Le monoxyde de carbone à l’origine de 49 décès au niveau national depuis le début de l’année
Quarante-neuf personnes sont décédées par asphyxie au monoxyde de carbone émanant des différents appareils de chauffage au niveau national en 2017 (du 1er janvier au 9 février), a indiqué jeudi le colonel Farouk Achour, directeur central à la Protection civile. L’augmentation sensible du nombre de décès durant cette période est principalement due aux «conditions climatiques rigoureuses et à la chute du mercure notamment au niveau de la région des Hauts-Plateaux qui a enregistré le plus lourd bilan», a indiqué le colonel Achour en marge d’une journée de sensibilisation au profit des directeurs des établissements éducatifs relevant de la direction de l’éducation d’Alger-Centre sur le plan de sécurité au niveau des établissements éducatifs et la prévention des différents accidents.
Malgré le nombre de décès déplorés en moins de deux mois, les interventions des agents de la Protection civile ont permis de sauver d’une mort certaine 764 personnes au niveau national, a-t-il précisé, ajoutant qu’un million d’interventions ont été enregistrées en 2016 au niveau national dont 40% au niveau de la wilaya d’Alger. Evoquant les raisons des asphyxies au monoxyde de carbone, le même responsable a cité «la vétusté des appareils de chauffage, l’absence de maintenance et l’inobservation des règles de raccordement ainsi que l’installation anarchique».
Dans ce contexte, le directeur de la Protection civile de la wilaya d’Alger, le colonel Mohamed Teghristine, a souligné, en outre, «le manque d’aération et l’utilisation d’appareils de qualité médiocre». Le monoxyde de carbone a coûté la vie à quatre personnes depuis le début de l’année au niveau de la wilaya d’Alger, a-t-il indiqué, rappelant que le bilan de l’année 2016 s’élève à 14 décès.
Agence
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