Sonatrach finance une vaste opération de reboisement

Siège de Sonatrach. New Press

Sonatrach et la Direction générale des forêts (DGF) ont signé samedi à Alger une convention au terme de laquelle le groupe pétrolier finance l’achat de plus de 530 000 arbres destinés à une vaste opération de reboisement à travers vingt wilayas du pays. La convention a été signée par la directrice des ressources humaines de Sonatrach, Assia Benkherief, et le directeur général des Forêts, Abdelmalek Abdelfattah.

Dans ce cadre, la compagnie pétrolière finance l’acquisition des arbres pour un montant de près de 32 millions DA, tandis que la DGF prendra en charge l’exécution de cette opération de reboisement avec la participation du mouvement associatif.

Lancé au début de cette année, ce programme de reboisement s’étalera jusqu’à fin mars et permettra de planter des arbres de différentes espèces, dont le caroubier, le pin pignon, le cèdre, le chêne-liège notamment au niveau des parcs nationaux et des barrages. Cette opération d’envergure touchera les wilayas de Chlef, Laghouat, Batna, Béjaïa, Bouira, Tlemcen, Tiaret, Tizi-Ouzou, Alger, Jijel, Sétif, Skikda, Constantine, Mostaganem, Oran, Boumerdès, El Tarf, Tissemsilt, Tipasa et Aïn Defla, a-t-on expliqué.

Elle ciblera en premier lieu les parcs nationaux du Djurdjura (Bouira), Gouraya (Béjaïa) et Chréa (Blida), a précisé M. Abdelfattah, ajoutant qu’une cellule technique a été mise en place pour le choix des zones et des espèces d’arbres à planter.

En marge de la signature de la convention, des arbres ont été symboliquement plantés au parc zoologique de Ben Aknoun par MM. Mazouzi et Abdelfattah avec la participation de représentants de plusieurs associations et de nombreux écoliers. S’exprimant à cette occasion, le PDG de Sonatrach a indiqué que le groupe mettra en œuvre plusieurs actions pour développer le patrimoine forestier national et contribuer à la protection de l’environnement et au développement durable. De son côté, le DGF a exprimé son souhait que Sonatrach engage d’autres actions pour le développement durable et la protection de l’environnement.

Pour rappel, Sonatrach avait déjà participé au programme de reboisement 2008-2010 qui avait porté sur une superficie de 500 hectares répartis sur 5 barrages au centre et à l’est du pays. Par ailleurs, une exposition a été organisée dans le cadre de la Journée mondiale de la vie sauvage célébrée le 3 mars de chaque année. La célébration de cette journée, placée sous le thème «Ma forêt dans mon école», a donné lieu à un programme riche en activités de sensibilisation à l’adresse des écoliers sur la protection de l’environnement.

R. E.

Comment (24)

    Anonymous
    17 avril 2017 - 12 h 17 min

    Excellente initiative à louer
    Excellente initiative à louer, et à saluer de notre chère, et grande, mais malheureusement, souffrante
    Et déstabilisée Sonatrach
    Dans un pays qui se déserte lentement, progressivement, et dangereusement par l’avancement inéluctable
    De millions de tonnes de sable du désert sur des milliers d’hectares encore utiles pour l’agriculture,
    Et le pastoralisme à travers la chaine de l’Atlas Saharien, la Steppe, et les hauts plateaux algériens Dangereusement menacés

    Le désert occupe près du 9/10 du vaste territoire national algérien

    Anonymous
    9 mars 2017 - 17 h 40 min

    Très bonne initiative, je me
    Très bonne initiative, je me souviens que dans les années 84-85 ,il y avait la construction d’un « barrage vert « pour éviter l’avancée du désert,les arbres avaient été plantés par nos enfants du service national,nos chers appelés .

    AKader
    9 mars 2017 - 11 h 10 min

    Je ne voudrais pas jouer le
    Je ne voudrais pas jouer le rabat-joie mais sachez que 530 000 plants, dans le meilleur des cas, ne permettrait de reboiser qu’une superficie d’environ 500 ha, c’est-à-dire 5 km2, l’équivalent d’un rectangle de 2 km sur 2,5 km ! Ceci dans le cas où l’on planterait à faible densité (environ 1000 plants/ha), ce qui est rare en Algérie où les densités des plantations forestières sont d’environ 2000 plants/ha (1 plant tous les 5 m2 ou un rectangle de 2 m x 2,5 m). Alors qu’on dise que c’est une opération à grande échelle et qui va concerner un grand nombre de wilayas cela me semble relever d’une méconnaissance totale de la chose forestière. Les besoins en matière de reboisement sont autrement plus important et on devrait planter un minimum de 30 000 ha/an, qui nécessiteraient uen production annuelle de 60 000 000 plants, pour compenser les pertes annuelles dues aux feux, au pâturage et à la désertification des terres qui rend les sols inaptes à la colonisation par les végétaux supérieurs. Ceci dit, l’initiative reste positive dans l’absolu.

      Cheikh kebab
      16 avril 2017 - 20 h 40 min

      Bravo kader,d’accord avec toi
      Bravo kader,d’accord avec toi et meme plus. On devrait reboiser des millions d’hectares,le désert est à 100 km des côtes!! Chez nous la journée de l’arbre devrait être tous les week end,et non attendre la journée mondiale comme en Amazonie!! Quant au barrage vert,c années 70 qu’on a commencé.

    Anonymous
    9 mars 2017 - 6 h 17 min

    Sonatrach finance toute l
    Sonatrach finance toute l’economie algerienne,seulement nous avons un gouvernement,une APN,une loi de finance,et personne ne doit en faire qu’a sa tete.Quand on comprendra cela l’Algerie se portera mieux

    Anonymous
    7 mars 2017 - 8 h 48 min

    Pourquoi pas un plan national
    Pourquoi pas un plan national de reboisement et l’ utilisation des détenus qui sont enfermés aux frais de la princesse. Au grand Sud bien sûr pour ces voyous.

    ETH-NEK
    6 mars 2017 - 20 h 42 min

    L´action est louable pour peu
    L´action est louable pour peu que les concernés soient honnêtes et ne cherchent pas à justifier leurs dépenses -les rapines et autres- les scandales liés aux marchés sont connus et jutteux , les dégats sont à voir sur tt le territoire national!!!!!!!Combien d´initiatives à coup de milliards ont fini en….vent!!!

    Djamel BELAID
    5 mars 2017 - 21 h 16 min

    A l’avenir, si l’Algérie veut
    A l’avenir, si l’Algérie veut honorer ses accords en faveur de la réductions des gaz à effet de serre (GES), Sonatrach, gros émetteur de GES devra multiplier ce type de programmes. Il en est un autre très intéressant: aider les agriculteurs à passer de la technique du labour à celle du semis direct. Outre des avantages agronomiques, cela permet de stocker plus de carbone dans le sol. Une piste à envisager… Djamel BELAID Ingénieur Agronome.

    Anonymous
    5 mars 2017 - 20 h 09 min

    Félicitations à ces personnes
    Félicitations à ces personnes .

    Mohamed l'Algérien
    5 mars 2017 - 17 h 20 min

    Mr Amine Mazouzi, pour ceux
    Mr Amine Mazouzi, pour ceux qui ne le savent pas, est un ingénieur diplôme de l’école polytechnique d’Alger et détendeur d’un doctorat d’État en ingénierie pétrolière. Il est est également l’auteur de plusieurs publications. Il a une grande expérience dans l’exploitation des hydrocarbures et surtout la stratégie et la planification. Pour la première fois en Algérie, je dois dire que l’intelligence et la compétence sont à leur place véritable au sein de Sonatrach, avec la nomination de Mr Amine Mazouzi, comme Pdg. Tous les patriotes Algériens et je m’inclus dans le lot doivent se réjouir. Depuis sa nomination le 25 mai 2015, Sonatrach a repris des couleurs en Afrique et dans le monde. LES BIENFAITS IMMEDIATS. Tous les procès contre les groupes pétroliers Européens comme Repsol, ‘ignominie Total, notamment, ces charognards qui voulaient vivre sur le dos de l’Algérie grâce au traître Khelil, ont été gagnés par Sonatrach. Sur le plan stratégique, Mr Mazouzi en tant qu’ingénieur émérite a orienté les investissements vers la pétrochimie, le raffinage et la liquéfaction du gaz naturel, en utilisant des technologies de pointe. C’est la bonne stratégie à court, moyen et long terme. Ce qui permettra à l’Algérie des plus-values très importantes et d’être à l’abri, quelque soient les fluctuations dangereuses du prix du baril de pétrole. Mr Mazouzi a opté pour la préservation des réserves, pour les générations futures et a décidé d’optimiser l’exploitation des puits de pétrole et de gaz existants en utilisant des technologies de pointe. Ce qui a permis à Sonatrach d’augmenter sa production sans toucher aux réserves. L’exploitation offshore en partenariat avec Exxon Mobil est une excellente initiative. On peut raisonnablement dire que Sonatrach est entre de bonnes mains Algériennes. Je suggère à Mr Mazouzi de participer à la réalisation du barrage vert, qui a été délaissé d’une manière criminelle par des incompétents. Ce qui créera un micro climat favorable sur une bande de 1500 km de long sur 200km de large. Ce qui permettra la fertilisation et l’exploitation de plus de 10 millions d’hectares supplémentaires en 10 ans. Avec nos nappes phréatique dans le désert, les plus grandes du monde, qu’il faut protéger à tout prix, une agriculture bio unique au monde verra le jour. Avec l’augmentation de la population mondiale qui dépassera très bientôt les 7 milliards d’habitants, l’eau sera plus importante que le pétrole et la demande des produits alimentaires sera très supérieure à l’offre. Ce qui permettra d’une part, des exportations massives dans le monde entier et des entrées en devises très supérieurs à celles des hydrocarbures actuels et transformera l’Algérie en une grande puissance agricole dans le monde, durablement. Des industries très importantes verront le jour et des millions d’emplois seront créés. Et enfin je suggère à Sonatrach de travailler avec la diaspora Algérienne installée en Europe et aux USA, notamment, en partenariat, je dis bien en partenariat. C’est le seul moyen qui permettra à l’Algérie d’acquérir et de maîtriser les hautes technologies très rapidement et à moindre coût, chose qu’elle n’obtiendra jamais, avec des partenariats classiques à sens unique avec les criminels occidentaux (la France notamment), qui ont mené à la faillite de notre industrie et notre économie, malheureusement, avec la complicité de certains traîtres.

      Djamel BELAID
      7 mars 2017 - 11 h 31 min

      Nos nappes phréatiques du Sud
      Nos nappes phréatiques du Sud sont actuellement en danger. Les plus superficielles risquent la pollution par le lessivage des nitrates (engrais) et des pesticides utilisés en agriculture saharienne. Par ailleurs, le pompage non contrôlé oblige des agriculteurs à augmenter la profondeur de leur forage. Il nous faut donc aller vers une meilleure régularisation des volumes d’eau pompés. Djamel BELAID. Ingénieur Agronome.

        Mohamed l'Algérien
        8 mars 2017 - 22 h 52 min

        Je partage totalement votre
        Je partage totalement votre avis. Dans tout le sud Algérien, seule une agriculture bio est viable et durable. Seule une agriculture bio très respectueuse de l’environnement garantira l’avenir du peuple Algérien et celui de toutes nos générations futures et je pèse mes mots.
        Une fois le barrage vert achevé correctement, des millions d’hectares seront récupérés, sur une bande de 1500 km de long sur 200 km de large ensuite fertilisés et exploités en utilisant des technologies de pointe. L’Algérie se transformera de facto en une grande puissance agricole et industrielle mondiale.

    Felfel Har
    5 mars 2017 - 15 h 01 min

    Au cours des années 80, le
    Au cours des années 80, le gouvernement a approuvé un gros dossier relatif à  » La Réhabilitation de l’Agriculture de Montagne ». Il s’agissait de de réintroduire/développer une large variété d’arbres fruitiers, d’encourager l’apiculture et de renforcer l’élevage de montagne et d’y implanter une agro-industrie. Qu’a-t-on fait depuis? Rien si j’en juge par ce que je vois au cours de mes voyages en Kabylie natale. A quoi bon s’échiner à planter des pommiers, amandiers, cerisiers, etc. quand on peut les importer à bas prix d’Europe! A quoi bon développer la culture du mûrier pour fournir la matière premiére à l’industrie de la soie quand la Turquie peut généreusement nous approvisionner en ces produits! J’ai bien peur que ces opérations de reboisement et de développement de la sylviculture ne soient destinées qu’à amuser la galerie. Se rappelle-t’on encore du Barrage Vert dont la réalisation a été lancée du temps de Boumédienne? Nous sommes les champions pour lancer (avec tambours et trompettes) des opérations de cette envergure et de les abandonner (sans tambours ni trompettes).

      Cheikh kebab
      5 mars 2017 - 21 h 41 min

      A suivre ton raisonnement,il
      A suivre ton raisonnement,il est préférable de tout importer,car ça coûte moins cher. C comme ça que des apprentis ont détruit le tissu industriel de boumediene. Mais importer tout ça,le payer avec quoi???

        Felfel Har
        6 mars 2017 - 14 h 05 min

        Bien au contraire! J
        Bien au contraire! J’ironisais sur cette tendance qu’ont eu nos autorités à ignorer la valorisation de nos ressources au profit de l’import (plus facile et plus juteux). Je rappelais que sous Chadli, on a voulu réhabiliter les activités agricoles de montagne et développer l’agro-industrie pour transformer les produits locaux et qu’on avait abandonné pour satisfaire les barons de l’import. Mon voeu le plus cher est qu’on réhabilite un organe central de planification et qu’on mette en oeuvre de vrais plans de développement industriels pour valoriser nos immenses ressources au lieu d’importer n’importe quoi.

    Anonymous
    5 mars 2017 - 6 h 43 min

    C’est du n’importe quoi
    C’est du n’importe quoi sonatrach peut faire dans le caritatif ou le sponsoring mais des actions forestieres ,medicales,securitaires sont des actions qui necessitent un suivi par les specialistes versés dans leur domaine respectif et eux ne s’occupent pas de petrole.En un mot evitons la dispersion qui conduit à la liquidation.

      Anonymous
      6 mars 2017 - 6 h 54 min

      Tout comme pour les
      Tout comme pour les multitudes actions de sponsoring qu’entreprend Sonatrach, cette action vise à améliorer l’image de ce groupe et à le rapprocher des citoyens en marquant sa présence dans diverses préoccupations sociétales, culturelles et environnementales . Il faut noter que des budgets, non des moindres, sont consacrés à ces domaines par les deux groupes Sonatrach et Sonelgaz. Espérons seulement qu’il y ait des études d’évaluation et d’impact des financements octroyés.

    Di Jijel
    5 mars 2017 - 1 h 29 min

    Sonatrach a acheté 530 000 d
    Sonatrach a acheté 530 000 d’arbres, wow, mais d’où?
    Chez des pépiniéristes Algériens?
    Va-t-on planter les mêmes essences à El Kala, à Biskra, et à Tizi Ouzou?
    Pourquoi ne pas investir cet argent plutôt dans la production, et la propagation de la végétation native dans chaque régions climatique, et reboiser de manière économiquement, et écologiquement durable?

    le clairvoyant.
    5 mars 2017 - 0 h 28 min

    TeMR8A2XfjC’est une très
    TeMR8A2XfjC’est une très belle initiative envers la faune et flore en Algérie de la part de Sonatrach et la DGF. J’espère aussi que les responsables de l’environnement dans notre pays se charge aussi de protéger l’éco système et les animaux originaire de notre pas et pourquoi pas réintroduire à nouveau les animaux dans forêts et parck nationaux tel le lion de grand Atlas qui est vi et se reproduit vachement bien en captivité dans les zoos en Allemagne par exemple .

    Anonymous
    5 mars 2017 - 0 h 19 min

    initiative des plus louables
    initiative des plus louables tout en espérant un suivi qui fait cruellement défaut chez nous

    5colonne
    4 mars 2017 - 23 h 41 min

    Une premiere dans les anals,
    Une premiere dans les anals, une chose positive il etait temps et il le faut dans la continuité , ont manque cruellement d’arbre et reboisement pour evité cette immense carriere a ciel ouvert

      anonyme
      5 mars 2017 - 17 h 50 min

      « une premiere dans les anals,
      « une premiere dans les anals,  » ???? svp attention à l’orthographe, là on est en pleine vulgarité !!!!à moins que ce ne soit fait exprès monsieur mokoko, auquel cas je vous dis sonatrach investit en Algérie et pan dans ton « anal » !!!!

    Cheikh kebab
    4 mars 2017 - 23 h 06 min

    On devrait obliger sonatrach
    On devrait obliger sonatrach de quitter hydra et aller d’installer au sud,à reboiser au sud: illisi,ouargla,hassi messaoud,laghouat ..adrar…!

      Djamel BELAID
      7 mars 2017 - 11 h 14 min

      Afin de préserver les bonnes
      Afin de préserver les bonnes terres de la Mitidja, il est urgent de délocaliser les Ministères et administrations à l’intérieur du pays et ne laisser à Alger que des représentations consulaires (secrétariat et bureau du Ministre).
      A l’heure d’internet, cela ne pose pas de problème.

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