Donald Trump soulève une tempête : vers un coup d’Etat déguisé aux Etats-Unis ?
La machine broyeuse de la propagande a été actionnée et les grands lobbies américains ont mis les bouchées doubles depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche. Après les manifestations anti-Trump, c’est au tour de l’ancien président Barack Obama d’entrer en scène pour reprendre du service et appeler à faire front contre les décisions aventureuses du nouveau locataire du Bureau ovale. Par médias interposés, tout l’establishment américain s’est dressé contre le nouveau président, appuyé par toutes les capitales occidentales où les discours de répréhension, voire de mise en garde se multiplient.
La frontière de la dénonciation a été franchie depuis que Donald Trump a signé une série de décisions inimaginables qui visent toutes à boucler les frontières américaines et à juguler de façon draconienne le flux des migrants dans ce pays, lesquelles décisions ciblent surtout les communautés hispanique et musulmane. Deux composantes de la société américaine qui représentent une «menace sérieuse» aux yeux de la nouvelle équipe qui a pris les commandes de la première puissance mondiale. Le mot «destitution» est lâché. Les médias dominants, qui obéissent tous aux mêmes cercles de décision occultes – lobby sioniste, lobby des armes, camp politique vaincu, etc. –, ont été instruits d’intensifier la campagne anti-Trump et d’envisager, désormais, la possibilité de la destitution du président des Etats-Unis.
Lors de son investiture, c’est derrière une vitre blindée que Donald Trump a prêté serment, entouré de sa famille. On ne sait pas si cette mesure a été prise par les services de sécurité américains qui auraient, sur la base de renseignements, craint qu’un attentat fût commis contre l’élu républicain à la fonction suprême, ou si c’est Donald Trump lui-même qui en a émis le vœu, se sachant ciblé par les nombreux milieux dont il dérange les intérêts.
La Constitution des Etats-Unis dispose que «le Président, le vice-président et tous les fonctionnaires civils des Etats-Unis seront destitués de leurs charges sur mise en accusation et condamnation pour trahison, corruption ou autres crimes et délits majeurs». Dans le cas de Trump, aucune de ses trois accusations n’est de mise, mais rien ne dit que ses opposants chercheront la faille qui permettra à la Chambre des représentants d’engager la procédure instituant l’impeachment.
Deux présidents américains ont échappé à la sentence in extremis : Andrew Johnson et Bill Clinton. Quant à Richard Nixon, l’action contre lui fut abandonnée après sa démission. Dans le cas de Trump, une telle démarche s’assimilerait plus à un coup d’Etat déguisé.
Karim Bouali
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