Ghardaïa : les cadres du FFS maintenus sous contrôle judiciaire
Actualisé – La chambre d’accusation de la cour de Ghardaïa a confirmé mardi la décision du juge d’instruction du tribunal de Ghardaïa plaçant sous contrôle judiciaire cinq militants du FFS, indique le député Chafaâ Bouaïche sur son compte Facebook. Les cinq militants, qui ont été placés sous contrôle judiciaire sur ordonnance du juge d’instruction le 19 décembre 2016, sont poursuivis pour «incitation à la violence et à la haine».
Dans un communiqué rendu public lundi et signé par le premier secrétaire du parti, le FFS dénonce une «énième provocation» et met en garde contre «toute dérive autoritaire» du pouvoir, tout en s’interrogeant sur les motifs réels de cette «cabale judiciaire» qui intervient la veille des échéances électorales. Ce parti considère que les cinq prévenus ont été mis sous contrôle judiciaire «suite à un dossier monté de toutes pièces par les services de sécurité», a-t-il accusé. «Les mis en cause ont, indique encore le communiqué, contribué activement à ramener le calme et à la recherche d’une solution pacifique et durable à la crise qui a ensanglanté cette région du pays».
Dans leur ligne de défense, les avocats ont mis en avant la contribution active de ces cinq militants du FFS à ramener le calme et à la recherche d’une solution pacifique et durable à la crise qui a ensanglanté cette région du pays. Le FFS a condamné avec la plus grande vigueur cette énième provocation et l’acharnement judiciaire contre ses militants de Ghardaïa et mis en garde contre toute dérive autoritaire du pouvoir. Outre la cessation des poursuites judiciaires, le parti du défunt Ait Ahmed a réclamé la levée de toute mesure visant à astreindre la liberté de ses militants. Le FFS assure qu’il ne se laissera pas faire et qu’il va poursuivre ses efforts pour défendre et protéger ses cadres à Ghardaïa et partout ailleurs.
Une forte délégation de la direction nationale, des parlementaires du parti ainsi qu’un collectif d’avocats s’était déplacé à Ghardaïa pour assister à cette audience.
R. Mahmoudi et Sonia Baker
Comment (8)