau puisque si les taux créditeurs ont légèrement baissé, cela n’a pas induit une hausse de la distribution des crédits.

    Effet domino

    Si les PME/PMI sont les premières victimes, la défaillance des grandes entreprises est encore plus problématique puisqu’elle crée un effet domino entraînant dans leur sillage leurs fournisseurs de PME, comme ça était le cas pour la Samir dans le raffinage et pour Abengoa dans le solaire. Heureusement le solde net reste positif grâce à la dynamique de création des entreprises. Mais, celle-ci est sur une tendance de décélération puisque jusqu’au mois d’octobre on a crée 16.400 nouvelles entreprises contre 20.000 un an auparavant. D’où la nécessité de repenser nos politiques publiques et notre environnement des affaires, car aujourd’hui l’enjeu est non plus seulement la création des entreprises, mais aussi et surtout leur pérennité.

    Contrairement aux autres pays émergents qui sont touchés par le même phénomène, au Maroc, le problème est plutôt structurel. Dès lors, les autorités responsables ne doivent pas s’arrêter à la conjoncture pour justifier cette hécatombe touchant les entreprises marocaines. Le ver est souvent dans le fruit !

    Hicham El Moussaoui, Maitre de conférences en économie à l’université Sultan Moulay Slimane (Maroc).

      Thidhet
      12 décembre 2016 - 0 h 54 min

      Et ça prétend vouloir sauver
      Et ça prétend vouloir sauver l Afrique

        RasElHanout
        12 décembre 2016 - 15 h 15 min

        De toutes les manieres ya Si
        De toutes les manieres ya Si Thidhet, ce n’est certainement pas en distribuant des centaines d’exemplaires de notre Saint Coran a chacun de ses voyages du Roitelet M6 en Afrique qu’un jour le Maroc va exporter des Avions.

      Thidhet
      12 décembre 2016 - 1 h 06 min

      « Contrairement aux autres
      « Contrairement aux autres pays émergents qui sont touchés par le même phénomène…. » J’espère que l’auteur plaisante quand il compare le Maroc aux pays emergents. Un pays qui flirt avec les taux de misère les plus cauchemardesques au monde.

        Kamel
        12 décembre 2016 - 15 h 12 min

        Effecitvement et le dernier
        Effecitvement et le dernier rapport 2016 du PNUD traitant des IDH (Indices de Developpement humain) est edifiant en la matiere au point ou par exemple on note que la Palestine sous colonisation israelienne est bcp mieux classee que le Maroc. (Information facilement verifiable sur le site du PNUD-UNDP)

    Fouedz
    11 décembre 2016 - 20 h 09 min

    C’est aussi cela le paradoxe
    C’est aussi cela le paradoxe marocain. Pour exemple on vous parle d’un projet de TGV offert par Sarlozy pour 2019 alors que 80% de la population rurale marocaine, qui constitue 65% de la population totale, continue a se depalcer a dos de mulet quand la famille rurale a la chance d’avoir un mulet.

    Des exemples de ce type font legion (analphabetisme- droit a l’electricite etc…) pour peu qu’on s’interesse a ce si bon peuple quoique trop naif

    hodni
    11 décembre 2016 - 18 h 29 min

    La forfanterie du maromicron
    La forfanterie du maromicron

    Une dette de 30 milliards de dollars
    Avec un trou dans la mémoire
    qui servira d’entonnoir
    aux maztolines pour vanter leur dépotoir
    Un pays qui ouvre ses trous de passoire
    a tout frankiste pour chaque soir
    au lieu de s’occuper de ses déboires
    Il claironne une vaine gloire
    Réfléchit par le royal miroir
    il s’enfonce ce peuple babillard
    Dans le vide d’un vaste mouroir
    Pour s’abreuver au pissoir
    D’un royaume en désespoir
    Aux mirages hallucinatoires
    Vendant un avenir aléatoire
    Que les morocos sont obligés de croire
    Sinon c’est l’autel du sacrificatoire
    Mimi6 dans son petit perchoir
    Dominant son petit douar
    Convertit à un grand lupanar
    Aves son rose mouchoir
    Drague l’Afrique noire
    Pour leur refiler des nanars
    Les africains, ne sont plus des jobards
    Ne suivent pas les combinards
    Ni les cupides, ni les criards
    Ni les mensonges, ni les bobards
    Ni les pleutres, ni les fuyards
    Ni wakha ,ni fanfares
    L’Algérie est le seul rempart
    Contre l’envahissement des charognards
    Revenir a l’UA, c’est trop tard
    L’Afrique n’a pas besoin d’un avatar

      pour Hodni
      11 décembre 2016 - 19 h 40 min

      La forfanterie du maromicron
      La forfanterie du maromicron Une dette de 30 milliards
      de dollars Avec un trou dans la mémoire qui servira d’entonnoir
      aux maztolines pour vanter leur dépotoir
      Un pays qui ouvre ses trous de passoire
      a tout frankiste pour chaque soir au lieu de s’occuper de ses déboires
      Il claironne une vaine gloire
      Réfléchit par le royal miroir
      il s’enfonce ce peuple babillard
      Dans le vide d’un vaste mouroir
      Pour s’abreuver au pissoir
      D’un royaume en désespoir
      Aux mirages hallucinatoires
      Vendant un avenir aléatoire
      Que les morocos sont obligés de croire
      Sinon c’est l’autel du sacrificatoire
      Mimi6 dans son petit perchoir
      Dominant son petit douar
      Convertit à un grand lupanar
      Aves son rose mouchoir
      Drague l’Afrique noire
      Pour leur refiler des nanars
      Les africains, ne sont plus des jobards
      Ne suivent pas les combinards
      Ni les cupides, ni les criards
      Ni les mensonges, ni les bobards
      Ni les pleutres, ni les fuyards
      Ni wakha ,ni fanfares
      L’Algérie est le seul rempart
      Contre l’envahissement des charognards
      Revenir a l’UA, c’est trop tard
      L’Afrique n’a pas besoin d’un avatar

      Bravo cher compatriote

      Badreddine
      11 décembre 2016 - 20 h 13 min

      En matiere d’endettement il
      En matiere d’endettement il faut savoir que le Marocain est la personne la plus endettee de tous les pays de la Region MENA (Meddle East and North Africa) apres le libanais dont le pays a connue deux guerres devastatrices en vingt ans (Source Banque Mondiale).

        Anti khafafich
        12 décembre 2016 - 7 h 17 min

        Sublime !
        Sublime !

    Anonyme
    11 décembre 2016 - 18 h 03 min

    Alilou habib,ya des marocains
    Alilou habib,ya des marocains très sympathique il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac,ce sont nos frères et hamdoulilah ya des gens qui leurs apportent à manger au moins ça prouve que les algériens ont la main sur le coeur

      Anonyme mais vrai DZ
      11 décembre 2016 - 18 h 43 min

      comme toi? ya maroqi khanez.
      comme toi? ya maroqi khanez. Dégage de ce site

      Kamel
      11 décembre 2016 - 20 h 19 min

      Moi mon frere ne voudra
      Moi mon frere ne voudra jamais etre un esclave consentant a une famille de predateurs venue du Golfe pour l’humilier et faire de lui une risee universelle

    Moskosdz
    11 décembre 2016 - 16 h 02 min

    Le Maroc est pire que le
    Le Maroc est pire que le crapaud qui voulait se faire aussi gros que la vache,alors qu’en réalité,il n’est rien,ce n’est qu’un pays de misère,de drogue et de magouilles appuyé par la France et Israël pour comploter contre les richesses des autres.

      La Fontaine
      11 décembre 2016 - 17 h 28 min

      Merci d’avoir pensé à ma
      Merci d’avoir pensé à ma fable pour faire la comparaison avec ce roitelet fantoche. Si tu veux connaitre la vraie histoire de la GRENOUILLE (et non le crapaud) , tape « La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le Boeuf ». En attendant voici le début de ma fable actualisé:=============
      Le Maroc vit L’Algerie
      Qui lui sembla de belle taille.
      Elle qui n’était pas grosse en tout comme un œuf,
      Envieuse s’étend, et s’enfle, et se travaille
      Pour égaler l’animal en grosseur,
      Disant : Regardez bien, ma sœur ;
      Est-ce assez ? dites-moi ; n’y suis-je point encore ?
      — Nenni. — M’y voici donc ? — Point du tout. — M’y voilà ?
      — Vous n’en approchez point. La chétive pécore
      S’enfla si bien qu’elle creva.

        Moskosdz
        11 décembre 2016 - 19 h 54 min

        +La Fontaine(ma fable)je ne
        +La Fontaine(ma fable)je ne savais pas aussi que le têtard vit aussi longtemps,près de 4 siècles quoi !.

          La Fontaine
          11 décembre 2016 - 21 h 37 min

          =quand le sage montre la lune
          =quand le sage montre la lune l’abruti regarde le doigt= toi l’abruti, non seulement tu regarde le doigt mais tu te le fourre en diant « hal min mazid »

          Moskosdz
          11 décembre 2016 - 22 h 29 min

          +La Fontaine//Faire du copier
          +La Fontaine//Faire du copier coller,ne veut pas dire que tu dépasse largement le grand poète.d’ailleurs,un Makhnéziste au pseudonyme de « La Fontaine » lui va très bien,qui veut dire aussi dans le jargon Français »prostituée insatiable »

    Erracham
    11 décembre 2016 - 14 h 09 min

    Le Maroc est un pays de
    Le Maroc est un pays de contradictions. Leurs ambitions sont inversement proportionnelles à leurs capacités réelles. Ils ont hérité des Israëliens cette maladie de l’expansionisme comme affirmation de leur « puissance » et comme eux,ils ont recours aux coups tordus, quand bien même, ils sont immoraux et ammoraux. Ils veulent introduire une certaine modernité dans leur vie quotidienne alors qu’ils en sont encore à baiser le main d’un monarque représentant un systême caduc et révolu. A les entendre, les Marocains sont les meilleurs, les plus intelligents, les plus…. Ils n’arrêtent pas de se vanter, mais que savent-ils faire d’autre à part cultiver la drogue et l’exporter avec leurs femelles (expertes en sorcellerie) et vendre leur pays à des prédateurs sexuels et économiques. « Grands parleurs, petits faiseurs ». Nous devrions les ignorer et ne prêter attention ni à leurs discours ni à leurs gesticulations. Mayidirou wallou!

    HANNIBAL
    11 décembre 2016 - 11 h 01 min

    Je croyais que malgré tout
    Je croyais que malgré tout les indices de dévelopement dont se targue le royaume d’etre 1er en haut du tableau ; on ne peut le concurrencer sur sa politique de marketing en 5 ans les 15000 entreprises fermées soit 3000 dans l’année depuis que le pjd est aux commandes ; 40% de chomeurs des jeunes pour la plupart et les vieux on les compte pas ; la région du rif qui
    produit du kif a outrance et innonde le monde entier et empoisonne notre jeunesse ; cette meme région merite son sort ; car les rifains sont les premiers agresseurs des Saharaouis
    et je ne les différencie pas des mar »okés ; ethnologiquement parlant a choisir entre les 2 le choix c’est la peste ou le choléra ; quand a Joufflu VI il peut vanter ses mérites d’etre le premier prédateur ; de son peuple qu’il a plongé dans la prostitution et soumis pour les touristes pédophiles qui logent au marokistan dont la plus grosse mafia $ioniste sont les isra.heliens ; le cuistre Momo VI peut se vanter de son modèle de gouvernance ; les suicides et immolations sont quotidiens au royaume des mirages ; les crimes et délits ont augmenté de 200 % l’école publique est saturé et subit les effets de la crise ; avec 200 fermetures et un taux d’analphabétisme de 38% cette populace victime du prédateur
    va venir gonfler les statistiques royales ; ce a quoi l’amir prédateur prépare son peuple et l’envoie dans les chemins qui va finir dans les fossés que l’on connait ; quand a sa liberté de la presse il est pire que son père hassassin 2 ; et comparé a l’Afghanistan ou la presse est plus libre et le peuple au moins ne vit pas dans le mensonge ; ceci étant dit le roi n’est qu’un cheval de troyes au profit de ses maitres ; et qu’il a tout bradé meme orange a tout rafler dans ce pays de miséreux ; le peuple vendu comme du bétail et lui se pavane chez les Africains ce qui me parait louche venant d’un pervers ; comme on le connait un pas en avant et deux en arrière ou pour augmenter le Pib tout est bon pour ce roi de pacotille !!! ‘(on dit que tout ce qui brille n’est pas or ) !!!! nous risquons un déferlement de marokins a notre frontière une muraille de Chine pour les garder a distance ; chacun chez soi les moutons
    seront bien gardé !!!!!

      Jean_Boucane
      11 décembre 2016 - 21 h 31 min

      Tu te tropes sur le RIF, ce
      Tu te tropes sur le RIF, ce peuple se rebelle… en ce moment ils font des manifestations ou aucun drappeau de la monarchie est toléré, seul le drappeau amazigh et le drappeau de la Republique du Rif est toléré… pour rappel, le drappeau de la République du Rif est plus ancien que le drappeau de la monarchie alaouite!!!

        Yeoman
        12 décembre 2016 - 1 h 10 min

        Eh bien, ils seraient plus
        Eh bien, ils seraient plus crédibles s’ils haussent aussi le drapeau Sahraouis pour marquer leur solidarité avec cet autre peuple victime du Makhzen et de ses maîtres.

    Thidhet
    11 décembre 2016 - 7 h 43 min

    Ce qu’on appelle elmarouk n
    Ce qu’on appelle elmarouk n’est rien d’autre qu’un ensemble hétéroclite de territoires demi-autonomes dominés et exploités à fond par la famille de Mohamed 6 et par ses maîtres, pour la plupart des délinquants économiques occidentaux. Le processus de pourrissent politique, économique, social, moral et même religieux y est tel que si l’Algerie n’y prend pas garde, elle va se retrouver envahie par d’interminables hordes affamées répandant sur leur passage ruines, débauche, maladies et Dieu sait quoi encore. Pour éviter ce scénario catastrophe, nous devrions au mieux aider les marocains à se libérer de ce despote d’un autre âge, au pire investir dans une muraille de Chine.

      ALILOU HABIB
      11 décembre 2016 - 11 h 59 min

      bjr hier dans notre petite
      bjr hier dans notre petite locate j ai remarquer plus de 35marokos qui travail au noir on est loin du maroc 1200 KM meme la police ne les genent pas j ai rien compris pas d assurance les gens leur raporte de qoi manger tous les jours ils changent leur argent en euro et personne ne soucie

        Thidhet
        11 décembre 2016 - 18 h 29 min

        Bonsoir Habib. N’oublions pas
        Bonsoir Habib. N’oublions pas que la pauvreté des marocains a déjà été instrumentalisée par le Makhzen et les vrais maîtres occidentaux du Maroc pour faire main basse sur les richesses des enfants Sahraouis après les avoir poussé à l’exile. À mon avis tant qu’il s’agit de personnes d’origine tunisienne, marocaines ou africaines venues dans l’espoir de trouver de quoi nourrir leurs enfants en travaillant dur, cela ne pose pas de problème. Le danger serait que des gens dans le besoin soient volontairement dirigés vers nos frontières et utilisés comme outil politique pour déstabiliser le pays en y multipliant des foyers de tensions violentes. .

          Le Tlemcenien
          12 décembre 2016 - 7 h 28 min

          Une fois rassasies ils
          Une fois rassasies ils passeront a l action. Un marroki n oublie jamais son roitelet, parole d un homme de l ouest algerien

        anonyme
        11 décembre 2016 - 22 h 19 min

        il faut les signaler à la
        il faut les signaler à la police !

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