Le porte-parole du MAE : «La décision de la justice suisse met fin aux calomnies»
Réagissant au non-lieu prononcé par le parquet suisse en faveur du général Khaled Nezzar dans la plainte qui avait été déposée par des activistes de l’ex-FIS, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali-Cherif, s’est félicité, dans une déclaration adressée à Algeriepatriotique, de la résolution prise par la justice suisse qui, à travers une ordonnance du parquet, a prononcé le classement de la procédure judiciaire instruite contre le général à la retraite Khaled Nezzar. Et d’enchaîner : «La conclusion à laquelle a abouti cette procédure est d’autant plus la bienvenue qu’elle met fin, d’une part, aux manœuvres calomnieuses orchestrées par des parties qui se sont appliquées, des années durant, à porter atteinte à l’Algérie, à son histoire et à ses forces armées et de sécurité et réduit, d’autre part, à néant leurs perfides et vaines velléités de favoriser à travers ces manœuvres des interférences sibyllines, voire des immixtions franches attentant à la souveraineté de l’Algérie.»
Le porte-parole du MAE ajoutera : «Quand bien même il semblerait que cette décision pourrait faire l’objet d’un appel, nous demeurons convaincus que la décision définitive viendra récompenser la patience dont a fait preuve le général Nezzar, et avec lui celle de tous les Algériens soucieux de préserver l’histoire contemporaine de l’Algérie de tout dévoiement, de toute manipulation et de toute instrumentalisation.»
Pour rappel, un communiqué rendu public mardi a indiqué que le procureur fédéral a prononcé un non-lieu, conformément à l’article 319 de la procédure pénale suisse, qui stipule que le ministère public ordonne le classement de la procédure lorsqu’«aucun soupçon justifiant une mise en accusation n’est établi ; lorsque les éléments constitutifs d’une infraction ne sont pas réunis ; lorsque des faits justificatifs empêchent de retenir une infraction contre le prévenu ; lorsqu’il est établi que certaines conditions à l’ouverture de l’action pénale ne peuvent pas être remplies». Un classement qui intervient après cinq années d’une longue procédure d’instruction.
R. Mahmoudi
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