Le FFS exige l’arrêt «immédiat» des poursuites contre ses militants
Dans un communiqué signé par son premier secrétaire, Abdelmalek Bouchafa, le Front des forces socialistes (FFS) exige l’arrêt «immédiat» des poursuites judiciaires et la levée de toute mesure «visant à astreindre la liberté» de ses militants, en indiquant que le secrétaire national du parti chargé de la solidarité, Hamou Mosbah, trois membres de la fédération de Ghardaïa et un membre du comité de coordination et de suivi du parti comparaîtront mardi devant la chambre d’accusation près la Cour de Ghardaïa suite à l’appel du procureur et des mis en cause. Ce parti dénonce une «énième provocation» et met en garde contre «toute dérive autoritaire» du pouvoir, tout en s’interrogeant sur les motifs réels de cette «cabale judiciaire» qui intervient la veille des échéances électorales.
Le premier secrétaire précise que les cinq militants du FFS ont été placés sous contrôle judiciaire sur ordonnance du juge d’instruction, le 19 décembre 2016, «suite à un dossier monté de toutes pièces par les services de sécurité», accuse-t-il. «Les mis en cause ont, ajoute le communiqué, contribué activement à ramener le calme et à la recherche d’une solution pacifique et durable à la crise qui a ensanglanté cette région du pays».
Enfin, nous apprenons qu’une forte délégation de la direction nationale, des parlementaires du parti ainsi qu’un collectif d’avocats assisteront à cette audience.
R. Mahmoudi
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