Le FFS appelle à «déjouer les manœuvres des apprentis sorciers»

Abdelmalek Bouchafa. New Press

Le Front des forces socialistes (FFS) exprime sa profonde inquiétude quant aux dernières violences qu’a connues la ville de Béjaïa et quelques localités d’autres wilayas. Le plus vieux parti de l’opposition, qui a réagi à travers son bureau fédéral de Béjaïa, se dit «inquiet de voir la situation dans la wilaya de Béjaïa dégénérer à la suite d’un appel anonyme à une grève des commerçants». Il affirme suivre «avec beaucoup d’attention l’évolution de cette situation porteuse de risques de développements chaotiques ainsi que les tentatives de faire basculer la wilaya dans la violence».

Pour le FFS, cette situation est la conséquence de l’obstination du pouvoir à s’opposer à toute alternative politique démocratique et à une sortie de crise consensuelle ainsi que l’acharnement à détruire les cadres d’organisation et de débats citoyens». C’est, pour cette formation, ce qui pousse certaines catégories de la population à recourir à la violence.

Le FFS rappelle qu’il a «toujours milité, milite et militera pour le droit de grève et de la manifestation pacifique pour exprimer les doléances légitimes de la population». Il dit également avoir toujours appelé les Algériennes et les Algériens à se mobiliser et à s’organiser pacifiquement pour revendiquer leurs droits tout en faisant preuve de lucidité, d’esprit de discernement et de rejet de la violence. Le FFS appelle la population et particulièrement les jeunes de la wilaya de Béjaïa à la vigilance pour «déjouer les manœuvres des apprentis sorciers».

Le FFS renouvelle sa proposition de concertation et de dialogue en vue de réaliser un consensus national seule alternative à la dictature de la violence d’où qu’elle vienne. Il dit haut et fort «non à la violence !».

Sonia Baker

Comment (9)

    kherrata
    4 janvier 2017 - 21 h 37 min

    je suis honte d’adhéré à ce
    je suis honte d’adhéré à ce parti complice de systeme mafieux qui ne reconnait pas notre région 1300mds parti en fumer aujourd’hui il parle de l’austérité au nom de notre région cette fois ci on accepte pas le geo-politique c’est changé il reste plus à jouer sur les thème qui fait recette à ce systeme rien corrompu l’international et la thèse de terrorisme ça devient un phénomène mondial il faut vivre avec à souffle ce systme encore!

    Anonymous
    4 janvier 2017 - 18 h 52 min

    HASSINA HAMMACHE ANCIENNE
    HASSINA HAMMACHE ANCIENNE SECRÉTAIRE NATIONALE QUI A DÉMISSIONNE
    Le ffs se réveille un peu tard après 02 jours de lecture ou va la balance, un jeune de mort de plus est de trop pour l’Algérie sauvegardons la vie de nos enfants plus jamais de marchandage de leur vie.

    Lghoul
    4 janvier 2017 - 18 h 00 min

    Vous etes tout aussi
    Vous etes tout aussi responsables de tout ce qui nous arrive car vous faites parti du plan contre le peuple algérien qui est de le rendre d’abord ignorant en le transformant en gens zombie en des béni oui oui en détruisant l’éducation et fermer les yeux devant le laissez aller de la corruption a tous les échelons pour … pourquoi ? Pour quelques chaises au parlement ! Honte a vous !
    Vous etes aussi notre honte car vous ne FAITES ABSOLUMENT RIEN pour dénoncer ; voila pourquoi vous faites aussi parti du meme parti qui gouverne – vous etes moussa l’hadj et hadj moussa. Pour ceux qui traitent les jeunes désespérés de »délinquants » car ils veulent du travail, vous nous rappelez les colons francais avant la guerre d’Algerie, assis comfortablement dans leurs salons douillets sirotant du whisky. Oui messieurs admirez la populasse et les « délinquants » car vous ne voudriez jamais rien partager avec eux ! La preuve vous etes tous les memes depuis la nuit des temps. Vous ne changez pas et vous ne voudriez jamais un changement pour tout l’or du monde. La meme chose chaque jour pour avoir les memes avantages eternellement.

    Laetizia
    4 janvier 2017 - 17 h 25 min

    Écoutez monsieur du FFS,
    Écoutez monsieur du FFS, notre Algérie est certes imparfaite mais notre algérie avance, enfin! tout se réglera graduellement, j’en suis convaincue, la volonté est là présente. j’espère que vous ne faites pas partie des « parties internes » qui ont causé ce rififi parce que vos paroles ressemblent à du marchandage… Je fais confiance aux forces de l’ordre pour débusquer les délinquants qui empêchent les honnêtes gens de travailler normalement. merci.

      chaab
      5 janvier 2017 - 5 h 43 min

      Casses toi. L »Algérie qui
      Casses toi. L »Algérie qui avance est sur le terrain des luttes démocratiques et non ton pouvoir autiste qui induit le chaos.

    MELLO
    4 janvier 2017 - 17 h 21 min

    Les institutions, censées
    Les institutions, censées constituer les espaces d’expression et de prise en charge des préoccupations des citoyens, ne jouissent d’aucune légitimité. Elles ont progressivement perdu leur caractère étatique et républicain et donnent aujourd’hui l’image déshonorante de simples instruments de coercition et de régulation clanique. La résurgence de toutes sortes d’archaïsmes et l’encouragement des tensions à bases régionalistes, tribales ou familiales, sur fond d’impasse politique intégrale, met plus que jamais notre Nation au bord de la décomposition. Les prémisses d’une dégradation accélérée de la situation sont là. Il importe de rompre avec les fausses solutions, et en finir avec les faux dialogues. Restituer au peuple son droit à l’autodétermination pour lequel trois générations de patriotes se sont sacrifiées est un impératif de rupture avec les faux-semblants et les faux-fuyants du  » despotisme éclairé « . Le F F S considère que l’urgence est d’engager le pays sur la voie de la construction démocratique de l’Etat et de la société. Il s’agit de réunir les conditions nécessaires à l’amorce d’un processus politique pour une transition démocratique, Libre aux imposteurs de s’entêter à vouloir falsifier le passé pour le transformer en épopées mythiques d’un clan, d’un appareil ou d’un homme providentiel, mais ils ne peuvent gommer pour toujours cette réalité historique : la résurgence de l’Etat algérien est consubstantielle à la souveraineté collective et individuelle des Algériennes et des Algériens.
    Nous n’avons pas oublié les émeutes d’octobre 1988 qui ont mis à nu un système en rupture avec les aspirations de la jeunesse. A partir de 1991, nous avons connu une crise profonde qui a culminé avec une sale guerre qui a coûté la vie à deux cent mille Algériens. La gestion brutale des manifestations de Kabylie est venue réveiller volontairement des archaïsmes destructeurs : il s’agissait là d’une véritable entreprise de destruction politique et économique de cette région où l’on a délibérément installé l’insécurité par groupes politiques ou armés interposés. Et ce, alors que la démocratie demeure en Algérie bien plus qu’un choix de société : la seule façon de dépasser nos archaïsmes et la propension de bien des élites à préférer les situations de rente aux risques inhérents au combat contre la dictature. Il en est résulté le règne du clientélisme, du népotisme, d’une prédation à ciel ouvert, des fraudes électorales, de la répression.

    GHEDIA Aziz
    4 janvier 2017 - 17 h 13 min

    Aucun algérien digne de ce
    Aucun algérien digne de ce nom ne devrait accepter la violence d’où qu’elle vienne. Avant de faire quoi que ce soit, on devrait toujours avoir à l’esprit la décennie rouge… et les derniers évènements survenus dans le monde arabe dans le sillage du soit disant printemps arabe. Car, il est clair que c’est ce que veulent certaines parties d’ici ou d’ailleurs qui poussent les jeunes à l’émeute.

    ELHAKIM
    4 janvier 2017 - 14 h 34 min

    Etant entièrement d’accord
    Etant entièrement d’accord avec le FFS en ce qui concerne une position, franche et constante, contre la violence quelle qu’en soit la forme, et POUR LES ACTIONS PACIFIQUES, dans le calme, la sérénité, la sagesse, en un mot les actions des êtres HUMAINS sensés, capables d’évaluer en toutes choses ce qui est raisonnable et ce qui ne l’est pas, je voudrais lui suggérer un sujet à inscrire parmi les premières revendications dans la noble mission de recherche d’un consensus. CE SUJET connu de tous comme une des causes sinon la première, voire l’unique de TOUS LES MALHEURS DE L’ALGERIE : LA FRAUDE ELECTORALE QUI PREDOMINE dans toutes les consultations électorales, à tous les niveaux, depuis 1962. CE CANCER QUI RONGE LE PAYS, qui fausse les choix du Peuple, et dont le but machiavélique est : ECARTER LES REPRESENTANTS CAPABLES, COMPETENTS, INTEGRES ET HONNETES, choisis par les citoyens électeurs et les REMPLACER PAR LES ENNEMIS DU PEUPLE ET DE SON AVENIR, et dont la mission unique est de servir aveuglément, les faussaires fraudeurs des élections, qui leur permettent d’usurper sans vergogne la place des meilleurs enfants du Pays choisis par le PEUPLE. En fait il semble bien que la fraude électorale, la falsification des résultats des élections, constitue le pire des crimes contre la volonté populaire, et qu’à ce titre, le combat, la lutte pacifiques, pour mettre fin à ce phénomène INHUMAIN, VOYOU, DIABOLIQUE, PERFIDE, SOURNOIS, ET CRIMINEL, MERITE D’ETRE LA PRIORITE DET L’URGENCE, pour la SOCIETE. la seule solution pour éliminer radicalement ce fléau ( EN FAIT PRINCIPALE PLAIE , SINON L’UNIQUE PLAIE DE L’ALGERIE), = la commission indépendante, ayant pour missions, l’organisation, le suivi, le contrôle de toutes les taches relatives aux élections, de A à Z. TROP c’est TROP ! BEZZEF c’est BEZZZEF ! L’Administration doit être absolument déssaisie de cette fonction vitale, et se contenter d’être au service de la commission INDEPENDANTE uniquement dans l’aspect « logistique ». SI LE FFS qui a déjà des atouts certains, ajoute cet objectif et en fait une primeur pour son action visant à créer LE CONSENSUS, il enregistrera de nouveaux succès car le Peuple connait les conséquences dramatiques, terribles de la plaie de la fraude électorale. A BON ENTENDEUR SALUT.0

      MELLO
      4 janvier 2017 - 17 h 11 min

      Les enjeux dépassent plus que
      Les enjeux dépassent plus que jamais les considérations de parti, de personne, de région ou d’appareil. Nous ne pourrons faire l’économie de révisions déchirantes si nous voulons refonder l’Etat et la nation.
      Cela passe par l’élection d’une Assemblée constituante qui exige la mise en place d’un gouvernement de transition. Loin des fausses solutions, des faux dialogues, des manœuvres de sérail destructrices. Cela passe aussi par le respect des conventions et pactes internationaux signés par l’Algérie, notamment en matière de droits de l’homme et de protection des populations. Qui plus est au moment où le trop-plein de souffrance et d’épreuves provoque partout et sous toutes les formes manifestations et dissidence, signes d’une détermination nouvelle à ne plus accepter l’inacceptable.
      Dans ce contexte, les Algériens sont en droit d’attendre de la communauté internationale qu’elle cesse, au minimum, de cautionner un régime dont la seule légitimité réside précisément dans la reconnaissance internationale.
      C’est la seule manière d’éviter que l’Algérie sombre dans le chaos et que notre société continue à se disloquer.

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