Le FFS réitère l’attachement du parti à ses principes fondateurs
Le Front des forces socialistes (FFS) profite du premier anniversaire de la mort de son leader historique Hocine Aït Ahmed pour réitérer «énergiquement» son attachement plein à ses principes fondateurs. Dans un message vidéo posté sur le site du parti, le premier secrétaire, Abdelmalek Bouchafa, appelle les militants et les sympathisants du FFS à être nombreux demain à la salle Atlas pour le meeting commémoratif du décès de Hocine Aït Ahmed. Abdelmalek Bouchafa a insisté sur l’importance de ce meeting afin de dissiper les malentendus et de lever les doutes sur la conduite du parti et la direction suivie. Le premier secrétaire a assuré qu’il n’y a pas d’égarement, ni d’éloignement de la ligne fondatrice du FFS et de changement d’objectifs. «Au FFS, nous sommes toujours fidèles à nos principes fondateurs et nos objectifs primordiaux, conformément à la ligne politique imprimée par le défunt Hocine Aït Ahmed. Nous sommes toujours attachés à la construction démocratique de la nation algérienne», a-t-il martelé tout en soulignant que cela constitue «pour nous une nécessité historique et politique que personne n’a le droit de la vider de son vrai sens et de son contenu».
Abdelmalek Bouchafa poursuit en expliquant que cette démocratisation ne saurait être concrétisée «sans la reconstruction d’un véritable et effectif consensus national et le passage vers la deuxième République». Cette deuxième République, réclamée par le FFS, doit être basée, a-t-il précisé, «sur la légitimité populaire, la démocratie, la justice sociale, les droits de l’Homme, l’Etat de droit et des libertés». Abdelmalek Bouchafa, qui a beaucoup parlé du «rendez-vous de la salle Atlas», a affirmé que l’identité politique du FFS reste inchangée et constante».
Le premier secrétaire a assuré également que rien ne pourra ébranler le parti ni entamer sa détermination à continuer à défendre ses idéaux et à œuvrer à réaliser ses objectifs. Allusion faite à la crise qui a secoué le parti, notamment avec l’exclusion d’un membre de l’instance présidentielle, Rachid Hallet, lequel a, par la suite, accusé les dirigeants actuels d’opérer un «putsch» en sortant de la ligne historique et en œuvrant à la normalisation du FFS. La direction du parti semble ainsi vouloir, à travers le meeting de demain, réaffirmer son attachement aux principes fondamentaux du FFS et assurer qu’elle demeure fidèle aux objectifs tracés par le défunt Hocine Aït Ahmed. Car, une année après sa disparition, des voix s’élèvent pour dénoncer la «déviation» du FFS de sa ligne fondatrice et historique.
Hani Abdi
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