Propositions pour la création d’une force commune d’intervention rapide et d’un centre d’analyse et d’alerte pour le G5

Le secrétaire général du G5, Najem El Hadj Mohamed, a fait savoir lundi que des propositions ont été formulées à l’effet de créer une force commune, un centre d’analyse et d’alerte et des forces d’intervention rapide dans le corps de la gendarmerie des pays membres. Dans une conférence de presse lundi dernier à l’issue d’une rencontre de consultation et d’évaluation organisée par le secrétariat général permanent du G5 (Mauritanie, Burkina Faso, Mali, Tchad et Niger), en collaboration avec les partenaires du groupe, Najem El Hadj Mohamed a déclaré que «ce groupement régional, créé dans des conditions difficiles pour les pays membres dans les domaines de la sécurité et le développement en raison de la sécheresse et du terrorisme, dispose aujourd’hui de tous les fondements de succès du fait de ses sièges et de ses fortes relations avec les partenaires et les organisations internationales». «Le groupe a décidé également d’unifier ses efforts face à ces contraintes notamment en mettant en place une stratégie comprenant 100 projets dans les domaines précités dont la majorité porte sur la bonne gouvernance», a-t-il ajouté.

Pour rappel, le groupe des cinq Etats du Sahel a été créé suite à une réunion qui a regroupé à Nouakchott en février 2014 les dirigeants de Mauritanie, du Burkina Faso, du Tchad, du Niger et du Mali, pour faire face aux défis sécuritaires et économiques et d’œuvrer en faveur de la mobilisation de financements et d’investissements étrangers dans l’objectif de concrétiser le développement dans la région et particulièrement dans les pays membres.

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