Le couple franco-marocain lance une campagne de calomnie contre l’Algérie
Des médias français, dont l’agence de presse officielle AFP, relaient et amplifient depuis quelques jours des informations alarmistes, mais jamais confirmées, selon lesquelles des centaines de Maliens rapatriés d’Algérie accuseraient les forces de sécurité algériennes de violences, faisant état de blessés, voire de morts. Aussitôt, la section locale d’Amnesty International a réclamé l’ouverture «immédiate» d’une enquête sur les prétendus cas de décès et de mauvais traitements physiques rapportés par le correspondant de l’agence française à Bamako qui, dans son reportage, ne cite aucune source officielle.
Il faut rappeler que cette campagne médiatique acharnée autour des réfugiés subsahariens en Algérie a commencé au lendemain du Forum africain d’investissements et d’affaires organisé à Alger, alors que les opérations de rapatriement de ressortissants africains n’ont jamais cessé depuis deux ans et qu’à aucun moment les autorités des pays concernés (Niger et Mali), ni d’ailleurs les ONG locales et internationales ne s’en sont plaints. Elle coïncide aussi avec le périple africain entamé par le roi du Maroc, Mohammed VI, pour tenter de soudoyer quelques pays en vue de négocier la réintégration de son pays dans l’Union africaine. Cette offensive est accompagnée d’une mobilisation diplomatique et médiatique inédite pour renvoyer l’image d’une conquête politique et économique, alors que plusieurs capitales appréhendées n’ont pas voulu céder au chant des sirènes et refusent de retirer leur reconnaissance de la RASD et de sa légitime place au sein de l’UA.
Ces allégations s’inscrivent dans le cadre d’une campagne insidieuse tous azimuts lancée contre l’Algérie. C’est pourquoi il faut s’attendre à la moindre occasion qui se présente à des attaques aussi massives et à des provocations pouvant provoquer des crises diplomatiques avec des pays voisins. Le couple franco-marocain s’acharne contre l’Algérie parce que toutes les tentatives de la mettre à genoux – terrorisme, qui-tue-qui, lobbyings, manipulations – ont échoué et que la crise pétrolière n’a pas entraîné une explosion sociale, comme l’aurait souhaité ce couple. Même si dans les occasions officielles, Français et Européens, en général, prônent le dialogue et la coopération entre les deux rives et invitent l’Algérie et le Maroc à privilégier l’entente et la légalité internationale pour aplanir les différends qui les opposent.
Or, derrière les discours mielleux se cache un véritable travail de sape, mené de concert par les ONG, les lobbies et les médias pour tenter d’affaiblir l’Algérie afin de mieux faire passer les projets machiavéliques de la France dans la région et faire basculer la question sahraouie en faveur du Makhzen.
Vaines tentatives qui se sont fracassées contre l’expérience des Algériens face à l’hydre terroriste islamiste à qui Hassan II offrait son soutien en hébergeant – entre autres – le fondateur du groupe sanguinaire GIA, Abdelhak Layada, et que François Mitterrand gratifiait de sa bienveillante protection en imposant un embargo sur les armes à l’ANP pour l’empêcher d’éradiquer les hordes sauvages qui infestent la France et l’Europe désormais.
R. Mahmoudi
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