Le FFS met les bouchées doubles pour sa conférence nationale des élus
Le Front des forces socialistes (FFS) va tenir deux rencontres demain, samedi, au niveau des fédérations de Aïn Defla et de Tizi Ouzou, en prévision de la conférence nationale des élus. A Aïn Defla, c’est Ali Laskri, membre de l’instance présidentielle, qui va animer la conférence. A Tizi Ouzou, c’est le premier secrétaire, Abdelmalek Bouchafa, qui va présider le conseil fédéral élargi.
Ainsi, le plus vieux parti de l’opposition met les bouchées doubles pour garantir le succès de sa conférence nationale des élus, dans un contexte politique interne miné par la crise qui s’est soldée par l’exclusion d’un membre de l’instance présidentielle, Rachid Hallet, et la démission de l’ancien premier secrétaire, Youcef Betatache. Cette conférence nationale des élus, que le FFS veut une preuve de la cohésion dans ses rangs et de la mobilisation de sa base militante pour réussir le défi des prochaines élections législatives auxquels il a décidé de prendre part, va avoir lieu du 26 et 28 janvier courant à Zemmouri, dans la wilaya de Boumerdès. Autrement dit, sur le territoire «politique» d’Ali Laskri, qui a été élu député dans cette wilaya.
La direction nationale du parti assure que les préparatifs «vont bon train». «La commission nationale chargée de préparer cette activité et la direction nationale du parti s’attellent à réunir toutes les conditions pour la réussite de cet événement d’une portée, à la fois, politique et organique», a-t-on précisé sur la page facebook de cette formation qui dit avoir déjà tenu sept grandes rencontres régionales. «Les animateurs de ces rencontres ont mis le point sur le rôle et les missions de l’élu FFS concernant la gestion des collectivités locales, la sensibilisation et la mobilisation de la population, la transmission et la défense des idées et des positions du parti dans la société», a souligné cette formation politique qui dit travailler pour asseoir une gestion participative partout dans le pays, «conformément au mot d’ordre adopté par le FFS lors des élections locales de 2012 qui est de «gérer librement, gérer autrement».
Le FFS a beaucoup parlé de l’action du groupe parlementaire du parti qui «a porté haut et fort ses idées et ses propositions pour sortir le pays de la crise». Il justifie par là la nécessité d’aller aux prochaines législatives pour garder cette tribune d’expression. «Tout le monde s’accorde à dire que les élus du FFS, malgré l’hégémonie de l’administration sur le pouvoir de décision et les prérogatives très réduites des élus, ont su se distinguer et marquer la différence», a-t-on ajouté.
Pour le plus vieux parti de l’opposition, ces rencontres préparatoires de la conférence nationale ont été une bonne opportunité de débats et de sensibilisation sur l’importance d’avoir des représentants au sein des assemblées nationale afin qu’ils défendent les intérêts moraux et matériaux des citoyens. C’est aussi une occasion de resserrer les rangs et de tenter de dépasser définitivement la crise interne.
Sonia Baker
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