L’attaque subie par l’APS est-elle le début d’une cyberguerre contre l’Algérie ?
Il n’y aura «aucune incidence sur les abonnés nationaux et internationaux» suite à l’attaque subie par le site principal de l’APS ce vendredi après-midi. Ce hacking n’a eu aucune incidence sur la diffusion de ses services à ses abonnés nationaux et internationaux. Les abonnés continuent à recevoir les services réguliers (informations en langues arabe et française et photos) par les canaux habituels (internet ou satellite), assure l’agence de presse gouvernementale. Les versions anglaise et amazighe du site continuent de fonctionner, tandis que les sites principaux en langues arabe et française sont à l’arrêt, «le temps que les ingénieurs de l’APS évaluent les risques encourus en cas de remise en fonction immédiate», précise encore l’APS. «Le diagnostic devrait être achevé ce vendredi soir et le site redémarrera, en principe, dès samedi, une fois toutes les précautions usuelles prises», ajoute l’agence officielle, qui fait savoir que les sites des quatre directions régionales «continuent eux aussi à fonctionner normalement dans les deux versions en arabe et en français».
L’attaque malveillante que vient de subir l’agence officielle de presse pose le problème de la sécurité informatique de nos institutions. Est-ce le prélude à une attaque généralisée ? Tout porte à le croire, d’autant que la cyberguerre contre notre pays est sérieusement envisagée. Les services de sécurité et les pouvoirs publics ont redoublé d’efforts pour faire face à ce risque majeur, mais ce qui vient d’arriver à une institution de l’envergure de l’APS signifie la présence de failles qui devront être réglées au plus tôt, d’autant que l’administration a passé la vitesse supérieure en matière de numérisation des documents officiels.
Affaire à suivre…
Lina S.
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