Un sit-in des ex-contractuels de l’ANP interdit à Alger

Sit-in des contractuels ce matin. New Press

D’anciens contractuels de l’armée qui ont participé à la lutte contre le terrorisme durant les années 1990 n’ont pas pu tenir un sit-in aujourd’hui lundi devant la maison de la presse Tahar-Djaout, à Alger. Dès leur arrivée, ils ont été confrontés à un dispositif sécuritaire démesuré. Venus des quatre coins du pays, ces protestataires, une cinquantaine environ, qui réclament ce qu’ils considèrent comme leurs droits, ont été violemment réprimés. Les dizaines de policiers mobilisés ont même usé de pistolets à impulsion électrique pour faire évacuer rapidement les lieux. Les manifestants n’ont donc pas eu le temps d’exprimer publiquement leurs préoccupations et revendications. L’un après l’autre, ils ont été tous embarqués de force dans un bus de la société de transport public d’Alger Etusa réquisitionné par la police.

Ces contractuels de l’ANP criaient à tue-tête «A bas la répression !», «Nous ne sommes pas des terroristes !» ou encore «Nous ne réclamons que nos droits !». Ces anciens contractuels de l’armée ne sont pas à leur première action de protestation. Leur revendication remonte à 2009. A l’époque, après deux jours passés devant le ministère de la Défense, ces protestataires avaient été reçus par un responsable de ce département que dirigeait Abdelmalek Guenaïzia. Une commission a été installée pour étudier et prendre en charge les problèmes que vit cette catégorie d’anciens de l’ANP. Mais, depuis, rien n’a été réglé.

Aujourd’hui encore, ces anciens contractuels de l’ANP réclament la révision de leur pension d’invalidité, l’indemnisation des dommages corporels qu’ils ont subis durant leur exercice au sein de l’armée. Ils demandent également l’application du décret présidentiel 06-93 du 28 février 2006 relatif à l’indemnisation des victimes de la tragédie nationale.

Ces anciens contractuels de l’ANP n’ont jamais accepté le fait que les repentis soient «mieux considérés» qu’eux. Ils affirment qu’ils ne demandent pourtant qu’une vie digne, eux qui souffrent de maladies handicapantes.

Sonia Baker

Comment (7)

    Anonymous
    21 février 2017 - 14 h 15 min

    Les droits et avantages ,
    Les droits et avantages , ils ont eu et chabouii , maintenant en se comparant avec les deputes et autres
    des banques offshore , c’est vrais qu’ils sont loin Dans tout ca , les perdants sont toujours ceux li ma kafzouche .

    Anonymous
    21 février 2017 - 13 h 19 min

    Seuls les hallabas, les
    Seuls les hallabas, les vendeurs de djelabas marocaines importées frauduleusment, les apatrides, les rescapés des rafles de 1975, les harkis de tout poil, les lâches et les escrocs, ont droit de citer sous ce régime.
    Tout ce qui est algérien patriote est considéré comme étant un ennemi…
    Un type venu du maroc et qui a les papiers algériens a plus de droits et de considérations qu’un algerien qui a donné sa vie pour le pays..

    Vivement la fin de ce cauchemar..je serais de ceux qui pratiquera la chasse ax sales races de souche marocaines qui ont infesté nos institutions depuis 1999…

    Toutes mes amitiés à ces serviteurs du pays, les vrais.

    LOGIQUE
    21 février 2017 - 7 h 27 min

    L’état doit leurs donner
    L’état doit leurs donner leurs droits car il en va de la motivation de l’ANP actuel et actif !!

    Al Watani.Dz
    20 février 2017 - 17 h 53 min

    C’est drôle d’en arriver là.
    C’est drôle d’en arriver là. Leur interdire de marcher, de manifester, de revendiquer leurs droits ….. est contraire à la loi. En effet la nouvelle constitution, dans son esprit, interdit d’interdire aux Algériens de manifester, d’autant plus qu’il ne s’agit pas de voyoux, de contrebandiers, de terroristes ou de trafiquants de drogues mais de citoyens algériens qui volontairement ont pris les armes pour combattre les hordes terroristes, et c’est, en partie grace à eux, que l’Algérie, bien qu’elle boite, est debout. Ceux qui sont aux commandes au premier et au deuxième cercles et dont les familles se la coulent douce, doivent savoir qu’ils sont redevables à cette catégorie d’Algériens, victime collatérale de la politique de reconciliation nationale. Les hors la loi sont, selon la nouvelle constitution, ceux qui ne veulent pas les recevoir et ceux qui les empêchent de manifester pour revendiquer leurs droits. Allah yerham chouhada. We denia yak ya chari dala

    selecto
    20 février 2017 - 16 h 16 min

    @ Anonymous (non vérifié)

    @ Anonymous (non vérifié)
    20 Feb 2017 – 13:31
    @SAM

    RAIS la balance arrête ta comédie espèce de rescapé, les terroristes dits repentis vous avez tout partagé avec eux vous avez même légiférez des lois pour les protéger comme vous protégez vos escrocs en cols blancs et passeports diplomatiques.

    lhadi
    20 février 2017 - 14 h 46 min

    Le temps du mépris est révolu

    Le temps du mépris est révolu. Les autorités compétentes doivent recevoir ces citoyens algériens et trouver, dans la mesure du possible, solution à leurs doléances. Fraternellement lhadi ([email protected])

    Lghoul
    20 février 2017 - 13 h 19 min

    Tout ce qui se passe est l
    Tout ce qui se passe est l’héritage qu’a eu le peuple depuis 1999: La rente, rien que la rente. Du médecin au plombier en passant par les SDF.
    C’est normal quand au sommet de la pyramide ils se partagent le gateau sans fournir aucun effort ou travail. Un pays qui marche comme un avion sans pilote et qui n’a survécu qu’en transformant les biens du peuple en charité, est voué a ne voir que des demandeurs de cette meme charité. Depuis 1999, on a fait oublier au peuple comment travailler mais on les a conditionné a ne demander, ou recevoir, rien que recevoir car personne ne connait ni ses droits et ni ses devoirs. On est devenu le pays de l' »a peu près »

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