Comment la DGED marocaine exfiltre ses terroristes
Par Diaspora Saharaui – Le nom de Marocains a toujours été présent lors des opérations terroristes d’Al-Qaïda. Lors des attentats du 11 septembre 2001 qui ont ouvert une nouvelle étape dans le nouvel ordre mondial dont le fer de lance fut dirigé vers la lutte antiterroriste, il n’y avait pas de Marocains. Cependant, ces attentats ont eu lieu deux jours après un autre commis bel et bien par des Marocains : l’assassinat du commandant Massoud, le leader de la résistance contre les taliban.
Trois ans plus tard, le 11 mars 2004 plus précisément, un groupe composé dans sa totalité par des migrants marocains faisait exploser deux trains dans la station Atocha de Madrid, faisant près de 200 morts et plus de 2 000 blessés.
Les Marocains constituent une majorité d’étrangers parmi les terroristes d’Al-Qaïda, devenu l’Etat Islamique en Irak et en Syrie. Leur présence au Yémen a suscité des craintes au Quai d’Orsay, d’après une lettre révélée par le hacker Chris Coleman.
La présence en force de Marocains dans la nébuleuse terroriste est un facteur qui a permis à la DGED (services secrets marocains, ndlr) marocaine d’infiltrer Al-Qaïda et l’instrumentaliser dans le but de faire croire à un semblant de menace qui guette le Maroc et provoquer en Occident des craintes pour son principal allié dans la région. Selon l’ancien ministre de l’Intérieur du Maroc et bras droit du défunt roi Hassan II, Driss Basri, c’était aussi le but des communiqués annonçant constamment le démantèlement des cellules terroristes.
Grâce aux agents de la DGED opérant au sein d’Al-Qaïda, celle-ci a lancé à plusieurs reprises des menaces contre le Maroc et même contre son roi, et, à plusieurs reprises, agité l’épouvantail de la reconquête de l’Andalousie, une menace qui vise à assurer le soutien du gouvernement espagnol à l’occupation marocaine du Sahara Occidental.
Dans une lettre qui vient d’être révélée par le hacker Chris Coleman, une femme demande aux autorités marocaines de faciliter l’entrée au Maroc de son époux, un Pakistanais. Il s’agit, sans doute, d’une opération d’exfiltration de la DGED. Au Pakistan, le terme «Maghrébin» est synonyme de terroriste d’Al-Qaïda.
D. S.
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