Un Français d’origine algérienne prend la tête de la messagerie Viber en Israël
Les médias israéliens annoncent la désignation de Djamel Agaoua à la tête de Viber, l’application de messagerie instantanée créée en Israël en 2010 et qui compterait plus de 800 millions d’utilisateurs à travers le monde. Les médias israéliens estiment que «le fait est suffisamment rare pour être souligné». Le nouveau directeur général de cette application très utilisée en Algérie est natif de Marseille, dans le sud de la France, et était installé dans la Silocone Valley, aux Etats-Unis, avant de rejoindre Tel-Aviv où il préside désormais aux destinées de cette technologie qui permet aux abonnés de communiquer via internet sans aucun frais supplémentaire. Des experts en TIC ont, néanmoins, mis en avant les risques d’atteinte à la vie privée et d’espionnage vu l’usage qui pourrait être fait de cette technologie qui permet les appels gratuits et le partage d’images et de texte gratuitement.
Les médias israéliens décrivent Djamel Agaoua comme un «serial entrepreneur» et un «investisseur à ses heures» qui a fondé trois start-up qu’il a revendues en France, aux Etats-Unis et en Chine. Le P-DG de Rakuten, la société nippone qui a racheté Viber, attend de son nouveau directeur général, diplômé de l’Ecole centrale de Paris, qu’il «forge de nouveaux partenariats mondiaux», selon un communiqué du groupe japonais repris par les médias israéliens.
«Je trouve passionnant qu’une personne prénommée Djamel se retrouve à gérer une entreprise à Tel-Aviv !», a affirmé ce fils d’Algérien natif de Marseille, qui semble avoir coupé les ponts avec son pays d’origine. «Quand je vois que dans certains pays, on referme les frontières, cela me rend dingue ! Cela ne va pas du tout dans le sens de l’histoire», a, en effet, déclaré Djamel Agaoua qui semble ainsi lancer une pique à ses probables détracteurs qui pourraient lui reprocher ses accointances avec l’Etat voyou d’Israël et le régime raciste de Tel-Aviv, lui le Français originaire d’un pays dont le soutien à la cause palestinienne fait partie de ses constantes inaliénables.
L. S.
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