Une contribution de Houria Aït Kaci – Quelles leçons pour l’Algérie dans le contexte de la démondialisation ?

Le Forum économique mondial appelle à «repenser le capitalisme». D. R.

Dans ce contexte de «démondialisation», quelles leçons pour l’Algérie ? Des économistes en vogue continuent de défendre une plus grande insertion dans la mondialisation, avec plus de croissance, plus d’ouverture du marché aux multinationales, moins de protectionnisme, comme le fait Abderrahmane Mebtoul qui soutient la levée de la fameuse règle 51/49 pour attirer les investissements directs étrangers. Il recommande l’endettement extérieur, l’augmentation des exportations d’hydrocarbures, plus de facilités à la concurrence, la mobilité sociale, la réduction du coût du travail, moins d’Etat social, etc. Le collectif Nabni, un think tank, dans son plan d’urgence de sauvetage de l’Algérie (2016-2018) comprenant dix chantiers pour faire face au choc pétrolier, propose d’«attirer dix investissements directs étrangers (IDE) majeurs de dix multinationales de référence dans dix secteurs avec création de pôles de compétitivité autour d’eux».

Or, il est connu que les multinationales n’investissent dans un pays que pour tirer profit de ses avantages compétitifs (bas salaires et bas coûts de l’énergie) qui signifient une plus grande exploitation des travailleurs et des ressources naturelles, une plus grande paupérisation de la population locale, comme l’explique l’économiste algérien Omar Aktouf à propos des dégâts de la mondialisation et du néolibéralisme dans son ouvrage La Stratégie de l’autruche.

«Depuis que les frontières économiques tombent entre les pays (phénomène appelé communément globalisation), nul pays ne peut vivre, nous dit-on, sans miser sur ses «avantages compétitifs. Et s’il est misérable, en état de sous-développement endémique, ce n’est la faute ni du colonialisme, ni du néocolonialisme, ni de l’impérialisme, ni de l’exploitation par les multinationales, ni des régimes corrompus et des corrupteurs transnationaux, c’est parce qu’il ne sait pas utiliser ses avantages compétitifs.»

Par ailleurs, Aktouf (El-Watan du 30 septembre 2016) remet en cause la thèse de la théorie de la croissance, «le pivot de la logique économique dominante de croissance infinie des gains et des profits». Selon lui, «le principe de croissance infinie, appuyé sur celui du marché régulé» est «irréaliste et destructeur». Il ne peut y avoir de croissance infinie issue de ressources naturelles, qui, elles, sont finies, sans causer de dégâts irréparables à l’environnement et aux conditions de vie des populations les plus démunies. «Il ne saurait y avoir croissance en un lieu que s’il y a décroissance toujours plus grande ailleurs», affirme-t-il, soulignant que «l’économie dépend de l’écologie et non l’inverse».

Quelles sont les alternatives pour sortir de cette impasse ? Front uni anti-compradores, anti-impérialiste, antimondialiste, écologiste, projet démocratique durable, alliance patriotique regroupant toutes les couches et classes sociales, même une partie de la bourgeoisie bureaucratique opposée aux compradores (à ne pas confondre avec le pouvoir) ? Toutes ces pistes peuvent certainement aider à la formulation d’une nouvelle vision pour une économie nationale libérée des injonctions du FMI et du capitalisme financier. Un projet pensé par des Algériens pour les Algériens, qui ne soit pas une pâle copie du modèle occidental, basé sur l’enrichissement matériel uniquement, n’est-il pas à la portée des élites algériennes ?

Les élites économiques mondiales du Forum de Davos viennent, elles, de franchir le pas, en affirmant que «le capitalisme de marché doit être réformé d’urgence» face à la montée des mouvements «populistes» dans le monde occidental, à la faveur du Brexit et de l’élection de Trump, perçus comme des signes du délitement de la cohésion sociale dans les pays occidentaux.

«La combinaison des inégalités économiques et de la polarisation politique menace d’amplifier les risques mondiaux, d’affaiblir la solidarité sur laquelle repose la légitimité de nos systèmes économiques et politiques», estime le rapport publié sur le site du Forum le 11 janvier. Il recommande le soutien de la croissance mais appelle également les dirigeants à reconnaître l’importance des questions identitaires au sein des communautés politiques et à «repenser le capitalisme».

Houria Aït Kaci

Ancienne directrice de l’agence de presse AAI

Lire également :

Emeutes de Béjaïa : le poids des lobbies

Echec de la mondialisation et retour à l’Etat-nation

La bourgeoisie compradore en Algérie

Comment (26)

    Malek
    15 janvier 2017 - 20 h 02 min

    Je ne suis pas sûr que ce
    Je ne suis pas sûr que ce concept de démondialisation ait un sens. Ce qui est établi c’est qu’avec l’avènement de l’OMC le système du commerce multilatéral s’est libéralisé et généralisé à quasiment tous les pays(ceux qui ont adhéré à l’OMC. Cette libéralisation cache mal la montée du protectionnisme puisque la chute préconisée des barrières douanières s’est accompagnée de barrières non douanières extrêmement sévères. Le régime commercial instauré par l’OMC est libéralo-protectionniste. En parallèle, un autre système a connu une expansion extraordinaire et qui a submergé celui de l’OMC. C’est celui du régionalisme ie la prolifération des accords commerciaux (du type zone de libre échange )entre pays qui choississent de former des communautés ou des blocs géostratégiques dans laquelle prime les exceptions aux règles multilatérales. Aujourd »hui aucun pays de la planère n »achappe au régionalisme ie aucun n’est régi que par les règles de l’OMC. L’Algérie est resté en dehors de l’OMC, elle en applique les règles en termes d’abaissement des barrières douanières, n’utilisent encore pratiquement pas les barrières non tarifaires et passent des accords régionaux décousus et désavantageux hors de toute vision stratégique.

    H-B
    15 janvier 2017 - 19 h 58 min

    durcissement de la règle des
    durcissement de la règle des 51/49. hors de question de laisser les étrangers dominer notre économie comme chez très dociles voisins de l’ouest…

    karimdz
    15 janvier 2017 - 16 h 58 min

    La mondialisation est une
    La mondialisation est une forme pernicieuse insidieuse pour dominer des pays puis leur dicter leur loi sous peine de les anéantir.

    Il faut trouver le juste milieu, entre ouverture et protectionnisme, une voie qui permet aux pays d échanger sur des bases justes et le respect mutuel.

    Notre pays n’a pas développé ses capacités de développement, il n en est qu aux balbutiements, nous n avons pas seulement que les richesses, mais également les hommes, la matière grise et j en suis convaincu nous pouvons aller loin. Pour ce faire, il ne faut pas compter sur l occident, qui a toujours voulu dominer et réduire le tiers monde à la dépendance, mais se rapprocher des BRICS qui sont l alternative face à cette américanisation du monde et des esprits.

    La Cigale
    15 janvier 2017 - 16 h 03 min

    La mondialisation c’est tous
    La mondialisation c’est tous simplement se ranger dans les rangs des pays soumis à l’oligarchie du capitalisme sionistes pour une gouvernance unique qui prendra le commandement de la terre entière et qui éliminera 7 milliards 500 millions d’humains pour ne garder que la crème des crèmes à ces services comme de bon goyin esclaves aux services du nouvelles ordres mondial.
    Le reste des bla bla bla n’est que de la poudre aux yeux une forme de soumission avancée.
    La dégénérescence la dépopulation humaines à commencer déjà depuis 15 bonne années à nôtres insu et maintenant ils nous le disent clairement et personne ne bougent . Tous le monde se laissent conduire vers le tunnel sans issue comme une fatalité inévitable.
    Nous sommes vraiment devenue des moutons. 0,5% des dirigeants de cette planète dirigent et matent 99,5% de la population mondiale.
    Et nous nous taisons et de surcroît nous entrainons nos familles avec nous vers une voie sans issue sans broncher.
    Qu’Allah anéantisse ces oligarques et leurs mondialisation et ceux qui les aident dans leurs plans machiavéliques.

    Bison
    15 janvier 2017 - 13 h 53 min

    « Dans ce contexte de
    « Dans ce contexte de «démondialisation», quelles leçons pour l’Algérie ?  »
    « Protectionnisme » économique, lois 5149,…souveraineté nationales, intérêt de la nation,….!! Mais depuis 60 ans nous avons tout fait pour désintégrer l’ identite, la culture,jusqu’à l’ âme de nation algerienne au profit d’une mondialisation sourde, pernicieuse, de chimères et autres supercheries du genre :monde arabe, monde musulman ou plutot monde des frereres musulmans, et que l’ algerie ne saurait exister par elle meme et pour elle meme qu’ à travers les autres, ces differents mondes que’ on lui a inventé, ces différentes marâtres ou parâtres qu’on lui rabâche sans relache jusqu’à lui faire oublier et même renier ses veritables racines ( parfois jusqu’à la haine soi)!!! Donc, en quoi une mondialisation, de plus ou de moins, économique et financières serait plus néfaste pour notre « nation »(qui n’ existe plus ou presque plus) et notre identité (travestie) que ne l’est déjà la précédente mondialisation ( que je viens de citer): culturelle (jusqu’à vestimentaire!!!), linguistique ( même dialectale, jusqu’au intonations), religieux ( jusqu’à la longueur du poil),…et notre suivisme aveugle au monde du moyen orient ( l’Orient, et ça remonte loin déjà, qui ne connait pas :  » chaab al djazairi muslim wa ila al 3orobati yantassib; comme si juste muslimun ne suffisait pas ( « la youminoun ila wahoum mouchrikoun ») ?? Donc, tout ce protectionisme de facade, mises en garde des des ogres qui nous menaceraient à tous coins de rue,…ca fait plus rire qu’autre chose!!! A moins, que la peur de cette mondialisation moderne ( economique et financiere)n’est pas motivée par le soucis de protéger la  » nation, ses interets et sa culture et son identité » (qui n’ existent plus ou presque plus,)mais par peur qu’elle ( la nouvelle mondialisation, que les tenant de l’ ancienne ne maîtrisent pas ou pas encore et qui risque de les évincer),oui, qu’ elle ( la nouvelle) fasse concurrence à l’ancienne mondialisation déjà en oeuvre chez nous en sourdine (orientalisation à outrance, jusqu’au ridicule) que ses adeptent maîtrisent et gèrent à leur guise et au détriment de la véritable nation ( mais ça gêne personne)! Normal ! Car, tout ce qui est bon pour eux ( les gardien du temple autoproclamés) est bon pour la nation et tout ce qui n’ est pas bon pour eux et pour leurs affaires est mauvais pour la nation!! Et ce jusqu’à est ce que la donne change et jugent finalement qu’ils maitrisent assez la nouvelle mondialisation et estime qu’ elle (la nouvelle mondialisation) est au moins tout aussi profitable pour eux que l’ ancienne!!! Moralité de l’histoire, à Qui perd sa mère, toutes les maratres se ressembles ( tout au plus une question d’affinité personnelle, mais aucune et jamais aucune, aussi chaleureuse soit elle)ne pourrait remplacer la véritable mère ( aussi austère soit elle)!!!

    Kahina
    15 janvier 2017 - 13 h 42 min

    La mondialisation est une

    La mondialisation est une illusion qu’il faut arrêter. La mondialisation c’est donner le pouvoir aux multinationales pour coloniser le monde. C’est une création du nouvel ordre mondial qui veut uniformiser le monde…on mangera tous du Macdonald avec une coca-cola…
    Surprise! la friperie chinoise de mauvaise qualité a envahi le monde. Les grandes multi-nationales ont déménagé en Asie-Afrique( Chine, Cambodge, Vietnam…) pour produire à bas prix. Ces multinationales ont fait des chiffres d’affaire immenses sans tenir compte de l’environnement et au détriment de la main d’œuvre du tiers monde.
    À mon avis la mondialisation a atteint ses limites…La preuve est le fait que TRUMP exige des compagnies américaines de revenir aux USA si elles veulent vendre leurs produit sur le marché Américain.

    À mon avis ça atteint ses limites.

    Bouabsa
    15 janvier 2017 - 13 h 31 min

    correction: merci de lire
    correction: merci de lire « Monsieur Aktouf » au lieu de « Monsieur Arkoul »

    Bouabsa
    15 janvier 2017 - 12 h 07 min

    La mondialisation ne se
    La mondialisation ne se nourrit pas seulement de la politique (et donc de la dérégulation étatique, bilatérale ou multilatérale) mais surtout du développement technologique, et des rapports de forces stratégiques et financiers mondiaux. Concernant l’Algérie, deux conditions sont nécessaires pour envisager le reste: 1/ chasser les traitres aux services des intérêts étrangers, nichés dans les appareils de l’état et qui bloquent tout effort de développement. 2/ Rendre la souveraineté au PEUPLE, qui a atteint un niveau de maturité politique suffisamment élevé, comme l’ont montré les derniers évènements à Bejaia et ailleurs. Quant à Monsieur Arkoul, beaucoup de ses thèses sont très pertinentes, mais certaines le sont moins, comme «Il ne saurait y avoir croissance en un lieu que s’il y a décroissance toujours plus grande ailleurs». Ce qui n’est pas le cas, car vous pouvez très bien avoir en même temps de la croissance en Europe, en produisant plus de biens d’équipement et de consommation, ce nécessiterait plus d »électricité et donc plus d’hydrocarbures et uranium, importés d’Afrique (donc croissance par exemple en Algérie et au Niger, qui produisaient plus en raison de plus de demande).

    Illetre
    15 janvier 2017 - 11 h 20 min

    MONDIALISATION VOUS DITES? ET
    MONDIALISATION VOUS DITES? ET POURQUOI LES PAYS OCCIDENTAUX S’EMPLOIENT A PROTEGER LEURS ECONOMIES? ARRETONS DE FAIRE L’APOLOGIE D’UN HEGEMONISME SOUS LA COUVERTURE D’UNE GLOBALISATION AU MOMENT MEME OU CE MONDE DEVELOPPE TRAVERSE UNE CRISE AIGUE.

    Amascha-Hô
    15 janvier 2017 - 11 h 01 min

    Pour comprendre il faut d
    Pour comprendre il faut d’abord se donner le temps de s’informer du sujet objet de notre curiosité à travers des sources antagonistes relativement sérieuses. Le vouloir comprendre est le préalable à toute connaissance. Ensuite et c’est là où commence la difficulté, oser sortir des sentiers battus de la pensée toute faite afin d’imaginer les choses objets de ce qui nous intéresse sous un angle que notre cerveau n’a pas encore utilisé, d’un entrainement répété, on fini par…penser de par nous même, une fonction cérébrale humaine si indispensable mais intentionnellement atrophiée par les adeptes de la globalisation mondiale. L’être humain a tellement était privé de sa vraie liberté que même avec la porte grande ouverte de sa cage, il refuse l’emploi de ses ailes ou comment la liberté fut aboli. L’humanité est sortie de l’esclavage à travers sa porte d’entrée…

    USMS
    15 janvier 2017 - 10 h 25 min

    Au lieu de ramener des études
    Au lieu de ramener des études sérieuses d’experts internationaux, vous nous parlez de cet « Aktouf » que personne ne connaît dixit bougamouss. Eh! bien, cet AKTOUF est un économiste de renom qui « sévit » au QUEBEC, hachek.

    lhadi
    15 janvier 2017 - 10 h 13 min

    L’exemple des pays à tendance
    L’exemple des pays à tendance autarcique montre que l’autarcie aggrave la pauvreté et les difficultés d’un peuple plus qu’elle n’aide à les résoudre. Au jour d’aujourd’hui, la nation Algérienne subit les conséquences de la politique de fermeture. En effet, les Panégyristes du travail de Sisyphe; c’est-à-dire le bricolage permanent, semblent avoir oublier que l’indépendance de l’Algérie gagnée au terme d’une cruelle lutte contre la domination extérieure aurait du être riche d’espérance : libération, justice sociale, développement. Rarement mot eut pareil succès : ne fallait-il pas, entre autres, construire une économie nationale moderne, ouverte à la globalisation ? En vérité, cette question a été occultée par toutes les équipes gouvernementales qui n’ont pas vu dans le développement de l’économie nationale la condition d’une action à venir et la base de leur crédibilité. N’en déplaise aux marxistes, de plus en plus isolés, qui affirment avec opiniâtreté le caractère inéluctable de la crise dans la logique du capitalisme, le développement implique un ensemble de mutations des structures, économiques, sociales, politiques, idéologiques, etc. Je suis convaincu que la crise aurait pu être évitée : une habile conduite de la demande (investissement, consommation et, s’il le faut, exportation) permettra chaque fois que nécessaire de soutenir la croissance. Que l’on se méprenne pas sue le mot crise. Crise ne signifie pas effondrement, blocage, arrêt absolu.La crise est un mélange de difficultés et d’opportunités ; des pays s’embourbent et d’autres s’affirment; des secteurs régressent et d’autres connaissent de fortes croissances; des technologies se révèlent désuètes, dépassées et d’autres surgissent, s’imposent; de mêmes pour les entreprises, les activités, les emplois, les savoirs…c’est cette mutation que les responsables politiques algériens doivent analyser pour mieux en faire sentir toute la complexité multiforme, multidimensionnelle, à l’image de l’économie nationale, mondiale contemporaine. Fraternellement lhadi ([email protected])

    anonyme
    15 janvier 2017 - 10 h 10 min

    Il y a des traîtres en
    Il y a des traîtres en Algérie qui empêchent le développement de l’Algérie.
    Vive le patriotisme économique
    Produire et consommer Algérien.
    Enseignez le patriotisme à nos jeunes enfants dés l’école primaire.

    TheBraiN
    15 janvier 2017 - 9 h 32 min

    On doit , tout de même , se
    On doit , tout de même , se féliciter que les autorités Algériennes ne se soient pas engagés « franchement » en faveur de ces options mondialistes et « mondialisantes » malgré les « conseils » d’une « élite Algérienne » qui nous expliquait que la globalisation était inévitable (et sans retour) , que les états nations allaient s’estomper …..bref que des âneries de la part de certains qui ont clairement prouvé qu’avoir un super-diplôme ne veut pas dire avoir un super-sens du discernement .

      Anonymous
      15 janvier 2017 - 10 h 26 min

      oui il n’y a aucune raison de
      oui il n’y a aucune raison de tout mettre sur la table tout de suite. je pense aussi que cet article nous enferme dans une réflexion « une économie à la merci de ou une économie contre » or c’est du pareil au même…le résultat est forcément davantage au détriment des intérêts d’une économie … rejoindre une économie mondialisée, même si elle se « démondialise », nous avons de la marge, peut se faire par une réflexion et de la créativité. Quels sont nos atouts ? par exemple que peut on faire dans la santé étant donné que les médecins formés en Algérie participent pour 37.9% au système de santé français ? Peut on au moins en déduire que notre pays forme de bons médecins et si oui que peut on faire nous même ? idem pour d’autres secteurs….nous pourrions déjà alimenter le marché intérieur et de là en déduire des compétences, une logique économique et des business model viable en lien avec une exportation de produits et/ou services. l’effort de formalisation doit se faire dans un esprit de crativité…

        TheBraiN
        16 janvier 2017 - 9 h 23 min

        Nous n’avons malheureusement
        Nous n’avons malheureusement pas d’élite politico-économique rationnelle .
        L’université Algérienne a formé en fonction des standards « universels » donc formaté les cerveaux sur les mythes obsolètes du communisme et du libéralisme , parfois du Keynésianisme des doctrines en total décalage avec notre réalité .
        Pour le système de santé l’Algérie forme des médecins c’est sur , maintenant est-ce que la formation est correcte j’en doute fort .
        Pourquoi ?
        That is the question !
        Sur nos médecins expatriés ils participent , en majorité (90 pour cent, au système sanitaire Français en tant que ….paramédicaux et là d’autres questions se posent et s’imposent !
        N’ont-ils pas le niveau requis ?
        Sont-ils déclassés par racisme ?
        Ne font-ils pas preuve d’un total mépris de soi-même en acceptant d’être dévalorisés juste pour un papier et quelques Euros ?
        Pour en revenir à l’économie , il n y a aucune raison , à part l’inexistence peut-être d’une matière grise, de ne pas « penser » un système économique Algérien en rapport avec notre histoire, notre géographie , notre espace géostratégique , notre civilisation , nos ressources matérielles et humaines …
        C’est d’autant plus possible qu’une démondialisation , que j’appellerai par post-mondialisation, a lieu et qu’on commence , par option stratégique ou par simple concours de circonstances, à voir naître une industrie automobile chez nous .
        Et un système économique Algérien doit aussi être pourvu par une éducation nationale et un enseignement supérieur tout aussi Algériens …
        Ce qui nous ramènera tout droit vers la catastrophe Benghebrit !!

    Anonymous
    15 janvier 2017 - 9 h 12 min

    Les torchons d’une KDS ? on
    Les torchons d’une KDS ? on les jette à la poubelle sans les lire et encore moins réagir.

      Bouzorane
      15 janvier 2017 - 10 h 35 min

      Toi le blaireau, tu dois être
      Toi le blaireau, tu dois être le marochien de service!

    5colonne
    15 janvier 2017 - 8 h 46 min

    C’est tres juste, ta resumé l
    C’est tres juste, ta resumé l’essentiel

    bougamouss
    15 janvier 2017 - 8 h 33 min

    Au lieu de ramener des études
    Au lieu de ramener des études sérieuses d’experts internationaux, vous nous parlez de cet « Aktouf » que personne ne connaît

      Oualid lebled
      15 janvier 2017 - 10 h 16 min

      Lorsqu’on fait référence à
      Lorsqu’on fait référence à des élites étrangères, les uns disent pourquoi ne pas demander à des nationaux et lorsqu’on fait appel à des nationaux, les autres disent : ils sont nuls, faites appel aux occidentaux !
      Dans ce cas particulier, vous n’êtes ni un specialiste en economie, ni un journaliste, ni un Algerien qui s’ interesse à l’avenir de son pays. Parceque un spécialiste aurait pondu une réponse sérieuse, avec des chiffres, des références des noms etc…
      un journaliste, aurait certainement connu non pas ce que vous présentez comme une chose « cet Aktouf » mais mr Omar Aktouf en l’occurrence un Algerien et un expet international. Un vrai Algerien est fier d’un autre Algerien, lorsqu’il excel dans un domaine. Je ne connaissais mr Aktouf que de nom sur les articles economiques. Suite à votre message (de jalousie ? Vous n’êtes pas Algerien ). Sur le net,j’ai fait une petite recherche sur mr Omar Aktouf et j’ai tout de suite reconnu le sérieux de ce monsieur.
      Alors un minimum de repect pour les Algeriens qu’ il soient d’Algerie ou d’ailleurs
      vive les Algeriens, les vrais, ceux qui veulent que du bien pour l’Algerie.

      Anonymous
      15 janvier 2017 - 23 h 41 min

      que tu ne connais pas toi
      que tu ne connais pas toi

      Bouga-colonisable
      15 janvier 2017 - 23 h 54 min

      Omar Aktouf (عمر أكتوف: arabe
      Omar Aktouf (عمر أكتوف: arabe), né en 1944, est un intellectuel québécois d’origine algérienne, professeur titulaire à HEC Montréal. Il est membre fondateur du centre humanismes, gestion et mondialisation2 et membre du conseil scientifique d’ATTAC Québec.
      Après son arrivée au Canada, et en parallèle à ses activités de recherche, O. Aktouf a été consultant pour plusieurs grandes firmes canadiennes, dont Cascades et la fédération des Caisses Desjardins, ainsi que plusieurs grandes firmes dans d’autres pays (France, Algérie, Tunisie, Maroc, etc.). Il a enseigné dans plusieurs universités du Québec, ainsi qu’à HEC Montréal, où il a effectué la majeure partie de sa carrière de professeur depuis le début des années 80.
      HONNEURS
      2005 – Prix du meilleur article en formation en management, décerné par la Administrative Sciences Canadian Association.
      2003 – Prix du meilleur livre francophone en économie-gestion «Meilleur livre d’Affaires», Québec pour « La stratégie de l’autruche : post mondialisation, management et rationalité économique », Montréal, Écosociété, 2002.
      2002 – Médaille d’excellence «expert international en Management et GRH», décernée par l’Association des DRH et GRH France-Afrique du Nord, Paris.
      2000 – Prix des dix meilleurs articles (1980-2000) en Développement Organisationnel et Management par la revue allemande Organisationwentklung, Berlin.
      1989 – Prix Orange «meilleur pédagogue» Association Étudiants Bacc. HEC
      1987 – Prix de la recherche des HEC Montréal.
      DISTINCTIONS

      2005 – Prix du meilleur article en formation en management, décerné par Administrative Sciences Canadian Association.
      2003 – Prix du meilleur livre francophone en économie-gestion «Meilleur livre d’Affaires», Québec pour « La stratégie de l’autruche : post mondialisation, management et rationalité économique », Montréal, Eco société, 2002.
      2002 – Médaille d’excellence «expert international en Management et GRH», décernée par l’Association des DRH et GRH France-Afrique du Nord, Paris.
      2000 – Prix des dix meilleurs articles (1980-2000) en Développement Organisationnel et Management par la revue allemande Organisationwentklung, Berlin.
      1989 – Prix Orange «meilleur pédagogue» Association Étudiants Bacc. HEC
      1987 – Prix de la recherche des HEC Montréal.

    Anonymous
    15 janvier 2017 - 8 h 15 min

    L’Algérie ne compte pas. c
    L’Algérie ne compte pas. c’est juste un pays qui sert de réservoir d’énergie sur lequel les puissances occidentales ont posé des gardiens bien de chez nous. Des gardiens dont une des mains rentre dans l’immense trésor et l’autre tient un gourdin pour tenir le peuple à distance.

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