OMC-Algérie : Balbela nouveau président du groupe de travail
L’Uruguayen Gustavo Miguel Vanerio Balbela a été désigné comme nouveau président du groupe de travail de l’accession de l’Algérie à l’OMC, en remplacement d’Alberto D’Alotto (Argentine), indique le dernier bulletin d’information sur les accessions à l’OMC publié sur son site web. M. Balbela a reçu une invitation du ministre du Commerce, Bakhti Belaib, pour effectuer une visite à Alger dans le but «de discuter des prochaines étapes dans le cadre des travaux du groupe de travail, qui ne s’était pas réuni depuis mars 2014», souligne la même source.
Pour rappel, le mandat d’Alberto D’Alotto en tant que représentant permanent de l’Argentine auprès de l’OMC s’est achevé en mai dernier. Les présidents des groupes de travail sont désignés parmi les ambassadeurs des représentants permanents des pays membres auprès de l’Organisation mondiale du commerce. M. Balbela devient le 6e président du groupe de travail pour l’accession de l’Algérie à l’OMC, après l’Argentin Alberto D’Alotto (juillet 2012-mai 2016), le Français François Roux (novembre 2011-juin 2012), les deux Uruguayens Guillermo Valles Galmès (mai 2004-juillet 2010) et Carlos Pérez del Castillo (juillet 1998-mai 2004) et l’Argentin Juan Carlos Sanchez (février 1994-juillet 1998).
L’Algérie a été candidate dès 1987 au GATT, l’ancêtre de l’OMC. La première documentation sur son régime commercial avait été déposée en 1996, alors que la première réunion du groupe de travail chargé d’examiner sa candidature s’était tenue en 1998. A ce jour, l’Algérie a mené 12 rounds de négociations multilatérales durant lesquels elle a traité 1 900 questions liées essentiellement à son système économique. Elle a aussi tenu plus de 120 réunions bilatérales avec une vingtaine de pays qui ont été couronnées par la conclusion jusqu’à maintenant de six accords bilatéraux avec Cuba, le Brésil, l’Uruguay, la Suisse, le Venezuela et l’Argentine. Créée le 1er janvier 1995, l’OMC a deux missions principales : définir de nouvelles règles du commerce international et régler les conflits commerciaux entre ses pays membres.
R. E.
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